Sous-chapitre 56
Sur le sommeil de la femme dans la mosquée
HADITH 0439
Aicha : Il y avait une esclave noire qui appartenait à un clan arabe. Affranchie, elle continua à vivre avec les membres de ce clan. Mais voilà qu’un jour une petite du clan sortit portant une ceinture en cuir rouge qu’elle posa (ou : qui tomba d’elle) et qui fut prise par un milan. Et après de vaines recherches, les hommes du clan accusèrent l’esclave et cherchèrent même dans sa partie intime de devant. Tout d’un coup, le milan revint et jeta la ceinture, ce qui poussa la femme à dire :
« Eh bien ! voici la chose pour laquelle vous m’avez accusée alors que j’étais innocente. »
Après cet incident, reprit Aicha, cette femme vint voir le Messager de Dieu et déclara sa conversion à l’islam. Elle avait après cela une tente (ou : une petite tente) à l’intérieur de la mosquée. Elle venait des fois chez moi me raconter quelques histoires. Et, à chaque fois, elle citait ce poème :
« Le jour de la ceinture était un signe émanant de Dieu.
N’est-ce pas Lui qui m’avait sauvée de la cité incrédule ? »
Mais qu’as-tu, lui dis-je, à reprendre toujours ce poème lorsque tu prends place avec moi ? Et c’est en me répondant qu’elle m’avait raconté l’histoire.