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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

Les règles de récitation du Coran: tajwid

Les règles de récitation du Coran: tajwid التجويد

Les premières révélations faites au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) indiquent la façon de réciter le Coran

Dieu (le Très-Haut) a débuté la révélation du Coran par : {Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence.} (96/1)

Toute de suite après, dans la Sourate 73, fut révélée une manière particulière de réciter le Coran, celle ci deviendra la forme la plus commune de lecture du Coran chez les musulmans.

Dieu (le Très-Haut) a dit : {Et récite le Coran, lentement et correctement} (73/4)

Cette manière de récitation [At-Tilâwa] du Coran obéit aux règles du tajwid.

DéfinitionLe mot tajwid vient de la racine arabe [Jawwada] qui signifie “rendre meilleur”, ou “améliorer”. Dans le langage technique, il a deux significations distinctes. Ainsi le terme ‘tajwid’ peut faire référence à :
1 – Une bonne récitation prononcée correctement
2 – Un mode de récitation à vitesse moyenne.

Tajwid et Qira_aLa science de la récitation [‘ilm al-qira_a], inclut trois branches principales relevants du tajwid :
– La connaissance du tajwid (dans le sens de prononciation à la fois bonne et correcte);
– Connaissance de plusieurs façons de lecture.
– Connaissance de plusieurs modes de récitation, parmi eux :

– hadr, i.e. façon normale de parler.
– tartil, i.e. lent, mode lent de récitation et/ ou de réflexion.
– tajwid tahqiq, i.e. même sens que ‘tartil’, sauf que dans ce cas le ‘tartil’ se fera avec une plus grande précaution, et ceci à des fins pédagogiques.
– tajwid (aussi connu sous le nom de tadwir), fait référence à un mode de récitation à mi-chemin entre ‘hadr’ et ‘tartil’.

Le tajwid est un des fondements de la science de la récitation, son rôle est capital.


Les points de sortie des lettres – مخارج الحروف

Al-makhraj (المخرج) – au pluriel : al-makhârij (المخارخ) – est l’endroit d’où sort la lettre qui la differencie des autres lettres.

Il existe 17 points de sorties qui sortent de 5 organes :

1) L’interieur – الجوف

C’est l’espace vide à l’interieur de la bouche et de la gorge. De cet espace sorte les lettres de prolongations qui sont :
le alif (أ) lorsqu’il est précédé d’une fatha,  le waw (و) lorsqu’il est précédé d’une damma,  le ya (ي) lorsqu’il est précédé d’une kasra.

Il n’y a pas vraiment d’endroit précis d’où sortent ces lettres, elles s’appuient sur le souffle.

2) La gorge – الحلق

– Dans le bas de la gorge et de la bouche (جوف الحلق و الفم), sortent le hamza et le Ha (ه)
– Au milieu de la gorge, sortent le ‘ain (ع) et le ha (ح)
– En haut de la gorge, sortent le ghain (غ) et le kha (خ)

3) La langue – اللسان

Il y a 10 makharij différents sur la langue d’où sortent 18 lettres :
– en bas de la langue, au plus près de la gorge : le qaf (ق)
– en bas de la langue légèrement en dessous du qaf : le kaf (ك)
– au milieu de la langue et en connexion avec le palais : le djim (ج), le chin (ش) et le ya (ي) qui ne fait pas partie d’une prolongation (avec un accent, ou sans accent mais suivi d’une fatha)
– le bord (الحافة) de la langue en connexion avec les cotés des molaires supérieures (الأضراس) ou un des cotés : le Dad (ض)
– le haut d’un coté de la langue jusqu’au bout de la langue : le lam (ل)
– le bout de la langue légèrement en dessous du lam (ل) : le noun (ن)
– le bout de la langue légèrement en dessous du noun (ن) : le ra (ر)
– le bout de la langue en touchant la racine des incisives supérieurs (الï¾¢نايا العليا) : le ta (ت) le dal (د) et le Ta (ط)
– le bout de la langue en connexion avec l’espace entre les incisives supérieurs et inférieurs : le Sad (ص) le zay (ز) le sin (س)
– le bout de la langue en connexion avec le bout des incisives supérieurs : le tha (ï¾¢) le dhal (ذ) et le Za (ظ). Attention ici la langue doit sortir légèrement entre les dents.

4) Les lèvres – الشفتان

Il y a deux makhârij :
– à l’intérieur de la lèvre inférieur avec la base des incisives supérieurs : le fa (ف)
– entre les lèvres : le waw (و) avec un accent ou sâkin après une fatha, le ba (ب) et le mim (م)

5) La cavité nasale – الخيشوم

C’est le son qui sort du nez, appelé aussi nasillement, c’est un peu la façon de parler quand on est enrhumé, on parle du nez.
Cela se produit lorsque le noun (ن) et le mim (م) porte une chadda ou que le noun, le mim et le tanwîn sont sâkin (sans voyelles) mais sous certaines conditions.


Les règles du Noun sans voyelle et du tanwîn – أحكام النون الساكنة و التنوين

La lettre noun (ن) sans voyelle est appelée “Noun As-sâkina”, quand à at-tanwîn, il s’agit de la terminaison d’un mot par “an”, “oun”, ou “in”.
Après un noun as-sâkina ou un tanwin dans le Coran, il faudra appliquer selon le cas, l’une des quatres règles suivantes : la clarification, l’assimilation, la substitution, la dissimulation.

1) La clarification – الإظهار

On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6 lettres suivantes :

أCes lettres ne modifient pas la prononciation du Noun As-sâkina et du tanwîn, mais il faut clairement les prononcer.

Exemples

2) L’assimilation – الإدغام

On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6 lettres suivantes :

Alors ces deux lettres ne deviennent plus qu’une seule lettre avec renforcement [chadda]. Elle peut-être de 2 types, totale ou partielle.

2-a) Assimilation partielle avec nasillement [idghâm nâqisa bi ghounna]

Quand une des lettres suivantes : Mim (م), Noun (ن), Waw (و), Ya (ي), suit un noun as-sâkina ou at-tanwîn, il s’ensuit une assimilation avec nasalisation du son de la lettre qui suit le Noun (ن). Le Noun (ن) disparait donc mais on prononce la lettre qui suit avec nasillement [Ghounna].

Exemples

2-b) Assimilation totale sans nasillement [Idghâm kâmila bila ghounna]

Quand une des lettres Ra (ر) ou Lam (ل) suivent un noun as-sâkina ou at-tanwîn, le noun (ن) disparait sans nasillement.

Exemples

2-c)  Remarques

– Si l’une le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 6 lettres du Idghâm dans le même mot, alors on n’applique pas la règle d’assimilation [Al-Idghâm], mais celle de clarification [Al-Izhâr]. Exemples : [dounya], [Sinwân]
– Il est important de bien sortir le son du nez et non de la langue lors du nasillement [Al-Ghounna].
– Attention à ne pas prononcer tout le mot avec le nez, mais juste la lettre concernée.
– Il y a d’autres sortes d’assimilation que nous verrons dans les prochaines leçons.

3) La substitution – الإقلاب

On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par la lettre suivante :

Le son “n” de “noun as-sâkina” ou “at-tanwîn”, qui précède la lettre Ba (ب) est substitué [iqlâb] par le son “m”, et on le prononce avec nasillement [Ghounna].

Exemples

Remarques

– Dans le certains exemplaires du Coran, pour nous aider, il y a un petit Mim au dessus du noun as-sâkina ou at-tanwîn lorsque l’on doit appliquer cette règle.
– Certaines sourates finissent par le signe du Iqlâb, car elles finissent par Noun as-sâkina ou At-tanwîn, et la liaison se fait avec le Ba de “Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm” de la sourate suivante.

4) La dissimulation – الإخفء

On applique cette règle quand le noun as-sâkina ou le tanwîn est suivi par l’une des 15 lettres suivantes :

On ne prononce alors le Noun (ن) d’une manière qui se situe entre la clarification [Al-IzHâr] et l’assimilation [Al-Idghâm], sans appuyer sur la lettre [Chadda], mais avec nasillement [Ghounna].

Exemples

Remarques

– La langue ne doit pas toucher le palais lorsqu’on applique cette règle, lors du nasillement [Ghounna].
– La grande difficulté de cette règle réside dans le fait que la langue se déplace du point de sortie [Al-Makhraj] du noun (ن) pour aller vers le point de sortie de la lettre qui suit. Et ceci doit être approfondi avec un professeur compétent.


Les règles du Mîm sans voyelle

La lettre Mim sans voyelle est appelée “Mim As-sâkina“.
Suivant la lettre qui va suivre, le “Mim as-sâkina” va se prononcer selon 3 possibilités : la clarification, l’assimilation, ou la dissimulation.

1) L’assimilation – الإدغام الشفوي

On applique cette règle lorsque le “Mim As-sâkina” est suivi d’un autre Mim (م).

Les deux Mim fusionnent pour n’en faire qu’un qu’on prononce avec une Chadda et avec un nasillement [Ghounna].

Exemples

2- (104/8)

2) La dissimulation الإخفء الشفوي

On applique cette règle lorsque le “Mim As-sâkina” est suivi d’un Ba (ب).

Le Mim est dissimulé, c’est-à-dire qu’on le prononce d’une façon entre la clarification [Al-IZHâr] et l’assimilation [Al-Idghâm], en faisant attention à bien faire le nasillement [Al-Ghounna].

Exemples

2- (96/14)

3) La clarification الإظهار الشفوي

On applique cette règle lorsque le “Mim As-sâkina” est suivi de toutes les autres lettres.

On prononce le “Mim As-sâkina” normalement et distinctement.

Exemples

Remarque

La clarification [Al-IZHâr] sera plus forte lorsque le “Mim As-sâkina” sera suivi des lettres Waw (و) et Fa (ف), car elles sortent toutes les deux de la bouche tout comme la lettre Mim. De peur d’avaler la prononciation du Mim (م), on s’efforcera dans ces cas là de la prononcer plus clairement.


Les differents types d’assimilations

1) [Idghâm Mouthamathilayn]

C’est lorsque deux même lettres se suivent, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde ayant une voyelle [Moutaharrik]. Les deux lettres fusionnent.
Cette assimilation se fait sans [Ghounna] (son nasal) sauf lorsqu’il s’agit de deux mim ou deux noun.

2) [Idhâm Moutajânisayn]

C’est lors de la rencontre de deux lettres qui ont le même point de sortie [Makhrâj] mais qui ont des attributs [Sifât] differents, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde ayant une voyelle [Moutaharrik]. Il y a alors assimilation de la première lettre dans la seconde.
Il existe sept cas possibles dans le Coran :

2-1) Assimilation [Idghâm] du dal (د) dans le ta (ت)

2-2) Assimilation [Idghâm] du ta (ت) dans le Dal (د)

2-3) Assimilation [Idghâm] du ta (ت) dans le Ta (ط)

2-4) Assimilation [Idghâm] du Ta (ط) dans le ta (ت)

Ici le Ta (ط) disparait mais son attribut [Al-ITbâq] reste, c’est-à-dire qu’on collera la langue au palais lors de la prononciation du ta (ت).

2-5) Assimilation [Idghâm] du Dhal (ذ) dans le Za (ظ)

2-6) Assimilation [Idghâm] du Tha (ث) dans le Dhal (ذ)

2-7) Assimilation [Idghâm] du Ba (ب) dans le Mim (م)

3) [Idghâm Moutaqâribayn]

C’est la rencontre de deux lettres, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde ayant une voyelle [Moutaharrik], dont les points de sortie [Makhraj] et les attributs [Sifât] sont proches.
2 Cas sont possibles dans le Coran :

3-1) Assimilation [Idghâm] du Lam (ل) dans le Ra (ر)

3-2) Assimilation [Idghâm] du Qaf (ق) dans le Kaf (ك)


Les règles de la lettre Ra – أحكام الحرف راء

Il y a deux façons de lire la lettre Ra :
– Soit avec emphase, c’est-à-dire qu’on remplit la bouche en la prononçant. C’est ce qu’on appelle le tafkhîm (تفخيم).
– Soit sans emphase, c’est-à-dire qu’on l’a lit légèrement, sans remplir la bouche. C’est ce qu’on appelle le tarqîq (ترقيق).

Lorsque l’on rencontre la lettre Ra, 3 possibilités s’offrent à nous : le tarqîq (تفخيم), le tafkhîm (ترقيق), et la possibilité de faire l’un ou l’autre.

1) Cas où la Ra doit être lu avec légèreté – ترقيق

– Le Ra porte une Kasra “i”.

Exemple (114/4) :

مِن شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ

– Le Ra porte un soukoûn et il est précédé par une Kasra d’origine (qui n’a pas été rajoutée) et n’est pas suivi dans le même mot par une lettre emphatique (Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za).

Exemple (110/3) :

فَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ وَاسْتَغْ فِر ْهُ إِنَّهُ كَانَ تَوَّابًا

– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt et il est précédé par un Ya sâkin.

Exemple :

– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt et il est précédé par une lettre sâkin autre que le Ya, qui est elle-même précédée d’une lettre portant une Kasra.

Exemple :

2) Cas où la Ra doit être lu avec emphase – تفخيم

– Le Ra porte une Damma “ou”.

Exemple (110/1) :

إِذَا جَاء نَصْ رُ اللَّهِ وَالْفَتْحُ

– Le Ra porte une Fatha “a”.

Exemple (1/1) :

بِسْمِ اللّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

– Le Ra porte un soukoûn et est précédé d’une Damma.

Exemple :

– Le Ra porte un soukoûn et est précédé d’une Fatha.

Exemple (105/3) :

وَأَرْسَلَ عَلَيْهِمْ طَيْرًا أَبَابِيلَ

– Le Ra porte un soukoûn, il est précédé d’une Kasra d’origine et est suivi par une lettre emphatique (Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za) dans un même mot.

Exemple (78/21) :

إِنَّ جَهَنَّمَ كَانَتْ مِرْص َادًا

– Le Ra porte un soukoûn et est précédé par une kasra instable [Kasroun ‘AriD] due au Hamza WaSl.

Exemple :

– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, il est précédé d’une lettre sâkin autre que le Ya, qui est elle-même précédée d’une Fatha ou d’une Damma.

Exemple (103/1) :

وَالْعَصْرِ

3) Cas où l’ont peut opter pour l’une ou l’autre des 2 solutions

– Le Ra porte un soukoûn, il est précédé par une lettre qui porte une Kasra, et il est suivi par une lettre emphatique portant une Kasra.

Il n’existe qu’un exemple dans le Coran : [Koulou Firqîn]

– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, il est précédé par une lettre emphatique sâkin, qui elle-même est précédée par une lettre portant une Kasra.

Exemple :

– Le Ra porte un soukoûn à l’arrêt, et il devrait être suivi d’un Ya qui a été supprimé.

Exemple (89/4) :

وَاللَّيْلِ إِذَا يَسْرِ


Les règles de la lettre Lam – أحكام الحرف اللام

La lettre Lam (ل) se lit toujours légèrement (sans emphase) avec tarqîq, sauf le Lam qui se trouve devant le majestueux nom de Dieu.

Si ce Lam est précèdé d’une lettre accompagnée d’un Kasra (i), il sera lu légèrement avec tarqîq.

Exemple (1/1) et (1/2) :

بِسْمِ اللّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

الْحَمْدُ لِلّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ

Si ce Lam est précèdé d’une lettre accompagnée par un Fatha (a) ou un Damma (ou), il sera lu avec emphase [tafghîm].

Exemple 1- Fatha (112/1)

قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ

Exemple 2- Damma (110/1)

إِذَا جَاء نَصْرُ اللَّهِ وَالْفَتْحُ


L’arrêt et la reprise dans la récitation – الوقف و الإبتداء

[Al-Waqf] est un court arrêt à la fin d’un mot dans la lecture du Coran avec l’intention de poursuivre la lecture.

Lorsqu’on lit le Coran, il faut savoir qu’on ne peut pas s’arrêter à n’importe quel moment. Il faut donc connaître les differents sortes d’arrêts.

1) Le jugement des differents arrêts

1-1) L’arrêt complet [Al-Waqf at-tâmm]

Est considéré comme un arrêt complet tout arrêt sur une phrase dont le sens est complet et qui n’est pas liée à ce qui suit au niveau grammatical.
Pour remprendre la lecture, il suffit de reprendre ce qui a été lu.

1-2) L’arrêt suffisant [Al-Waqf Al-Kâfî]

C’est un arrêt sur une phrase dont le sens est complet, et qui est lié à ce qui suit dans le sens, mais pas au niveau grammatical.
Après cet arrêt, on continue notre lecture sans reprendre ce qui a été lu.

1-3) L’arrêt correct [Al-Waqf Al-hasan]

C’est un arrêt sur une phrase dont le sens est complet, mais qui est lié à ce qui suit dans le sens, et au niveau grammatical.
A moins que cet arrêt se trouve à la fin d’un verset, on doit reprendre ce qui a déjà été lu.

1-4) Le mauvais arrêt [Al-Waqf Al-Qabîh]

C’est un arrêt sur une phrase dont le sens n’est pas complet car il est lié à ce qui suit dans le sens, et au niveau grammatical.
Il n’est pas permis de faire cet arrêt sauf si on n’a plus de souffle, on doit alors reprendre ce qui a déjà été lu.

2) Les signes d’arrêts dans le Coran

2-1) L’arrêt obligatoire – الوقف اللازم

C’est l’arrêt qui permet à la phrase d’être complète grammaticalement et du point de vue du sens. Ce type d’arrêt est qualifié de ”parfait” car le discours est complet et indépendant de ce qui se trouve après lui.

Il est représenté par la lettre : Mim

Exemple :

2-2) L’arrêt permis [Al-Waqf Al-Jâiz]

Il indique un endroit où il est permis de s’arrêter ou de continuer sans que l’une de ces deux possibilités soit prioritaire.

Exemple (110/3) : فَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ وَاسْتَغْفِرْهُ  إِنَّهُ كَانَ تَوَّابًا

2-3) L’arrêt permis avec la préference de continuer [Al-Waqf Al-Jâiz ma’a kaw Al-WaSl Awla]

Il indique un endroit où il est permis de s’arrêter ou de continuer, mais la continuation est préférable.

Exemple (104/4) : كَلَّا لَيُنبَذَنَّ فِي الْحُطَمَةِ

2-4) L’arrêt permis avec la préference de s’arrêter [Al-Waqf Al-Jâiz ma’a kaw Al-Waqf Awla]

Il indique un endroit où il est permis de s’arrêter ou de continuer, mais l’arrêt est préférable.

Il est représenté par la lettre : Qaf

Exemple :

2-5) L’arrêt lié au suivant [Al-Waqf Al-Mouraqqaba]

Il s’agit de deux endroits proches où il est possible de s’arrêter, mais on ne peut s’arrêter que sur l’un d’eux.

Exemple (2/2) : ذَلِكَ الْكِتَابُ لاَ رَيْبَ فِيهِ هُدًى لِّلْمُتَّقِينَ

2-6) L’arrêt interdit [Al-Waqf Al-Mamnou’]

Il indique un endroit où il est défendu de s’arrêter, car, si on le faisait la phrase ne serait pas complète et le sens ne serait pas compréhensible Ceci parce que ce qui précède cet endroit dépend de ce qui le suit grammaticalement et du point de vue du sens.

Exemple (74/31) : جَعَلْنَا أَصْحَابَ النَّارِ إِلَّا مَلَائِكَةً   وَمَا جَعَلْنَا عِدَّتَهُمْ إِلَّا فِتْنَةً لِّلَّذِينَ كَفَرُوا لِيَسْتَيْقِنَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ وَيَزْدَادَ الَّذِينَ آمَنُوا إِيمَانًا وَلَا يَرْتَابَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ وَالْمُؤْمِنُونَ وَلِيَقُولَ الَّذِينَ فِي قُلُوبِهِم مَّرَضٌ وَالْكَافِرُونَ مَاذَا أَرَادَ اللَّهُ بِهَذَا مَثَلًا كَذَلِكَ يُضِلُّ اللَّهُ مَن يَشَاء وَيَهْدِي مَن يَشَاء وَمَا يَعْلَمُ جُنُودَ رَبِّكَ إِلَّا هُوَ وَمَا هِيَ إِلَّا ذِكْرَى لِلْبَشَرِ

2-7) La pause légère [As-soukta Al-laTîfa]

C’est l’arrêt sur un mot du Coran, sans reprendre sa respiration, pour le bref instant de deux mouvements (un mouvement correspond environ à une seconde).
Cette pause n’existe qu’à 4 endroits dans le Coran : sourate Al-Kahf : (18/1) – sourate Yâ-sin : (36/52) – sourate Al-Qiyâma : (75/27) – sourate Al-Moutaffifîn : (83/14).

Exemple (83/14) : كَلَّا بَلْ رَانَ عَلَى قُلُوبِهِم مَّا كَانُوا يَكْسِبُونَ


Les attributs des lettres – صفات الحروف

On appelle attributs d’une lettre l’état de cette lettre quand on la prononce.

On peut tirer 3 grands interêts à apprendre ces attributs :
– Cela permet de faire la distinction entre plusieurs lettres qui sortent du même point de sortie [Makhraj].
– Cela permet de faire la difference entre les lettres faibles [Mouraqqaqa] et les lettres fortes [Moufakhkhama]. Cela sera utile lorsqu’on appliquera la règle des “assimilations”.
– Cela permet de perfectionner notre prononciation.

Il existe deux sortes d’attributs

1) Les attributs qui ont des opposés

Chaque lettre de l’alphabet se caractèrise par ces 5 attributs.

1-1) [Al-Hams] – الهمس

Les lettres du Hams sont les suivantes :

ف , ح , ث , ه , ش , خ , ص , س , ك , ت   

que l’ont peut reunir dans la parole: “فحثه شخص سكت”.

Les lettres du Hams ont le souffle qui continue à sortir après que la lettre soit prononcée.

[Al-JaHr] – الجهر

Les lettres du JaHr sont toutes les autres lettres.
Le souffle s’arrête de sortir après que la lettre soit prononcée.

1-2) [Al-Chidda] – الشدة

Les lettres du Chidda sont les suivantes :

أ, ج, د, ق, ط, ب ك, ت

que l’ont peut reunir dans la parole: “أجد قط بكت”.

Dans ces lettres, le son s’arrête car il s’appuie sur un son Makhraj.

[At-tawassouT] – التوسط

Les lettres concérnées sont :

ل, ن, ع, م, ر  

que l’ont peut reunir dans la parole: “لن عمر”.

C’est une catégorie entre Chidda et Rakhâwa. Le son ne s’arrête pas clairement mais il ne continue pas trop.

[Ar-Rakhâwa] – الرخاوة

Les lettres concernées sont toutes les lettres restantes.
Le son de la lettre continue.

1-3) [Al-Isti’la]

La langue s’éloigne du palais et on remplit la bouche en prononçat les lettres suivantes (qui sont celles de l’emphase [At-tafkhîm]) :

خ, ص, ض, غ, ط, ق, ظ

que l’ont peut reunir dans la parole: “خص ضغط قظ”.

Il y a differents degrés de [tafkhîm], les premiers étant plus emphatiques que les suivants :
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une fatha, et est suivie d’un ‘Ali f
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une fatha, mais n’est pas suivie d’un ‘Ali f
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une Damma
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte un soukoûn
– Lorsque la lettre de l’Isti’la porte une kasra

[Al-Istifâl] – الإستفال

Il s’agit de l’équivalent de [At-tarqîq], la langue est proche du palais.
Les lettres concérnées sont les restantes.

1-4) [Al-ITbâq] – الإطباق

La langue est collée au palais.
Les lettres concernées sont :

ص, ض, ط, ظ

[Al-Infitâh] – الإنفتاح

Il reste un intervalle entre la langue et le palais, ceci pour toutes les autres lettres restantes.

1-5) [Al-Idhlâq] – الإذلاق

Ceci concerne les lettres qui se prononcent du bout de la langue, ou du bout des lèvres, et qui sont :

ف, ر, م, ن, ل, ب

que l’ont peut reunir dans la parole: “فر من لب”.

Ces lettres se prononcent avec facilité et fluidité.

[Al-ISmât]

C’est une lourdeur qui affecte les lettres du ISmât de part leur prononciation ne s’appuyant pas sur le bout de la langue ou des lèvres.
Les lettres concérnées sont les restantes.

2) Les attributs qui n’ont pas d’opposé

Certaines lettres seulement sont caractèrisées par ces attributs.

2-1) [As-Safîr] – الصفير

C’est un son ajouté qui sort d’entre les lèvres. Les lettres du Safîr sont :

ص, ز, س

2-2) [Al-Qalqala] – القلقلة

C’est un fort rebond de la lettre lorsqu’elle porte un soukoûn. Les lettres du Qalqala sont :

ق, ط, ب, ج, د

Lorsque cette lettre est située au milieu d’un mot ou d’une phrase, on fera une petite Qalqala [Qalqala Soughra]. Lorsque cette lettre est située à la fin d’un verset et qu’on s’arrête dessus, on fera une grande Qalqala [Qalqala Koubra].

Exemple (113/1) :  قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ

Exemple (113/2) : مِن شَرِّ مَا خَلَقَ

Exemple (113/3) : وَمِن شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ

Exemple (113/4) : وَمِن شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ

Exemple (113/5) : وَمِن شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ

2-3) [Al-Lîn] – اللين

La lettre est lue avec une certaine facilité. Les deux lettres concernées sont :

و , ي

Exemple (106/4) : الَّذِي أَطْعَمَهُم مِّن جُوعٍ وَآمَنَهُم مِّنْ خَوْفٍ

2-4) [Al-Inhirâf] – الإنحراف

En prononçant ces lettres, on a tendance à s’écarter de leur Makhraj pour déborder sur le Makhraj de la lettre suivante. Les deux lettres concernées sont :

ر , ل

2-5) [At-takrîr] – التكرير

C’est un remblement de la langue. Il se fait uniquement avec la lettre : ر

2-6) [At-tafachi] – التفشي

C’est une propagation ou une diffusion du souffle dans la bouche lors de la prononciation de la lettre : ش

2-7) [Al-IstiTâla] – الإستطالة

C’est une extension de la lettre Dad (ض) qui s’étend jusqu’à arriver au Makhraj de la lettre Lam (ل).


Les prolongations – المدود

Une prolongation a lieu avec les trois lettres suivantes :
– Le ‘Ali f (أ).
– Le Waw (و) lorsqu’il est précédé par une Damma.
– Le Ya (ي) lorsqu’il est précédé par une Kasra.

1) La prolongation de base – المد الأصلي

C’est une prolongation de base qui se prolonge toujours de 2 temps [harakatayn].

1-1) La prolongation normale – المد الطبيعي

C’est une prolongation qui est ni suivie, ni précédée d’un Hamza ou d’un soukoûn. La prolongation se fait de deux temps et pas plus.

Exemple (1/7) : صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ

1-2) [Al-Madd Al-Badal] – المد البدل

Lorsque la prolongation est précédée d’un Hamza, il s’agit d’un [Madd Badal] qui se prolonge de deux temps.

Exemple :

1-3) [Al-Madd Al-‘IwaDi] – المد العوضي

C’est lorsqu’on s’arrête sur le tanwîn. La prolongation se fait de deux temps.

Exemple (100/1) : وَالْعَادِيَاتِ ضَبْحًا

1-4) [Madd As-Sila s-Soughra]

C’est la prolongation qui suit le pronom masculin [Hou]. Lorsque ce pronom n’est pas suivi d’un Hamza, on le prolonge de deux temps.

Exemple (100/4) : فَأَثَرْنَ بِهِ نَقْعًا

2) [Al-Madd Al-Far’i]

C’est une prolongation qui est lié à un Hamza ou un soukoûn.

2-1) La prolongation est suvie d’un Hamza

On a alors les trois cas suivants :

2-1-1) [Al-Madd Al-Wâjib Al-MouttaSil]

C’est lorsque dans un même mot, la prolongation est suivi du Hamza. On peut alors prolonger de 4 ou 5 temps.

Exemple (107/6) : الَّذِينَ هُمْ يُرَاؤُونَ

Remarque : Lorsqu’on a le choix sur le nombre de temps comme ici, il convient de faire un choix et de s’y tenir tout au long de sa lecture.

2-1-2) [Al-Madd Al-Jâiz Al-MounfaSil]

C’est lorsque la prolongation est à la fin d’un mot, et que le Hamza se trouve au début du mot qui le suit. On peut alors prolonger de 4 ou 5 temps (et de 2 temps pour certaines lectures).

Exemple (109/2) : لَا أَعْبُدُ مَا تَعْبُدُونَ

2-1-3) [Al-Madd Al-Sila l-Koubra]

C’est lorsque le pronom masculin singulier [Hou] est suivi d’un Hamza. On le prolonge de 4 ou 5 temps.

Exemple (104/3) : يَحْسَبُ أَنَّ مَالَهُ أَخْلَدَهُ

2-2) La prolongation est suvi d’un soukoûn

On a alors les trois cas suivants :

2-2-1) [Al-Madd Al-‘AriDou li s-soukoûn]

C’est lorsqu’arrive après une prolongation un soukoûn qui est dû à l’arrêt. On peut le prolonger de 2, 4, ou 6 temps.

Exemple (1/1) : بِسْمِ اللّهِ الرَّحْماَنِ الرَّحِيمِ

2-2-2) [Al-Madd Al-Lîn]

C’est lorsqu’on s’arrête sur un mot dont l’avant dernière lettre est un Waw (و) ou un Ya (ي) qui porte un soukoûn et qui est précédé par une Fatha. On peut alors prolonger ce Waw ou ce Ya de 2, 4, ou les temps.

Exemple (106/1) : لِإِيلَافِ قُرَيْشٍ

2-2-3) [Al-Madd Al-Lâzim]

C’est lorsque la prolongation est suivie d’un soukoûn obligatoire [Lâzim], que l’on s’arrête sur le mot ou pas. Il se prolonge obligatoirement de 6 temps.
[Al-Madd Al-Lâzim] se divise en quatre catégories :

2-2-3-1) [Al-Madd Al-Lâzim Al-Kalimi Al-Mouthaqqal]

C’est lorsque la prolongation est suivie d’une lettre doublée (avec Chadda) dans un mot.

Exemple (1/7) : صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ

2-2-3-2) [Al-Madd Al-Lâzim Al-Kalimi Al-Moukhaffaf]

C’est lorsque la prolongation est suivie d’une lettre sâkin (avec soukoûn) dans un mot. Cette règle n’existe que 2 fois dans le Coran, et pour un mot identique.

Exemples (10/…) et (19/…) :

2-2-3-3) [Al-Madd Al-Lâzim Al-harfi Al-Mouthaqqal]

C’est la prolongation qui se trouve dans les lettres qui débutent certaines sourates. Pour que cette prolongation ait lieu, il faut 3 conditions :
– L’orthographe de la lettre doit être formée de 3 lettres (Exemple : Lâm).
– La lettre du milieu doit être une voyelle longue (Exemple : Lâm).
– La 3 lettre s’assimile [Idghâm] avec la lettre qui suit.

Exemples : ‘Ali f-Lâm-Mîm // Ta-sîn-mîm

2-2-3-4) [Al-Madd Al-Lâzim Al-harfi Al-Moukhaffaf]

Cette règle est la même que la précèdente, il n’y a que la 3eme condition qui diffère : la 3eme lettre ne s’assimile pas dans la lettre qui suit.

Exemples : Qâf // Yâ-sîn // ‘Ali f-Lâm-Ra

Remarques :
– Il existe un autre type de prolongation nécessaire pour différencier la forme interrogative de la forme affirmative. Il s’appellr [Moudd Al-Farqi]. Il se prlonge de 6 temps.

Exemples :
– Les lettres se trouvant au début de certaines sourates peuvent être divisée en trois catégories :

– Les lettres qui ne se prolongent pas. Il n’y a que le ‘Ali f (أ).
– Les lettres qui se prolongent de 2 temps. Ce sont les lettres : ha (ح), Ya (ي), Ta (ط), Ha (ه), et Ra (ر).
– Les lettres qui se prolongent de 6 temps. Ce sont les lettres : Noun (ن), Qaf (ق), Sad (ص), ‘Ayn (ع), sin (س), Lam (ل), Kaf (ك), et Mim (م)… la lettre ‘Ayn (ع) peut être prolongée 4 ou 6 temps.

– Il existe quelque autres prolongations mais qui ne sont pas appliqués dans toutes les lectures.


Les types de Hamza

1) Hamza de coupure – همزة القطع

Il s’écrit et se prononce en toutes circonstances (en commençant et en continuant la lecture d’un verset). Il a été dénommé ainsi parce qu’en le prononçant, les lettres qui l’encadrent deviennent distinctes. Il est situé au début, au milieu, ou à la fin des noms, des verbes et des particules.

Règle à appliquer au hamza de coupure : il doit toujours être prononcé.

2) Hamza de liaison

Il est prononcé lorsqu’il est situé au début du mot par lequel on commence ou reprend la lecture. Par contre, il n’est plus prononcé lorsqu’on ne fait pas de pause sur le mot qui le précède. Il a été dénommé en arabe ”hamza al-wasl” car c’est grâce à lui que l’on parvient (tawassala) à prononcer une lettre surmontée d’un soukoûn située au début de phrase [tawassala (parvenir) est une forme dérivée du ” verbe wasala dont le masdar est ”wasl”].

2-1) Avec ”fatha”

Il est prononcé avec la voyelle brève fatha lorsqu’on commence la lecture par lui alors qu’il fait partie de l’article défini (ال).

Exemple (1/2) : الْحَمْدُ للّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ

2-2) Avec ”kasra”

Il est prononcé avec la voyelle brève kasra lorsqu’on commence la lecture par lui alors qu’il est situé au début :

– d’un verbe dont la troisième lettre est surmontée d’un fatha

Exemple (96/1) : اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ

– d’un verbe dont la troisième lettre est accompagnée d’un kasra

– d’un masdar (nom d’action dérivé d’un verbe au passé)

2-3) Avec ”damma”

Il est prononcé avec la voyelle brève damma lorsqu’on commence la lecture par lui alors qu’il est situé au début d’un impératif dont la troisième lettre est surmontée d’un damma obligatoire.

Exemple (15/46) : ادْخُلُوهَا بِسَلاَمٍ آمِنِينَ

2-4) Instable

Le hamza de liaison n’est pas prononcé lorsqu’on ne fait pas de pause sur le mot qui le précède car la lettre surmontée d’un soukoûn qui le suit peut être prononcée en s’appuyant sur la dernière lettre du mot précédent : elle n’a donc plus besoin du hamza.

Exemple (2/169) : إِنَّمَا يَأْمُرُكُمْ بِالسُّوءِ وَالْفَحْشَاء وَأَن تَقُولُواْ عَلَى اللّهِ مَا لاَ تَعْلَمُونَ

Source: http://www.islamopedie.com

Source : https://orientalia.site/2014/06/07/les-regles-de-recitation-du-coran-tajwid-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D8%AC%D9%88%D9%8A%D8%AF/