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L’eau est un élément indispensable à la vie. Qui pourrait vivre un jour sans eau ? Qui pourrait passer des heures et des heures à chercher de l’eau ? Qui pourrait penser un instant risquer sa vie pour trouver de l’eau ?
S’il est aussi simple pour nous d’avoir de l’eau à la maison, c’est le parcours du combattant pour bon nombre de personnes d’autant plus que l’eau est centrale dans la vie de tous les jours.
Qui dit Eau dit Santé 2,5 milliards de personnes manquent d’installations sanitaires de base et plus de 800 millions de personnes boivent encore de l’eau insalubre.
La situation est particulièrement préoccupante en Afrique Subsaharienne, où 6 habitants sur 10 n’ont pas accès à des toilettes décentes. Puisqu’ils ne sont pas stockés dans un endroit clos, ni évacués loin des lieux d’habitation pour être traités, les excréments, qui sont des réservoirs à microbes, se disséminent dans l’environnement. Les microbes se propagent partout : pollution des cours d’eau, infiltration dans les sols, propagation par les mouches et par les personnes.
Cette ingestion ou ce contact avec une eau polluée par les excréments a des impacts graves sur la santé. Les maladies dont la transmission est directement liée au contact entre les personnes et les excréments (comme le choléra, la typhoïde) sont responsables de nombreux décès. Chaque année, la diarrhée tue environ 760 000 enfants de moins de cinq ans, soit plus de 2 000 par jour.
Parmi ses programmes d’accès à l’eau et l’assainissement, le SIF travaille sur plusieurs volets
Qui dit Eau dit Education Le manque d’eau salubre et d’assainissement a de nombreuses répercussions. Les enfants – et en particulier les filles – sont privés de leur droit à l’éducation parce qu’ils doivent passer du temps à aller chercher de l’eau ou ne vont pas à l’école du fait du manque d’installations sanitaires adéquates et non mixtes.
Au Maroc, depuis 3 ans maintenant, nos équipes rénovent de nombreuses écoles situées en zone rurale afin de leur donner accès à de l’eau potable et des structures sanitaires adéquates. Grâce à ce projet, les filles retrouvent leur dignité car l’accès aux toilettes par exemple préservent leur dignité surtout lorsqu’elles atteignent l’âge de la puberté. Elles ne sont plus exposées à la honte ou à des risques d’harcèlements ou d’attaques.
Ainsi, l’absentéisme est nettement diminué et les enfants retrouvent le chemin de l’école.
Qui dit Eau dit Sécurité alimentaire Les agriculteurs ont besoin d’eau pour développer leur culture. Dans certaines régions dans le monde, notamment au Pakistan, nos équipes ont fait un travail relationnel important entre les chefs de village pour mettre en commun les ressources en eau. Puiser l’eau d’un village pour alimenter un autre village grâce à l’aménagement de système d’irrigation et à la mise en place de pompes à eau, voilà un exemple d’action et de réconciliation entre les communautés que le SIF a mené grâce à vos dons.
Aussi, la construction de bassin de rétention d’eau permet de stocker l’eau pour les besoins d’irrigation des champs des agriculteurs. Le SIF a construit deux types de réservoir de collecte d’eau pluviale : un de taille moyenne pour chaque famille pour les besoins domestiques et un autre avec une superficie plus importante mis au service de tous les habitants du village.
Au Tchad, le programme Village à Indicateurs Positifs (VIP), réalisé sur 3 ans, permet d’intégrer différents volets : Sécurité alimentaire, Nutrition, Eau Hygiène et Assainissement.
Sur le volet Sécurité alimentaire, le projet consiste à diversifier et améliorer la production vivrière et maraîchère des populations par la dotation d’intrants agricoles, le renforcement des capacités techniques, matérielles et organisationnelles des bénéficiaires.
En Palestine, l’installation de systèmes de traitement des eaux usées et d’assainissement dans les zones marginalisées de Cisjordanie permet de réutiliser l’eau pour les besoins en agriculture.