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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

Le voile islamique


Le voile islamique

Le voile apparaît plusieurs fois dans la Bible, ce qui prouve que le voile existait déjà avant l’avénement de l’Islam.

Bible, Genèse, chapitre 29, verset 25 (traduction Louis Segond) :

25. Le lendemain matin, voilà que c’était Léa. Alors Jacob dit à Laban : Qu’est-ce que tu m’as fait ? N’est-ce pas pour Rachel que j’ai servi chez toi ? Pourquoi m’as-tu trompé ?

Pour Odon Vallet, ce passage montre que Jacob n’a pu reconnaître la femme qui lui était donnée car son visage était voilé.

Bible, Nouveau Testament, Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 11, verset 17 (traduction Louis Segond) :

7. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.
8. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ;
9. et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.
10. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
11. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
12. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
13. Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?
14. La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,
15. mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?

D’autre part, d’après Odon Vallet, l’obligation de porter le voile pour les filles d’hommes libres et l’interdiction de la porter pour les prostituées est présente dans des lois assyriennes attribuées à Teglath-Phalasar 1er (v. 1000 avant Jésus-Christ).

Sources principales : Odon Vallet, dans un article pour le magazine Le monde des religions n°13, septembre-octobre 2005.

Les différents types de voiles islamiques

Il existe beaucoup de sortes de voiles en fonctions des pays, des traditions, etc.
En voici quelques-uns :

Le Hijab, est le voile qui couvre les cheveux. On le trouve entre autre dans les pays du Maghreb.

Le tchador couvre tout le corps, de la tête aux pieds. Il cache également le visage, la vue ne se fait que part une sorte de grille devant les yeux.

Le Niqab, est un voile léger, posé sur le nez, qui ne dissimule que la partie inférieure du visage.

Ce que dit le Coran sur le voile islamique

Aujourd’hui, la position des religieux sur le port du voile pour toutes les femmes musulmanes n’est pas figée. Le débat porte sur deux points. D’une part il s’agit de savoir qui précisément cette phrase désigne, et d’autre part s’il s’agit d’un conseil ou d’une obligation.

Coran, Sourate 33 :

Traduction de Kasimirski :

57. 0 Prophète ! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants d’abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes. Dieu est indulgent et miséricordieux.

Traduction de Jacques Berque :

59. Prophète, Dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leur mantes : sûr moyen d’être reconnues (pour des dames) et d’échapper à toute offense
– Dieu est Tout indulgence, Miséricordieux.

Jacques Berque ajoute cette note : Le port du voile distingue la femme libre (hurra), des femmes de condition inférieure. Plusieurs façons de porter le voile sont indiquées par Tabarî, t. XXII, p. 33, l. 7 sq. On a suivi pour yudnina l’interprétation minimale de Tâhir b. `Ashûr, « revêtent », qui se fonde sur un emploi de Bashshâr. Selon une autre interprétation, plus restrictive, et que pourrait autoriser le min, il faudrait comprendre : « Elles tiennent serré sur elles un pan de leur mante » ce qui semble à Ibn Khatir et à ses successeurs rigoristes imposer que soit couvert le visage. Linguistiquement, julbâb, « mante, cape », se distingue de khimâr, XXIV, 31, « fichu couvrant la tête ».

Hamza Boubakeur utilise dans sa traduction : « ramenez leur voile sur elles ».

Coran, Sourate 24 :

Traduction de Kasimirski :

31.Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d’êtrechastes, de ne découvrir de leurs ornements que ce qui est en évidence,de couvrir leurs seins de voile, de ne faire voir leurs ornements qu’àleurs maris ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, à leurs filsou aux fils de leurs maris, à leurs frères ou aux fils de frères, auxfils de leurs sœurs, ou aux femmes de ceux-ci, ou à leurs esclavesacquêts de leurs mains droites, ou aux domestiques mâles qui n’ontpoint besoin de femmes, ou aux enfants qui ne distinguent pas encoreles parties sexuelles d’une femme. Que les femmes n’agitent point lespieds de manière à faire voir les ornements cachés. Tournez vos cœursvers Dieu, afin que vous soyez heureux.

Traduction de Jacques Berque :

31. Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leurs vêtements. Elles ne laisseront voir leurs agréments qu’à leur mari, à leurs enfants, à leurs pères, beaux-pères, fils, beaux-fils, neveux de frères et de soeurs, aux femmes (de leur communauté), à leurs captives, à leurs dépendants hommes incapables de l’acte, ou garçons encore ignorant de l’intimité des femmes. Qu’elles ne piaffent pas pour révéler ce qu’elles cachent de leurs agréments.

Jacques Berque ajoute cette note : « Leurs agréments » : le mot est à entendre non seulement des parures mais des appas corporels. On a renoncé à traduire une suite de 25 pronoms au féminin pluriel. A qui note dans le Coran le caractère personnaliste de ce pronom affixe, la répétition s’avère significative. Le législateur parait ici soucieux de ménager à la femme ce qui fait partie de sa personnalité, en évitant seulement l’exhibition provocante. Si cela est vrai, on est loin des interprétations extensives de la coutume juridique.

Sur les femmes âgées :

Coran, Sourate 24 (traduction de Kasimirski) :

59. Les femmes qui n’enfantent plus, et qui n’espèrent plus pouvoir se marier, peuvent, sans inconvénient, ôter leurs vêtements, sans cependant montrer leurs ornements ; mais si elles s’en abstiennent, cela vaudra mieux. Dieu entend et sait tout.

Le cas de la France

La France et la loi du 15 mars 2004

Après une importante consultation menée par Bernard Stasi, le 15 mars 2004, la France a voté une loi interdisant tout port de signe religieux dans les écoles, collèges et lycées. (voir le texte de loi)

Auparavant, aucune loi ne fixait de cadre aussi rigide, il existait seulement une jurisprudence du Conseil d’Etat. Mais rien n’empêchait un chef d’établissement de laisser entrer des élèves voilées. La « loi du 15 mars » ne permet plus cette souplesse.

Les positions des institutions musulmanes de France

(voir la page des institutions musulmanes)

Le Conseil Français du Culte Musulman CFCM ne s’est pas prononcé clairement sur la loi du 15 mars 2004 ni sur l’interprétation qu’il faut faire des versets du Coran. Une commission devrait être créée pour répondre à la question de l’interprétation du Coran.

La Grande Mosquée de Paris GMP, ainsi que le Comité de coordination des musulmans turcs de France CCMTF et la Fédération française des Associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles FFAIACA ont demandé aux élèves de retirer leur voile ostensible.

L’Union des Organisations Islamiques de France UOIF était d’abord favorable à la loi (fin 2003) mais a finalement écrit une lettre aux musulmans de France les invitant à se présenter à l’école dans la tenue de leur choix, Fouad Alaoui qualifiant cette loi d’inopportune.

La circoncision en Islam


La circoncision

 


Contrairement à la croyance populaire, la circoncision n’est pas une obligation pour le musulman, du moins, elle ne figure pas clairement dans le Coran. Par exemple, dans la
traduction du Coran par Kasimirski, on ne trouve pas le mot circoncision. Cette pratique est une tradition pré-islamique. Toutefois, tous les musulmans font circoncir leurs enfants…

La tradition

La sunna (tradition) encourage très vivement la circoncision. On trouve plusieurs hadiths (paroles ou actes du prophète) relatif à la circoncision. La raison que l’on rencontre le plus souvent est de marquer la descendance d’Abraham. Mais on trouve aussi toute sortes de raisons d’hygiène ou médicale.

Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit :
« La fitra (la nature primordiale) comporte cinq éléments – ou selon une variante, Il y a cinq choses conformes aux exigences de la fitra – : la circoncision, le fait de se raser le pubis, de se couper les ongles, de s’épiler les aisselles et de se tailler la moustache « .

Boukhari rapporte que le Prophète a dit : « Abraham se circoncit à l’âge de 80 ans »

La symbolique

Pour les musulmans, le rituel de la circoncision symbolise à la fois la descendance d’Abraham et l’entrée du circonci dans la oumma (communauté des croyants).

L’acte

La circoncision est pratiquée sur le jeune garçon, en général peu après la naissance et normalement avant la puberté. Elle consiste en l’ablation du prépuce, cette peau qui recouvre le gland. Elle se pratique sous anesthésie locale.

La médecine

Beaucoup d’ouvrages ou de sites internet justifient la circoncision, expliquant que c’est un acte bénéfique pour la santé.
Par exemple, sur le site internet http://www.islam-medecine.org on explique que des études ont montré que la circoncision diminue le risque de contamination par les maladies sexuellement transmissibles (MST).

L’opposition

Comme chez les juifs, il existe aujourd’hui en islam des opposants à la circoncision. Pour eux c’est une pratique barbare que l’on ne doit pas pratiquer car l’oeuvre de Dieu, le corps humain, est parfait.

On retrouve entre autre des auteurs :
– Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh (chrétien)
– Abdelhak Serhane (marocain)

Le divorce islamique officiel


Le divorce


Le divorce est reconnu par l’islam (contrairement au christianisme par exemple).
Un homme ou une femme divorcés peuvent donc se remarier. Mais on dit souvent en islam que le divorce est parmi les choses permises par Dieu, la plus détestée.



Qui demande la divorce ?

L’homme et la femme on le droit de demander le divorce


La garde des enfants

Pour toutes les écoles juridiques, la garde des jeunes enfants est toujours accordée à la mère si elle en a les moyens financiers. Pour les enfants plus âgés, les avis divergent.


Le mariage islamique officiel


Le mariage islamique officiel

 

Le choix de la femme

Les hommes musulmans peuvent épouser une non-musulmane, une juive ou une chrétienne ( Coran, Sourate 5, verset 5 ). le Prophète Muhammad (mahomet n’est pas le nom du prophète) (pbAsl) lui-même n’a pas épousé que des musulmanes (exemple : Marie la Copte).

Sourate 5 , verset 5. Vous sont permises, aujourd’hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d’entre les croyantes, et les femmes vertueuses d’entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur mahr, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d’amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l’au-delà, du nombre des perdants .


Le choix du mari

D’après le coran, le mari doit être un musulman. La femme musulmane ne peut pas être mariée à un chrétien ou à un juif ( Coran, Sourate 2 Verset 221 ).

Le tuteur ou wali

Le tuteur ou wali est l’homme musulman qui donne la femme à marier. On notera qu’un mahram (homme avec qui la femme ne peut se marier (père, frère, …)) peut ne pas être un wali dans le cas ou celui-ci est non musulman. Ainsi un père non musulman ne peut être considéré comme tuteur devant la loi islamique.

Pour une femme qui se marie pour la première fois, il faut obligatoirement l’accord du tuteur, qu’elle soit mineure ou majeure. Mais elle peut avoir un recours devant un juge (cadi) si le tuteur refuse son accord et qu’elle pense avoir des arguments valables. Si le mariage a été prononcé sans le tuteur, la validité du mariage dépend toujours de l’accord du tuteur.

Pour une femme qui à déjà été mariée (divorcée ou veuve) elle n’a pas besoin d’un tuteur pour se marier.

Le consentement de la femme

Le consentement de la femme est obligatoire, elle ne peut être mariée sans son consentement. Le silence de la femme est considéré comme son consentement. On rappelle à cette occasion ces deux hadiths :

« `Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) a dit : Je demandai à l’Envoyé d’Allah (pbAsl) si les vierges doivent être consultées par leurs parents au sujet de leur mariage. « Oui », répondit le Prophète. – « Mais, répliquai-je, si l’on demande son consentement à la vierge, elle aura honte et gardera le silence. » – « Eh bien, reprit-il, son silence sera un consentement ». Sahîh Muslim 2544

« Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (pbAsl) dit : « La femme ayant déjà été mariée (veuve ou divorcée) ne peut être donnée en mariage que sur son ordre ; la vierge ne peut être donnée en mariage qu’après qu’on lui ait demandé son consentement. » – « Et comment donnera-t-elle son consentement, ô Envoyé d’Allah ? », demandèrent alors les fidèles. – « En gardant le silence », répondit le Prophète. » Sahîh Muslim 2543

La dot – le douaire

La dot (mahr) est payée par le mari à la femme (et non aux parents de la femme). Elle peut jouir de cette dot à sa guise, le mari n’a aucun droit sur cette dot même en cas de divorce.

Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 4 :

3. […] Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s’il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise.

Par contre, le douaire peut servir à la femme pour acheter sa liberté.

Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 2 :

229. La répudiation peut se faire deux fois. Gardez-vous votre femme ? Traitez-la honnêtement ; la renvoyez-vous ? renvoyez-la avec générosité. Il ne vous est pas permis de garder ce que vous leur avez donné, à moins que vous ne craigniez de ne point observer les limites de Dieu (en vivant avec elles). Si vous craignez de ne point les observer, il ne résultera aucun péché pour aucun de vous, de tout ce que la femme fera pour se racheter. Telles sont les limites posées par Dieu. Ne les franchissez pas ; car qui franchit les bornes de Dieu est injuste.

Si la femme est répudiée avant d’avoir été touchée, et avant d’avoir reçu son douaire, elle devra tout de même recevoir quelque chose. Hamza Boubakeur précise que ‘Abû Hanîfa recommande de verser la moitié du douaire.

La polygamie

Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 4 :

    3. Si vous craignez d’être injustes envers les orphelins, n’épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu. Si vous craignez encore d’être injustes, n’en épousez qu’une seule ou une esclave. Cette conduite vous aidera plus facilement à être justes. Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s’il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise.

La polygamie (un mari avec plusieurs femmes) n’est pas une obligation, elle est un droit donné à l’homme. Toutefois, il n’est pas permit de prendre plusieurs femmes dans les deux cas suivants :

    – si l’on ne peut pas etre équitable avec chacune de ses femmes (temps consacré, biens…)
    – si la première femme a fait préciser dans le contrat de mariage qu’elle n’acceptait pas la polygamie de son mari. La seule solution pour le mari est alors de divorcer. (d’après les écoles juridiques sunnites sauf l’école hanafite)

Il est important de noter que certains pays musulmans ou à majorité musulmane ont interdit la polygamie :

  – Tunisie
    – Turquie

ou bien l’on rendu très compliquée :

    – Maroc

Le mariage et le travail de la femme en Islam

La femme peut travailler mais son travail ne doit pas remettre en cause la cohésion de sa famille et de son foyer. On sait que la première femme de Mahomet, Khadija était elle-même une riche commerçante.