Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenez de la selle, ou avez touché à des femmes et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution un sol sain pour en passer sur votre visage et vos mains. Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais vous épurer, parfaire sur vous son bienfait, escomptant que vous en aurez gratitude (sourate 5, verset 6).
Vous qui croyez, n’approchez la prière ni en état d’ivresse, avant de savoir ce que vous dites, ni en état d’impureté, sauf quand vous êtes en chemin, avant d’avoir pratiqué une ablution majeure, sauf si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenant de déféquer, ou ayant touché à une femme, sans trouver d’eau: dans ce cas, recourez à un sol sain, effleurez-en votre figure et vos mains (sourate 4, verset 43).
Sous-chapitre 12
Sur le fait de commercer avec sa femme une deuxième fois et sur celui qui commerce avec ses épouses après avoir fait une seule fois les ablutions majeures.
HADITH 00267
D’après Ibrahim ben Muhammad ben al-Muntachir, son père dit : Je les (les propos d’ibn Umar citées dans le hadith 270) rapportai à Aicha qui dit : « Que Dieu fasse miséricorde à Abu Abd-ar-Rahman ! J’embaumais le Messager de Dieu qui commerçait ensuite avec ses épouses. Le lendemain matin l’odeur du baume persistait encore alors qu’il était en état d’ihrâm. »
HADITH 00268
Selon Mu’âdh ben Hichâm, son père rapporte que Qatâda dit : Annas ben Mâlik nous a rapporté qu’en une seule heure de la journée ou de la nuit, le Prophète commerçait avec toutes ses femmes. Elles étaient onze.
« Pouvait-il faire cela ? » demandai-je à Anas.
« Nous disions », répondit-il,
« qu’on lui avait donné la force de trente homme. »
De Said, de Qatâda, dit que Anas leur avait rapporté qu’il s’agissait plus de neuf femmes.