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Comment faire la prière mortuaire ( Salat Janaza )


Comment faire la prière mortuaire
( Salat Janaza )

Un jour ou l’autre, chacun d’entre nous se retrouvera face à la mort, que ce soit une personne proche ou éloignée.

Mais sommes nous sur d’y être bien préparé ?
Que faire en cas de décès ?
Comment réagir et à qui s’adresser ?

Je vous propose grâce au site http://salat-janaza.com/ de suivre les différentes étapes qui succède à la mort d’un frère ou d’une soeur, et si vous avez besoin d’information supplémentaire, rendez-vous sur http://salat-janaza.com/

1- Le lavage du mort

2- L’enveloppement du corps dans un linceul

3- La description de la prière mortuaire

4 réflexions au sujet de “Comment faire la prière mortuaire ( Salat Janaza )”

  1. Bonjour,
    Mon mari est décédé récemment, et je ne suis que débutante dans l’apprentissage des prières en phonétique.
    Et mon mari a été emporté par sa maladie auto-immune avant de pouvoir m’apprendre tous ce qu’il fallait comme un musulman ordinaire de tous les jours.
    C’est la raison pour laquelle je vous demande s’il vous plaît de bien vouloir me répondre car je suis perdue car je ne comprends pas l’arabe mais j’apprends et c’était mon souhait d’apprendre phonétiquement comme une vraie musulmane arabe. Donc :
    – quels prières on fait quand on va le voir à la morgue en attendant qu’il soit enterré ? – quels prière le jour de l’enterrement ?
    – je voudrai savoir quels prières faire quand j’irais le voir sur sa tombe ?
    – quels sont les douhas que l’on peut faire ?
    Merci d’avance de votre aide.
    A bientôt.

  2. Salam aleykoum,

    Pour commencer, il y aura une prière qui sera faites, inch Allah, à la mosquée pour votre mari, c’est salat janaza, ensuite :

    Question :
    Est-ce que la visite des cimetières est permise pour les femmes ?

    Réponse :

    Dans un hadith authentique, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a maudit les visiteuses des tombes.

    Ce sont les hadiths rapportés par Ibn cAbbâs, Abû Hurayra et Hassân ibn Thâbit al-Ansârî, qu’Allah les agrée.

    Les savants en ont déduit que la visite pour les femmes est interdite, car le fait de maudire implique l’interdiction, et même plus qu’interdit, car cet acte fait partie des péchés majeurs.

    En effet, selon les savants, toute désobéissance faisant l’objet d’une menace ou d’un bannissement est compté parmi les péchés majeurs.

    Par conséquent, la visite des tombes pour les femmes n’est pas seulement déconseillée, mais interdite.

    La cause, et Allah est Plus Savant, est qu’elles sont, en général, peu patientes, ce qui peut entraîner de leur part des désobéissances, et de plus, elles sont une source de séduction.

    Par conséquent, leur visite aux tombes et leur participation aux convois funèbres peuvent séduire les hommes et elles peuvent être séduites par les hommes.

    Mais la Loi islamique universelle est venue pour couper court aux moyens qui incitent à la corruption et à la séduction.

    Ceci est la miséricorde d’Allah pour Ses serviteurs, qu’Il soit Exalté.

    Dans un autre hadith, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

    « Je n’ai pas laissé une source de séduction pire que les femmes. » [1]

    Donc, il faut couper court à tous les moyens incitant à ce moyen de séduction.

    Parmi ces moyens, la Loi islamique a interdit aux femmes de sortir sans vêtement conforme aux textes, et les a obligées à obéir à leur mari, de même, elle a interdit le tête-à-tête entre femme et homme avec lequel elle peut se marier, ainsi que le fait de voyager sans Mahram.

    Tout ceci a été instauré pour prévenir la séduction.

    L’avis de certains jurisconsultes selon lequel les femmes peuvent visiter la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et de ses Compagnons est un avis dépourvu de preuves, car l’interdiction porte sur toutes les tombes en général.

    Par contre, la visite des tombes est recommandée aux hommes, mais sans qu’elle soit le but de leur voyage, conformément au hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

    « Visitez les tombes, car elles vous rappellent l’au-delà. » [2]

    Mais il n’est pas permis de voyager dans le seul but de visiter les tombes.

    Par contre, il est permis de voyager dans le but de visiter les trois mosquées.

    En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

    « Il n’est pas permis de voyager dans le but de visiter les mosquées, excepté les trois : la mosquée al-Haram (la Mecque), ma mosquée (Médine) et la mosquée al-Aqsâ (Jérusalem). » [3]

    Une fois que le musulman a visité la mosquée du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, il la fait suivre de la visite des tombes du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de ses Compagnons, des martyrs du cimetière al-Baqî’ et la mosquée Qubâ, sans avoir à effectuer un voyage.

    Par contre, s’il réside à Médine, il lui est permis de visiter la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de ses Compagnons, du cimetière al-Baqî’ et la mosquée Qubâ.

    Mais, effectuer un voyage dans le seul but de visiter ces lieux n’est pas permis, selon l’avis le plus sûr des savants, conformément au hadith :

    « Il n’est pas permis de voyager dans le but de visiter les mosquées, excepté les trois : la mosquée al-Haram (la Mecque), ma mosquée (Médine) et la mosquée al-Aqsâ (Jérusalem). »

    Par contre, s’il décide de visiter la mosquée du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, la visite de sa tombe et des autres peuvent être inclues dans ce voyage.

    Quand il arrive à la mosquée, il prie le nombre de Rakcât qu’il peut, rend visite à la tombe du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et à celles de ses deux Compagnons (Abû Bakr et ‘Umar, qu’Allah les agrée) ; il récite la prière sur le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, il fait des invocations pour le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, puis salue et fait des invocations pour Abû Bakr, qu’Allah l’agrée, puis pour cUmar, qu’Allah l’agrée, ceci conformément à la Sunna.

    De même, quand il visite les autres villes, comme Damas, Le Caire, Riyadh ou autre, il est recommandé d’aller visiter les tombes, puisque c’est une source d’exhortation, de rappel et de bienfaisance envers les morts, en faisant des invocations et en implorant la miséricorde d’Allah sur eux, s’ils sont musulmans. En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Visitez les tombes, car elles vous rappellent l’au-delà. » [4]

    Il enseignait à ses Compagnons, lors de la visite des tombes, de dire :

    « Que le salut soit sur vous, ô gens de ces demeures, parmi les croyants et les musulmans, et nous allons, si Allah le veut, vous rejoindre. Nous demandons à Allah le salut pour nous et pour vous. Qu’Allah accorde Sa grâce à ceux qui sont morts avant nous et à ceux qui vont les suivre. » [5]

    Ceci est la Sunna (c’est-à-dire que l’objet de son voyage ne doit pas être la visite des tombes).

    De même, il ne doit pas invoquer les morts mais il doit invoquer Allah, car ceci est un acte de polythéisme et d’adoration voué à autre qu’Allah, et Allah l’a interdit à Ses serviteurs (traduction rapprochée) :

    « Les mosquées sont consacrées à Allah : n’invoquez donc personne avec Allah. » [6]

    Il a dit aussi, qu’Il soit Exalté (traduction rapprochée) :

    « Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d’un noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n’entendent pas votre invocation ; et même s’ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé. » [7]

    Allah montre qu’invoquer les morts est un acte de polythéisme et d’adoration d’autre chose en dehors de Lui.

    Dans le même sens, on lit la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

    « Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence], aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. » [8]

    Allah qualifie cette invocation de mécréance ; c’est pourquoi le musulman doit y prendre garde.

    De même, il incombe aux savants d’expliquer aux gens ces notions, afin de les mettre à l’abri du polythéisme, car beaucoup de gens, quand ils passent devant une tombe vénérée, implorent du mort le secours, lui demande la guérison, la victoire, et ceci constitue un acte de grand polythéisme, qu’Allah nous en préserve.

    En effet, c’est à Allah que l’on demande tout cela, et non aux morts ou autres créatures.

    Par contre, on peut demander aux vivants ce qui leur est possible de faire, à condition qu’il soit présent et entende la requête ou la lise, comme par exemple, demander de l’aide aux gens pour construire une maison, car il existe entre eux une relation d’amitié ou d’entraide.

    Cela est permis, comme Allah, qu’Il soit élevé, le rapporte dans le récit de Mûssâ (traduction rapprochée) :

    « L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. » [9]

    Par contre, si tu demandes à un mort, un absent ou à un objet comme les idoles, de guérir un malade, de l’assister pour combattre les ennemis ou tout autre service, cela fait partie du polythéisme majeur.

    De même, demander à un être vivant présent un service qui n’est que du pouvoir d’Allah, Exalté, fait partie du polythéisme.

    Invoquer un absent signifie que l’on croit qu’il connaît l’invisible ou entend l’invocation, même s’il est loin.

    Cette croyance est évidemment fausse et entraîne la mécréance de celui qui y croit.

    Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

    « Dis : « Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah ». » [10]

    Lorsque l’on croit que cette personne que l’on invoque possède des pouvoirs qui lui permettent de gérer l’univers, c’est-à-dire qu’il accorde la subsistance à qui il veut et en prive qui il veut, à l’instar de certains ignorants qui nomment certaines personnes Walî (bien-aimé, proche d’Allah), on a commis un acte de polythéisme dans la Seigneurie (Rububiyya) d’Allah, et c’est pire encore que le polythéisme des adorateurs des idoles.

    Par conséquent, la visite des morts qui est permise est une visite de bienfaisance, une occasion pour invoquer la miséricorde pour eux, un rappel pour soi et une préparation pour l’au-delà : tu te rappelles que tu vas mourir comme eux, ce qui t’incite à te préparer pour l’au-delà, à invoquer Allah pour tes frères musulmans morts, à implorer pour eux la miséricorde et le pardon. C’est cela la sagesse que l’on tire de la visite des tombes autorisée.

    Et Allah est Celui Qui accorde la réussite.

    [1] Al-Bukhârî dans le chapitre du mariage (5096), Muslim dans le chapitre du rappel (2740).
    [2] Muslim dans son Sahîh dans le chapitre des funérailles (108-976).
    [3] Al-Bukhârî dans le chapitre du mérite de la prière (1197), Muslim dans le chapitre du pèlerinage (827).
    [4] Muslim dans le chapitre des funérailles (108-976).
    [5] Muslim dans le chapitre des funérailles (974-975).
    [6] Les Djinns, v. 18.
    [7] Le Créateur, v. 13-14.
    [8] Les Croyants, v. 117.
    [9] Le Récit, v. 15.
    [10] Les Fourmis, v. 65.

    Fatwa de cheikh Ben Baz.
    Majmuc Fatâwâ wa Maqâlât Mutanawicat, tome 5, page 332-335
    copié de salat-janaza.com

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    « – Troisièmement : l’autorisation que le Prophète صلى الله عليه وسلم a adressé aux femmes dans deux hadiths que la Mère des croyants, ‘Aïcha a retenus pour nous :

    ‘Abdoullah Ibn Abi Moulaykah rapporte en effet que :

    « ‘Aïcha revint un jour du cimetière. Je lui dis alors : « Ô mère des croyants ! D’où reviens-tu ? » « De la tombe de ’Abdourrahmane Ibn Abi Bakr », dit-elle. Je lui demandais : « Le Messager d’Allah n’avait-il pas interdit de visiter les tombes ? » Elle répondit alors : « Effectivement. Par la suite, il a ordonné de les visiter. » [1]

    Une autre version mentionne, toujours selon ‘Aïcha que :

    « le Messager d’Allah autorisa de visiter les tombes. »

    [1] Rapporté par Al-Hakim (1/376) et, d’après lui, par Al-Bayhaqi (4/78). Rapporté également par Ibn ’Abdoul-Bar dans At-Tamhid (3/233) […].
    L’autre version figure chez Ibn Madjah (1/475)

    Je préciserai ici qu’Al-Hakim s’est tu à son sujet, qu’Adh-DHahabi l’a jugé « authentique » et qu’Al-Boussiri en a dit dans Az-Zawa-id (1/988) : « Sa chaîne de rapporteurs est authentique et ses rapporteurs sont de confiance ». Et il est effectivement tel que l’ont jugé ces deux derniers.
    Par ailleurs, Al-Hafidh Al-’Iraqui en a dit dans Takhridj Al-Ihya (4/418) : « Rapporté par Ibn Abi Ad-Douniya dans Al-Qoubour et par Al-Hakim sur la base d’une chaîne de rapporteurs solide. »

    [Puis le chaykh répond à une objection émise par Ibn Al-Qayyim sur ce hadith et parle par la suite de l’authenticité du hadith] »

    « Les rites funéraires et leurs innovations » de cheikh Al-Albânî
    copié
    Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz
    Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany

    • Salam aleykoum, Tout d’abord, mes sincère condoléences et qu’Allah l’accepte en son paradis et lui allège les supplice de la tombe.

      Voici ce que j’ai trouvé :

      Prier en faveur d’une personne décédée…

      Question: Lorsqu’un(e) musulman(e) décède, qu’a t on le droit de faire pour lui ? Peut-on par exemple implorer la Miséricorde d’Allah en sa faveur ? Par ailleurs, peut-on envoyer pour un(e) défunt(e) les récompenses des actes de bien que nous faisons ?

      Réponse: Il est non seulement permis mais préconisé d’implorer le pardon, la grâce et la miséricorde d’Allah en faveur des personnes qui sont décédées. C’est d’ailleurs ce que nous faisons tous durant la prière mortuaire qui est accomplie pour nos défunts… Il y a aussi de nombreuses références qui mentionnent des invocations qui ont été faites (ou conseillées) par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) ou des Compagnons (radhia Allâhou anhoum), après le décès d’un(e) musulman(e). En voici quelques unes:

      – Quand le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) avait fermé les yeux de Abou Salma (radhia Allâhou anhou) après sa mort, voici l’invocation qu’il avait faite en sa faveur:

      « Mon Dieu, pardonne à Abou Salma (radhia Allâhou anhou) et place-le à un rang élevé, parmi ceux qui ont été guidés. Sois son remplaçant auprès des membres de sa famille qui sont demeurés en vie, pardonnes-nous ainsi qu’à lui, Ô Maître des mondes, et fais de sa tombe un endroit spacieux et lumineux. »

      (Mouslim)

      – Oummé Salma (radhia Allâhou anha) rapporte du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):

      « Quand vous êtes en présence du malade ou du mort, n’invoquez que le bien car les anges disent « Âmine » à tout ce que vous dites. »

      (Mouslim)

      – Aïcha (radhia Allâhou anha) rapporte ces propos du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):

      « Chaque fois qu’un groupe d’une centaine de musulmans assiste à la prière d’un (musulman) défunt et que chacun d’eux intercède pour lui, l’intercession est toujours acceptée. »

      (Mouslim)

      – Il est rapporté par Abdoul Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou) que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) récitait l’invocation suivante lors de la prière mortuaire:

      « Mon Dieu, pardonne-lui, fais-lui miséricorde, accorde-lui Ton pardon et montre-Toi indulgent à son égard. Accueille-le avec bienveillance, fais de sa tombe une demeure spacieuse et purifie-le en usant de l’eau, de la neige et de la grêle. Purifie-le de ses fautes ainsi que Tu purifies une tunique blanche de la souillure. Accorde-lui en échange une demeure meilleure que la sienne, un conjoint meilleur que le sien et introduis-le au Paradis. Préserve-le du châtiment de la tombe et du feu infernal. »

      (Mouslim)

      – Ousmân (radhia Allâhou anhou) rapporte que Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam), lorsqu’on avait fini d’enterrer un mort, se tenait près de sa tombe et disait:

      « Demandez pardon pour votre frère et demandez à Allah de l’affermir car en ce moment même on l’interroge. »

      (Abou Dâoûd)

      – Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) rapporte ces propos du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):

      « Quand l’homme vient à mourir, ses œuvres cessent à l’exclusion de trois d’entre elles: une aumône dont le profit demeure, une science dont les fruits sont encore perceptibles ou un enfant pieux qui invoque (Allah) en sa faveur. »

      (Mouslim)

      Tous ces éléments montrent clairement qu’il est du devoir du musulman et de la musulmane d’implorer Allah en faveur des frères et sœurs décédées. Il s’agit là en quelque sorte d’une intercession de notre part en leur faveur, acte que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) a lui même fortement encouragé. Par ailleurs, lorsqu’on implore Allah en faveur du défunt, on doit toujours demander ce qu’il y a de meilleur, c’est à dire qu’il soit préservé du châtiment de la tombe, qu’il soit pardonné, gracié et admis au paradis sans avoir jamais à goûter au châtiment de l’enfer.

      Par ailleurs, il y a unanimité entre les savants qu’il est permis d’offrir les récompenses des aumônes à une personne défunte. Cet avis unanime repose notamment sur le Hadith suivant.

      Aïcha (radhia Allâhou anha) rapporte qu’un homme demanda au Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) :

      « Ma mère est morte subitement et il me semble que si elle avait pu parler elle aurait fait une aumône. Aura-t-elle une récompense si je fais une aumône à sa place ? »

      – « Oui », répondit le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam).

      (Boukhâti et Mouslim)

      Il est également possible de faire parvenir à une personne défunte les récompenses du pèlerinage, comme l’indique le Hadith suivant:

      Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou) rapporte qu’une femme de la tribu des « Djouheïna » vint vers le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) et dit: « Ma mère avait fait le vœu d’accomplir le pèlerinage et elle est morte sans le faire. Puis-je l’accomplir de sa part ? » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit en ce sens: « Fais le. Dis-moi , si ta mère avait une dette, aurais-tu payée celle-ci ? Acquittez-vous en. Allah est le plus en droit à cela. » (Boukhâri)

      En ce qui concerne les autres bonnes actions purement physiques telles que la prière, le jeûne et la récitation du Qour’aane, les savants divergent sur la question de savoir si on peut ou non offrir la récompense de ces actes à une personne décédée…

      Un grand nombre de savants (notamment ceux de l’école hanafite, hambalite et une partie des châféites et des mâlékites, notamment ceux des générations suivantes) sont d’avis qu’il est tout à fait permis de le faire.

      Pour la Salât, ils se basent sur cette Tradition:

      Un homme demanda: « Ô Envoyé d’Allah, j’avais des parents envers qui je me comportais bien quand ils étaient vivants. Comment puis-je continuer à bien agir envers eux après leur mort ? » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit en ce sens: « Parmi le bon comportement après la mort, il y a le fait que tu accomplisses des Salâhs pour eux, en sus de tes prières, et que tu jeûnes pour eux, en sus de tes jeûnes. » (Dâr Qoutniy)

      Pour le jeûne, cela est évoqué dans le Hadith suivant:

      Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou) rapporte, qu’une fois, un homme vint rencontrer le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) et lui dit: « Ô Messager d’Allah, ma mère est décédée et elle avait encore un mois de jeûne à faire. Puis-je le faire de sa part ? » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lui demanda: « Si ta mère avait laissé une dette, l’aurais-tu remboursée pour elle ? » Il répondit par l’affirmative. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit alors: « La dette (qu’elle a envers) Allah est plus en droit d’être acquittée. » (Boukhâri et Mouslim)

      Pour la récitation du Qour’aane, il existe au moins deux Traditions, qui sont cependant qualifiés de « Dhaïf » (faibles). Sur ce point précis, les savants ont surtout établi leur avis par analogie par rapport à ce qui a été évoqué pour les autres bonnes actions: Comme il est possible d’envoyer les récompenses de ces œuvres pies pour le défunt, il en est de même pour la récompense liée à la récitation du Qour’aane. A noter que certains savants précisent qu’il convient de faire suivre la lecture du Qour’aane d’invocations dans lesquelles on implore Allah pour qu’il fasse parvenir le mérite de ce qui a été lue à la personne décédée.

      D’autres savants (tels que l’Imâm Ach Châféi r.a. et l’Imâm Mâlik r.a., ainsi que les juristes de leur école respective) sont d’avis qu’on ne peut faire parvenir à une personne décédée les récompenses de la Salât, du jeûne ou la récitation du Qour’aane. Ibné Qayyim r.a. mentionne, dans son excellent ouvrage intitulé « Ar Roûh », de nombreux arguments tirés du Qour’aane et des Hadiths ainsi que des arguments rationnels qui sont présentés de la part des savants qui sont de cet avis. Cependant, il s’attache ensuite à répondre de façon méthodique et brillante à chacun de ces arguments.

      (Réf: « Al Fiqh oul Islâmiy », « Fiqh ous Sounnah », « Al Moughniy », « Ar Roûh »)

      Wa Allâhou A’lam !

      Et Dieu est Plus Savant !

      invocation Pour Les condoléances
      Inna li-l-lâhi mâ akhadha wa li-l-lâhi mâ actâ, wa kullu shay’in cindahu bi-ajalin musammân… Fa-l-tasbir wa-l-tahtasib.

      Aczama l-lâhu ajraka, wa ahsana cazâ’ka, wa ghafara li-mayyitika.

      « Certes à Allah appartient ce qu’Il a repris et c’est à Lui aussi qu’appartient ce qu’Il a donné, et chaque chose pour Lui a un terme fixé à l’avance… Sois endurant et espère la récompense d’Allah.

      Qu’Allah accroisse ta rétribution, t’accorde les meilleures condoléances et pardonne à ton défunt. »

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