Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenez de la selle, ou avez touché à des femmes et ne trouviez pas d’eau, utilisez en substitution un sol sain pour en passer sur votre visage et vos mains. Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais vous épurer, parfaire sur vous son bienfait, escomptant que vous en aurez gratitude (sourate 5, verset 6).
Vous qui croyez, n’approchez la prière ni en état d’ivresse, avant de savoir ce que vous dites, ni en état d’impureté, sauf quand vous êtes en chemin, avant d’avoir pratiqué une ablution majeure, sauf si vous êtes malades, ou en voyage, ou revenant de déféquer, ou ayant touché à une femme, sans trouver d’eau: dans ce cas, recourez à un sol sain, effleurez-en votre figure et vos mains (sourate 4, verset 43).
Sous-chapitre 24
Sur le fait que celui qui est en état de janaba sort de chez lui et marche dans le souk ou ailleurs
Atâ rapporte : Celui qui est en état de janaba peut se faire appliquer des ventouses, se couper les ongles et les cheveux, et ce même s’il n’a pas fait des ablutions mineures.
HADITH 00284
Qatâda dit : Anas ben Mâlik rapporta à Qatâda que le Prophète commerçait avec ses épouses en une seule nuit. Il avait alors neuf épouses.
HADITH 00285
Abu Hurayra dit : Une fois, le Messager de Dieu me croisa alors que j’étais en état de janaba. Il me tint par la main et moi de marcher avec lui jusqu’au moment où il s’assit. Là, je m’esquivait, me rendis à l’endroit où je séjournais et je fis des ablutions majeures. A mon retour, je trouvai le Prophète encore assis. Il me dit :
« Mais où étais-tu ? ô Abu Hir ! »
Je le mis au courant et lui de s’écrier :
« Gloire à Dieu ! Ô Abu Hir ! le corps du Croyant ne peut être une impureté.«