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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

La visite des tombes, la constructions au-dessus d’elles et leur plâtrage

La visite des tombes, la constructions au-dessus d’elles et leur plâtrage

Nul doute que la question de la visite des tombes et les constructions érigées sur elles est un sujet important, les gens ont toujours besoin de connaitre ce qu’Allah a prescrit et ce qu’Il a interdit en ce sens afin qu’ils soient clairvoyants. Les tombes ont de tout temps, été une épreuve pour les gens, depuis l’époque de Noé (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). La fitna causée par les morts et l’exagération à leur égard depuis l’ère du premier messager envoyé par Allah (Exalté soit-Il) à toutes les créatures de la terre, après que le polythéisme se soit répandu parmi eux. Ce premier messager était Noé, `Alaihi As-Salam, depuis les gens n’ont cessé d’être éprouvés par les tombes et à exagérer à cet égard et à prendre leurs occupants pour des associés d’Allah jusqu’à nos jours.Les gens avant l’arrivée de Noé (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) professaient l’Islam. Dans la période comprise entre l’époque d’Adam a celle de Noé (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) se sont écoulés dix siècles, comme le dit Ibn ‘Abbâs (Qu’Allah soit satisfait des deux). Les gens sont ensuite tombés dans le polythéisme en raison de l’exagération dans la vénération de cinq pieux qui sont morts dans des intervalles de temps proches, Ces pieux sont: Wadd, Souwâ`, Yaghoûth, Ya`oûq et Nasr.

Ces morts ont eu un impact considérable sur les gens Satan est venu les voir et leur a enjolivé le fait de représenter les images de ces vertueux et qu’ils les suspendent dans leurs assemblées. Satan leur a ensuite insufflé: « ceci est un souvenir pour que vous vous rappeliez d’eux, de leurs dévotions et de leurs bonnes situations et pour ne pas que vous les oubliez, pour que vous vous efforciez, à leur instar, dans les actes d’adoration ». Il s’est présenté à eux par la porte du conseil, il leur a rappelé l’obéissance à Allah. Le fourbe avait d’autres intentions concernant leur avenir et pour ceux qui leur succéderaient à la fin de leur époque et pour toujours. Il a cru que ceux-là, avec le temps, changeraient et leur foi changerait avec ces images ou que leurs progénitures changeraient.

Tout s’est déroulé comme il l’avait prévu, avec le temps: les gens de l’époque ont adoré les cinq pieux en dehors d’Allah (Exalté soit-Il) ou leurs progénitures les ont adorés, comme le rapportent les savants, qu’Allah leur fasse miséricorde. Allah (Gloire et Pureté à Lui) a révélé à leur sujet cette parole:  » et ils ont dit: «N’abandonnez jamais vos divinités et n’abandonnez jamais Wadd, Suwâ, Yaghû², Ya`ûq et Nasr’. Elles (les idoles) ont déjà égaré plusieurs »Noé(Noûh) 71: Verset 23-24. Allah, Exalté soit-Il, a expliqué qu’ils avaient égaré beaucoup de gens, par l’oeuvre de Satan qui leur a embelli l’image de ces cinq pieux jusqu’à ce qu’ils les adorent en dehors d’Allah; les gens leur demandaient secours, vénéraient leurs tombes, ont rehaussé leurs tombes de monuments, et autres jusqu’à ce qu’Allah, Exalté soit-Il, envoie Son Prophète, le dernier des Prophètes (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) qui a montré que ce qui a été fait par ces gens et ce qui a été fait pas les Juifs et les Chrétiens avec les prophètes en ce sens en disant: « Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens qui ont pris les tombes de leurs prophètes comme lieux de prière ».

Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a également informé ce que faisaient les Chrétiens avec leurs morts, dans un hadith narré par `Omm Habîba et `Omm Salama au sujet de l’église qu’elles avaient vu en terre d’Abyssinie , Il (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dit alors : « ces gens-là, quand l’homme pieux meurt parmi eux, ils ont l’habitude d’élever une mosquée sur sa tombe où ils exécutaient toute sorte d’images. Ceux-là seront les pires des créatures aux yeux d’Allah au Jour de la Résurrection ». Il a ainsi expliqué que les Chrétiens avaient pour usage de construire au dessus des tombes de leurs pieux et de les représenter sur leur tombe, puis a dit qu’ils étaient les pires créatures aux yeux d’Allah pour cette raison.

La visite des tombes a été prescrite non pour tourner autour d’elles et d’en tirer bénédiction mais pour que les gens se rappellent l’au-delà, de la rencontre avec Allah, du renoncement à la vie d’ici-bas, de la mort qui est incontournable et qui arrivera comme elle est arrivée à tous les autres morts.Cette visite est un acte de bienfaisance envers les morts, à travers les invocations faites pour eux et l’imploration de la miséricorde en leur faveur, s’ils étaient musulmans.Certes Le Prophète (Salla Allah`Alaihi Wa Sallam) demanda la permission de Son Seigneur pour visiter la tombe de sa mère, Il (Allah) lui en autorisé , vu que cette visite est une sorte de leçon et de rappel de la mort et de l’au-delà. Lorsque le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a demandé la permission à son Seigneur d’implorer Son pardon en faveur de sa mère, Il ne le lui a pas autorisé car elle est morte en confessant la religion de sa nation, à l’état préislamique.

Ceci prouve que si les tombes appartiennent aux mécréants ou à des personnes de l’aire préislamique, il n’est pas permis de faire des invocations en leur faveur, ni d’implorer pour eux la miséricorde, ni de les saluer. Leurs tombes ne sont visitées qu’à titre de rappel et de leçon car ils sont morts en confessant une autre religion que l’Islam. Allah (Exalté soit-Il) a dit:  » Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. » Le repentir(Al-Tawba) 9: Verset 113Selon la Sunna, celui qui visite les tombes des musulmans doit dire: « Que la paix soit sur vous, habitants de ces demeures, croyants et musulmans. Nous allons, si Allah veut, certainement vous rejoindre. J’implore Allah de nous préserver tous contre le mal ». Selon une variante: « Qu’Allah accorde la Miséricorde à ceux parmi nous qui ont avancé et à ceux qui tardent encore [les générations présentes et futures] ».Quand le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) visitait les tombes, il faisait des invocations pour ses habitants et implorait pour eux le pardon. Quand le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a visité Al-Baqî`, il a dit: « Seigneur, Pardonne aux habitants de Baqî` Al-Gharqad ». Quand il visitait les martyrs, il faisait des invocations pour eux; ceci est la Sunna à adopter lors de la visite des tombes.

Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avaient interdit, au départ, de visiter les tombes.Les gens étaient récemment liés à l’époque préislamique et à la mécréance. Ils avaient pris l’habitude d’exagérer la vénération des morts, de les invoquer et de leur demander secours. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) leur a donc interdit de visiter les tombes pour venir à bout du moindre attachement au polythéisme et pour éviter tout acte qui ne satisferait pas Allah, vu que ces gens vénéraient, récemment, les tombes et les adoraient.Lorsque l’unicité divine emplit les coeurs des musulmans, qu’ils connurent le sens de l’attestation de la foi, qu’ils connurent la législation d’Allah, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) leur autorisa plus tard la visite des tombes car elle permet de se rappeler de l’au-delà, de la rencontre d’Allah (Exalté soit-Il), du renoncement à la vie d’ici-bas, de la préparation pour la mort qui nous arrivera inéluctablement. La visite des tombes comporte également une forme de bienfaisance aux morts, vu les invocations et l’imploration du pardon en leur faveur.Les tombes étaient, à l’époque du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) élevées, au dessus du niveau de la terre, d’un empan.

Elles n’étaient pas plâtrées ni n’étaient surmontées de dôme ou de construction quelconque. Ceci était également le cas à l’époque des compagnons ainsi que les siècles privilégiés après eux. Les gens ont ensuite changé la tradition, ont plâtré les tombes les ont surmontées de constructions et les ont tapissées, imitant ainsi les juifs et les chrétiens, à part ceux à qui Allah a fait miséricorde. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: « Vous suivriez la voie de ceux qui vous ont précédé empan par empan et coudée par coudée, même s’ils entraient dans un trou de lézard, vous les auriez suivis ». – « O Envoyé d’Allah, nous nous écriâmes, s’agit-ildes juifs et des chrétiens?  » Et alors, de qui donc sinon? » répliqua-t-il. rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim. Le hadith pointerait-il quelqu’un d’autre que ceux-là? Il s’est donc passé cela, ils ont imité les juifs et les chrétiens en érigeant des constructions, des mosquées et des dômes sur les tombes et en les tapissant, jusqu’à ce que les gens y ont exagéré la vénération et ont adoré, en dehors d’Allah, jusqu’à ce qu’ils réalisent des tournées processionnelles autour de ces tombes et ont demandé à leurs habitants leur secours en dehors d’Allah; la plupart ont commis le polythéisme.

De nombreuses personnes ordinaires, n’ayant aucune connaissance, invoquent les habitants de ces tombes, demandent d’elles le secours, la guérison des malades, la victoire sur les ennemis. Tout ceci correspond à donner des associés à Allah Exalté soit-Il.Allah, Exalté soit-Il, dit dans la Sourate Fâttir:  » Tel est Allah, votre Seigneur: à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d’un noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n’entendent pas votre invocation; et même s’ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé ». Le Créateur(Fâtir) 35: Verset 13-14. C’est ce qui se passe aujourd’hui. De nombreuses personnes connues pour être des chiites et autres invoquent Al-Housayn ibn `Alî et le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), d’endroits très lointains; elles invoquent de même ‘Alî (Qu’Allah soit satisfait de lui). Tout ceci est une ignorance grave. Ces personnes les implorent pour leur accorder secours, aide, victoire sur leurs ennemis, en leur disant: « Tu sais ce qui est arrivé à la communauté et à nous, aidez-nous, secourez-nous, accordez-nous la victoire » et autres invocations. Ils oublient Allah et invoquent ces morts. Lorsque les vagues sont violentes en pleine mer, ces personnes invoquent les morts et les appellent à leur secours contre la noyade.

Les polythéistes de jadis se livraient à un polythéisme moins grave que celui-ci; lorsqu’ils étaient confrontés à un malheur, ils invoquaient le secours d’Allah l’Unique et l’adoraient exclusivement, comme l’Exalté a dit:  » Quand ils montent en bateau, ils invoquent Allah Lui vouant exclusivement leur culte. Une fois qu’Il les a sauvés [des dangers de la mer en les ramenant] sur la terre ferme, voilà qu’ils [Lui] donnent des associés ».L’araignée(Al-‘Ankaboût) 29: Verset 65C’était le cas des polythéistes de jadis, comme Abou Djahl et autres comme lui. Quant aux polythéistes contemporains -tels que les adorateurs des tombes et des morts-, leur polythéisme est permanent en temps d’aisance comme en temps de difficultés.Une autre innovation hérétique commise par les gens est d’allumer un feu dans les cimetières; acte qui n’a d’ailleurs aucun fondement. Tous les récits transmis à ce sujet sont inventés et infondés. La lecture du Coran pour les morts dans les cimetières n’est, elle aussi, basée sur aucune preuve. Tout ceci est faux.

Il en va de même pour la lecture du Coran lors de l’enterrement du mort. Des personnes ont inventé une autre innovation dans la religion qui est de dire l’Adhân et Al-Iqâma (second adhân prononcé pour annoncer le début de la prière) dans la tombe; après avoir creusé la fosse, elles y descendent pour dire l’Adhân et Al-Iqâma puis y déposent le corps du mort. Ceci est une innovation dans la religion qui ne s’appuie sur aucune preuve. Une autre hérésie est de souffler des paroles au mort, après l’avoir déposé dans la tombe et l’avoir enterré en lui disant: « untel fils d’untelle », s’ils ne connaissent pas le nom de sa mère, ils lui disent: « untel fils de Eve, rappelle-toi de l’état où tu étais (la religion que tu confessais) dans la vie d’ici-bas, l’attestation qu’il n’y a aucune autre divinité qu’Allah et que Mohammad est le messager d’Allah, jusqu’à la fin »Cet acte est également infondé et les récits en ce sens sont inventés. Certains savants l’ont fait en Grande Syrie , après l’écoulement du premier siècle de l’hégire. L’acte ou la parole de quiconque ne peut être un argument, si cela contredit la Sunna du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). Ce qui est par contre légiféré et ce qu’a fait le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) est d’invoquer pour le mort la constance et le pardon, lorsque l’enterrement est terminé et que les gens ont quitté l’endroit. Selon la sunna, les personnes qui ont accompagné le convoi funeste ne doivent pas se hâter de partir avant la fin de l’inhumation du mort, conformément à cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam): « Celui qui accompagne le convoi funèbre d’un musulman, poussé par la croyance et par son désir d’obtenir la rétribution divine, et qui est demeuré jusqu’à ce qu’il ait accompli la prière pour lui et ce que l’enterrement soit terminé, retournera avec deux masses de récompense, chaque masse équivalente au mont de ‘Ohoud ».

Ce hadith montre que celui qui assiste aux funérailles doit rester jusqu’à la fin de l’enterrement. Lorsque le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) achevait l’inhumation d’un mort, il se tenait devant lui et disait: « Priez pour l’absolution des péchés de votre frère et invoquez Allah d’affermir sa langue dans ses réponses aux anges de la mort, car il est en train d’être questionné ». Ceci est la Sunna. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) ne dictait rien car ceci n’est entrepris qu’avant la mort, tant que le musulman est vivant et que les signes de sa fin commencent à se manifester. On lui dicte alors: « Il n’y a aucune autre divinité qu’Allah » ou l’on évoque Allah auprès de lui pour qu’il se rappelle de l’attestation de la foi et qu’il achève sa vie en la prononçant, selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam): « Celui dont la dernière parole sera: (Il n’y a d’autre divinité à part Allah), entrera au Paradis ». Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit également: « Dictez à vos agonisants: (Il n’y a d’autre divinité à part Allah) ». rapporté par Mouslim dans son Sahîh.S’il n’est pas conscient, rien n’empêche à ces frères de lui dire doucement: « O untel, dit: il n’y a aucune autre divinité qu’Allah » avec douceur et de bonnes paroles.La personne ne doit pas s’assoir sur la tombe. Il n’est pas permis également d’accomplir la prière au cimetière à part la prière funéraire sur la tombe, si la personne n’a pas prié sur le mort alors il n’y a pas de mal à le faire sur la tombe. Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait prié sur une tombe dont l’habitant était mort depuis un mois.

Ceci est la preuve qu’il n’y a pas de mal à prier sur la tombe après l’écoulement d’un mois après l’enterrement. Si plus d’un mois s’est écoulé depuis l’inhumation, cette prière mortuaire doit être délaissée, à moins qu’il y ait un ou deux jours de plus; car les actes d’adoration sont « Tawqîfiyya » (suspendu à une preuve légiférée) et seules celles qui ont été prescrites par Allah, Exalté soit-Il, et par le Prophète, (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) doivent être accomplies. De cette façon il est interdit Le Prophète (Salla Allah`Alaihi Wa Sallam) a interdit d’écrire sur les tombes, de les plâtrer, ou de faire des constructions dessus. selon ce qui a été rapporté par Mouslim dans son Sahîh et par d’autres. Nous devons tous nous entraider dans les actes de bienfaisance et dans la piété.Nous implorons Allah (Exalté soit-Il) la réussite et la pertinence. Prière et salut sur notre Prophète, Mohammad ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons .

Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa:  Tome 13, page 309-318

Sur le mort questionné dans sa tombe ?

Sur le mort questionné dans sa tombe ?

Question :

Concernant le fait que le mort soit véritablement questionné [dans sa tombe], est-ce qu’il s’assied vraiment dans la tombe pour lui parler ?

Réponse :

Que le défunt soit questionné dans sa tombe est indubitablement vrai, et la personne s’assied dans sa tombe, parle et le questionne. Si une personne demande : « La tombe est étroite et confinée, comment donc [le défunt] peut-il se redresser ? [dans sa tombe] »

La réponse est :

Premièrement :

Il est obligatoire que le croyant croit et accepte véritablement le monde de l’invisible, et il ne faut pas demander le pourquoi du comment ? [de la chose]. Car personne ne demande le pourquoi du comment excepté celui qui a des doutes. Quant a celui qui croit et que sont cœur est satisfait avec ce qu’Allâh et Son Messager disent, il accepte la chose et dit : « Allâh Lui Seul sait comme cela se passe ».

Deuxièmement :

La relation de l’âme au corps dans le mort est différente de sa relation dans la vie. La relation entre le corps et l’âme peut varier selon des voies que l’homme ne peut pas toujours comprendre, et le rapport du corps au corps après la mort ne peut-être comparée à celui dans la vie. Quand une personne rêve, il se voit va-et-vient, en voyageant, parler aux gens, il rencontre des gens vivant comme mort ; il peut se voir dans un beau jardin, ou dans une maison sombre et effrayante ; Il peut se voir monter dans une voiture confortable, ou monter dans une voiture inconfortable. Tout est possible, bien qu’il soit dans son lit sans que rien n’ai changé, même le revêtement de la couverture n’a pas changé, mais toutefois nous ressentons cela comme si cela était réalité. La relation de l’âme au corps après la mort est différente comme quand on est éveillé ou bien endormi. C’est différent et nous ne le comprenons pas. Donc une personne peut s’asseoir dans sa tombe et être questionné, bien que la tombe soit étroite et confinée. De la même façon cela a été relaté dans un hadîth authentique du Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) ; il transporte le message et nous devons y croire et nous soumettre. Allâh – Ta’âla – dit :

« Non !… Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence. »Coran, 4/65

Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 2/34

Source: http://www.manhajulhaqq.com/

La vie dans la tombe et ce qui s’y rapporte

La vie dans la tombe et ce qui s’y rapporte

SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué qu’en un premier temps, il est obligatoire de savoir que tout croyant et toute croyante se doit de croire véritablement aux informations données par Allâh dans Son livre ou par le biais de Son messager (sallallahu ’alayhi wa salam).Ces choses concernent les affaires de l’au-delà et le règlement des comptes, ainsi que le paradis et l’enfer, la mort, le châtiment et les délices de la tombe, ainsi que toutes les affaires touchant le monde de l’invisible dans le Qor’ân ou l’authentique Sounnah purifiée. Nous devons porter foi à cela, nous y soumettre et y croire sincèrement. Car nous savons que notre Maître est véridique. Ce qu’Il dit et rapporte est vrai comme Il l’a affirmé :

« Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, Nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Promesse d’Allâh en vérité. Et qui est plus véridique qu’Allâh en parole ? »

[ Coran, 4/122 ]

Et :

« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. »

[ Coran, 4/78 ]

Nous savons aussi que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa salam) est le plus véridique des hommes, et qu’il ne parlait pas sous l’impulsion de la passion et ne faisait que rapporter la révélation qu’il recevait. Ce qui a été rapporté de lui dans des traditions authentiques est une chose à laquelle nous devons croire, même si nous n’en comprenons pas véritablement le sens. Notre obligation est de croire à ce qu’il nous rapporte au sujet de l’au-delà : le paradis, l’enfer, les délices réservés aux gens du paradis et le châtiment infligé aux gens de l’enfer. Le châtiment subi dans la tombe, les délices que l’on y reçoit et le retour de l’âme au corps du mort, tout cela est véridique et se confirme dans les textes. L’adorateur [d’Allâh] doit l’accepter et ajouter foi à tout ce qu’il apprend dans le Qor’ân, dans la Sounnah authentique et dans le consensus des savants de l’Islâm. Aussi, par le biais d’Allâh, si le croyant ou la croyante arrive à pénétrer la sagesse ou les secrets dans cela, ceci est un bien pour un bien [encore meilleur], lumière sur lumière, et une connaissance pour une science [encore meilleure]. Qu’il loue Allâh et rende grâce pour ce qu’Allâh lui a accordé en connaissance, en science, et perception qui lui ont permis d’accroître ses connaissances et renforcer sa tranquillité.

Concernant les questions dans la tombe et de l’état du mort à ce moment-là, ces questions sont une vérité. Et l’on restitue au mort son âme. Des informations authentiques rapportées d’après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) indiquent que le mort mène dans sa tombe une vie différente de celle d’ici-bas. C’est une vie intermédiaire différente de celle que l’on avait déjà menée et pendant laquelle on avait besoin de manger et de boire et autres choses semblables. C’est une vie particulière qui permet de comprendre des questions et d’y répondre.

Deux anges lui diront : « Qui est ton prophète ? Qui est ton Maître ? Quelle est ta religion ? » Le croyant dira : « Mon Maître est Allâh, ma religion l’Islâm et mon prophète Muhammad ». C’est de cette manière que seront questionné le croyant et la croyante et qu’ils répondront. Et puis on dira à l’adorateur [d’Allâh] : « Que sais-tu de cet homme (Muhammad) ? » – Il dira : « Il est le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; il nous a apporté la vérité et nous avons cru en lui et l’avons suivi ». On lui dira alors : « Nous savons que tu étais croyant ».Et on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et il en recevra le souffle et les bienfaits. Et puis on lui dira : tu resteras là jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. Mais on lui montrera sa place en enfer et lui dira : voilà la place que tu aurais occupée si tu n’avais pas cru en Allâh. Maintenant Allâh t’en a sauvé et tu es revenu au paradis.

Quant au mécréant, si on l’interroge sur son Maître, sur sa religion et sur son prophète, il dit : « Hâ ! Hâ ! Je ne sais pas. J’ai entendu les gens dire des choses et j’en ai fait de même ». On lui assènera un coup avec une barre de fer et il lancera un cri que tout être entendra à l’exception des djinns et des hommes. Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer et on rendra sa tombe si étroite que ses côtes se croiseront. Sa tombe se transformera en une fosse infernale et on lui ouvrira une porte d’où viendra un vent de l’enfer en guise de châtiment. On lui dira : voici ta place jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. On lui ouvrira encore une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : ceci serait ta place si Allâh t’avait bien guidé ».

Cela permet de savoir que la tombe peut être soit un des jardins, des jardins du paradis, soit un des fossés, des fossés de l’enfer. Le châtiment et le bienfait s’appliquent dans la tombe aussi bien au corps qu’à l’âme. Et il en est de même dans l’au-delà au paradis ou en enfer. Quant à celui qui meurt noyé, brûlé ou dévoré par un fauve, son âme recevra sa part de châtiment ou de bonheurs. Cette part l’atteindra sur terre ou en mer ou dans le ventre des fauves ou dans n’importe quel autre endroit, en fonction de la volonté d’Allâh. Mais la majeure partie du châtiment ou des délices qui touchent l’âme seront subit éternellement, que ce soient les délices, ou que ce soit le châtiment. L’âme du croyant va au paradis. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit : « l’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du paradis et se nourrit de leurs fruits. Et l’âme du mécréant ira en enfer ».

L’obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane est d’accepter avec soumission les informations données par Allâh – ’Azza Wa Djal – et par Son Messager (sallallahu ’alayhi wa salam). Ils doivent y croire de la manière voulue par Allâh – ’Azza Wa Djal – même si un côté de leur signification n’est pas clair pour l’adorateur [d’Allâh]. Car la sagesse parfaite appartient à Allâh – Subhânahu.

[Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, 8/338]

Source: http://www.manhajulhaqq.com/

Les condoléances et ses règles

Les condoléances et ses règles

Les condoléances (dans la langue arabe) font référence à la piété. C’est-à-dire, la piété dont doit faire preuve la personne, en cas de malheur, en patientant face à cela. Ceci ne doit pas être fait dans les apparences et sensations, mais plutôt, dans le rappel et la piété en sachant qu’il n’y a pas un mal qui touche sans que cela ne soit décrété, et qu’il n’y a pas un mal évité sans que cela ne soit décrété [1]. SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué que pour ce qui est des condoléances à l’égard de la famille du défunt, il n’y a pas de jour précis pour les offrir. Cela est permis depuis le moment ou la personne rend son âme, avant la prière mortuaire, comme après. Il n’y a pas de moment précis pour cette pratique, le jour ou la nuit ; que ce soit dans la maison, ou dans la rue, ou dans la mosquée, ou dans le cimetière, ou dans d’autres lieux encore [2].

SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit qu’il n’y a pas de doute sur le fait que les condoléances pour des défunts proches comme pour les autres, sont des choses recommandées et légiférées en Islâm. Ceci dit, les réunions faites dans une maison pour les condoléances font parties des innovations. Et si à cela s’ajoutent des repas dans cette demeure, cela est considéré comme des lamentations sur le mort. Ibn ‘Uthaymîn ajoute que ces condoléances doivent être données en toutes circonstances, et non pas comme les gens font en prenant place dans les maisons, ouvrant leur porte (aux gens pour cette circonstance) et ce qui y ressemble, tout cela fait partie des innovations religieuses. Les gens ne doivent pas faire cela, car ceci n’a pas été fait à l’époque des anciens pieux. [3] Les condoléances faites dans la maison de la famille du défunt n’ont pas de fondement dans la Sounnah. Cependant, si la personne est un proche, et qu’elle craint qu’en ne s’y rendant pas, elle risque de couper les liens proches, elle s’y rend, il n’y aura pas de mal à cela ; mais elle ne doit pas prendre place dans la maison. Car certains anciens pieux considéraient cette pratique comme des lamentations sur le mort. Ils ne doivent pas ouvrir leur maison à cela [4].

Les condoléances peuvent être données aux musulmans comme aux non-musulmans. Et le rassemblement dans les maisons pour cette occasion est une innovation qui n’a ni été faite à l’époque du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam), ni à celle des compagnons. Ils ont fermé cette porte, c’est-à-dire, les portes de leurs défunts à ces condoléances. Ce n’est que quand ils se rencontraient dans les marchés, ou la mosquée, que les gens présentaient leurs condoléances. Il n’était pas connu à l’époque des compagnons que les gens se réunissaient chez la famille du défunt afin de présenter les condoléances, si ce n’est qu’ils assistaient (aidaient la famille du défunt) seulement pour la nourriture dans la maison. Car le fait de réunir les gens pour cette occasion est considéré comme de la lamentation sur le mort. Et la lamentation fait partie des grands péchés. [5] A voir notamment sur le sujet, l’avis des anciens pieux cités par Ibn Qoudâma dans al-Moughnî [6].

Notes

[1] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/350

[2] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 13/379

[3] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/345

[4] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/342-343

[5] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/348-349

[6] Al-Moughnî de Ibn Qoudâma, 3/485-487

Par Ismail http://www.manhajulhaqq.com