Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenez de la selle, ou avez touché à des femmes et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution un sol sain pour en passer sur votre visage et vos mains. Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais vous épurer, parfaire sur vous son bienfait, escomptant que vous en aurez gratitude (sourate 5, verset 6).
Vous qui croyez, n’approchez la prière ni en état d’ivresse, avant de savoir ce que vous dites, ni en état d’impureté, sauf quand vous êtes en chemin, avant d’avoir pratiqué une ablution majeure, sauf si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenant de déféquer, ou ayant touché à une femme, sans trouver d’eau: dans ce cas, recourez à un sol sain, effleurez-en votre figure et vos mains (sourate 4, verset 43).
Sous-chapitre 21
Sur le fait de se dérober aux regards des gens pendant les ablutions majeures
HADITH 00280
D’après Abu an-Nadhr, l’affranchi de Umar ben Ubayd-ul-Lâh, Abu Murra, l’affranchi d’Um Hâni bent Abu Tâlib, l’informa avoir entendu Um Hani bent Abu Tâlib dire :
« En l’an de la Victoire, je partis trouver le Messager de Dieu. En arrivant, je le trouvai en train de faire des ablutions majeures tandis que Fatima le cachait des regards. »
« Qui est cette femme ? » demanda-t-il.
« C’est moi, Um Hâni », répondis-je
HADITH 00281
Maymûna dit : « Je cachais des regards le Prophète au moment où il faisait des ablutions majeures à cause de la janaba. Il se lava les mains, puis de sa main droite, il versa de l’eau dans sa gauche, se lava les parties intimes et les endroits touchés par l’impureté avant de se frotter la main sur le mur (ou : le sol). Après quoi, il fit des ablutions mineures similaires à celles de la prière, et ce en exceptant les pieds. Il répandit ensuite de l’eau sur son corps, changea de place et se lava les pieds. »
Al-Amach a été suivi aussi par Abu Awâna et ibn Fudayl au sujet du fait de se dérober aux regards.