Ils t’interrogent sur les menstrues. Dis : C’est une affections. Eloignez-vous des femmes en cours de menstruation. N’approchez d’elles qu’une fois purifiées. Quand elles seront en état, allez à elle par où Dieu l’a pour vous décrété. Dieu aime les enclins au repentir. Il aime les scrupuleux de pureté. (sourate 2, verset 222)
Sous-chapitre 23
Sur le fait que la femme ayant ses menstrues assiste à la prière des deux Fêtes et aux invocations des musulmans, et ce en s’écartant du musalla
HADITH 0324
Hafsa dit : Nous avions l’habitude d’empêcher nos jeunes filles nubiles de se rendre à la prière des deux Fêtes, lorsqu’un jour arriva une femme qui se rendit au palais des béni Khalaf (ce palais se trouvait à al-Basorah, et était du nom de Talha ben Abd-ul-Lâh ben Khalaf). Elle rapporta que l’époux de sa soeur avait participé avec le Prophète à douze expéditions. « Quant à ma soeur », dit la femme, « elle était avec lui dans six de ses expéditions. » Sa soeur avait dit : « Nous soignons les blessés et nous nous occupions des malades. »
Elle Ajouta :
« Ma soeur avait interrogé le Prophète en disant : Y a-t-il un inconvénient que l’une de nous ne sorte pas au musalla lorsquelle n’as pas de voile ? »
« Que sa compagne lui prête l’un de ses voiles et qu’elle assiste aux oeuvres de bienfaisance et aux invocations des musulmans ! » avait répondu le Prophète
A l’arrivée d’Um Atiyya, je l’interrogeai :
« As-tu entendu le Prophète dire cela ? »
« Que mon père puisse être sacrifié pour lui ! » dit-elle,
A chaque fois qu’Um Atiyya citait le nom du Prophète, elle disait :
« Que mon père puisse être sacrifié pour lui ! »
« J’ai entendu le Prophète dire : Que les jeunes filles nubiles, celles gardées loin des regards ( ou : les jeunes filles nubiles qu’on garde loin des regards ) et celles qui ont leur menstrues sortent… Qu’elles assistent aux oeuvres de bienfaisance et aux invocations des croyants. Mais pour celles qui ont leurs menstrues, elles doivent se mettre à l’écart du musalla.«
Hafsa : je dis alors :
« et celles qui ont leurs menstrues ! »
« N’assistent-elles pas à Arafa et à tel et tel rites du pèlerinage ? » répondit Um Atiyya