Sous-chapitre 69
Sur le fait de citer, vente et achat, sur le minbar de la mosquée
HADITH 0456
D’après Amra, Aicha dit que Barira était venue lui demander de l’aider dans sa mukataba ( affranchissement moyennant un pécule ) , Aicha lui avait alors dit : « Si tu veux, je donnerai le pécule à tes maitres, à condition que le droit de patronage m’appartienne. »
Quant aux maitres, ils avaient refusé la proposition de Aicha en lui disant :
« Si tu veux, tu lui donnes ce qui reste du pécule, ( Dans une autre version, Sufyan rapporte : Si tu veux, tu l’affranchis… ) , à condition que le droit de patronage nous appartienne. »
A la venue du Messager de Dieu, Aicha lui avait rappelé l’affaire. Sur ce, il lui avait dit :
« Achète-la puis affranchis-la ! Le droit de patronage appartient à celui qui affranchit.«
Après cela, le Messager de Dieu s’était mis sur le minbar, ( Dans une autre occasion Sufyan rapporta ceci : Après cela, le Messager de Dieu était montée sur le mintar ) , et avait dit :
« Comment se fait-il que certain gens posent des conditions qui n’existent pas dans le Livre de Dieu ? Celui qui pose une condition ne se trouvant pas dans le Livre de Dieu, sa condition est nulle, même si cette condition est stipulée cent fois.«
Ali : De Yahya, de Abd-al-Wahab (de Yahya, de Amra…) et de Jafar ben Awn, de Yahya qui dit : « J’ai entendu Amru dire : j’ai entendu Aicha…
Ce hadith est rapporté aussi par Malik (de Yahya, de Amra : Barira…) mais il ne cite pas : « il était monté sur le minbar. »