Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenez de la selle, ou avez touché à des femmes et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution un sol sain pour en passer sur votre visage et vos mains. Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais vous épurer, parfaire sur vous son bienfait, escomptant que vous en aurez gratitude (sourate 5, verset 6).
Vous qui croyez, n’approchez la prière ni en état d’ivresse, avant de savoir ce que vous dites, ni en état d’impureté, sauf quand vous êtes en chemin, avant d’avoir pratiqué une ablution majeure, sauf si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenant de déféquer, ou ayant touché à une femme, sans trouver d’eau: dans ce cas, recourez à un sol sain, effleurez-en votre figure et vos mains (sourate 4, verset 43).
Sous-chapitre 20
Sur celui qui se lave tout nu, seul, dans un lieu retiré et sur celui qui se cache des regards. Rester caché des regards est meilleur.
Bahz, de son père, de son grand-père, rapporte que le prophète avait dit :
« Dieu a plus de droit que les hommes quant à être pudique envers Lui.«
HADITH 00278
D’après Abu Hurayra, le prophète dit :
« Les Israélites avaient l’habitude de se laver tout nus, les uns regardaient aux autres. Quant à Moïse, il se lavait tout seul; ce qui les poussa à dire : Par Dieu ! rien n’empêche Moïse de se laver avec nous sinon qu’il a une hernie testiculaire. Une fois, Moïse avant de commencer à se laver, posa son vêtement sur une pierre. Et celle-ci de prendre la fuite en emportant le vêtement. Moïse se mit alors à la poursuivre en criant : Mon vêtement ! ô pierre ! et ce jusqu’au moment où les Israélites purent voir Moïse. Par Dieu ! se dirent-ils, Moïse n’est atteint d’aucune infirmité. Quant à Moïse, il prit son vêtement et commença à frapper la pierre.«
Abu Hurayra dit : « Par Dieu ! Ces coups laissèrent sur la pierre six ou sept traces. »
HADITH 00279
D’Abu Hurayra, du Prophète :
« Tandis que Ayyûb (job) était en train de se laver tout nu, tombèrent sur lui, tout à coup, des bâtonnets en or, d’où il se mit à les ramasser dans son vêtements. Son Seigneur l’appela alors : O Ayyûb ! ne t’ai-je pas assez enrichi pour que tu te passe de ce que tu vois là ? Certes oui, reconnut Ayyûb, mais je jure par Ta puissance que je ne peux me passer de Ta bénédiction !«
Rapporté aussi par Ibrahim, de Mûsa ben Uqba, de Safwân, de Ara ben Yasâr, d’Abu Hurayra, du Prophète qui dit : « Tandis que Ayyûb se lavait tout nu…«