Sous-chapitre 109
Sur le fait que la femme enlève quelque impureté de dessus l’orant
HADITH 0520
Abd-ul-Lah dit : Tandis que le Messager de Dieu était en train de prier près de la Ka’ba, un groupe de Quraychites étaient assis dans leur assemblée. L’un d’eux dit :
« Ne voyez-vous pas l’ostentation de cet homme ? Lequel d’entre vous peut se diriger aux chamelles des béni Un tel et chercher un mélange de tripes, de sang et de menbranes foetales puis attendre qu’il (le Prophète) se prosterne et les jeter entre ses épaules ? »
Et le plus misérable d’entre eux s’élança et apporta la chose. Il attendit jusqu’à ce que le Messager de Dieu se prosternât puis posa le mélange entre ses épaules. Le Prophète resta prosterné. Quant aux Guraychites, ils se mirent à rigoler en se dandinant. Entre temps, un certain homme alla informer Fatima (Que la paix soit sur elle); elle était encore jeune. Elle arriva en courant, le Prophète était encore prosterné.
Elle enleva la saleté, se tourna aux Quraychites en commençant à les insulter. Quant au Messager de Dieu, il continua sa prière; et l’ayant terminée il dit :
« Seigneur ! charge-Toi de Quraych ! Seigneur ! charge-Toi de Quraych !«
puis il précisa les noms :
« Seigneur ! Charge-Toi de Amru ben Hicham, de Utba ben Rabia, de Chayba ben Rabia, d’al-Walid ben Utha, de Umayya ben Khalaf, de Uqba ben Abu Mu’ayt et de Umara ben al-Walid !«