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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

Mutakallim , mutakallimun


mutakallim,MutakallimunMutakallim , mutakallimun

Le mutakallim (pluriel mutakallimun) est un théologien musulman.

Mutakallimun (en arabe : موتاكلمن , Mutakallimūn ), est un courant philosophique-théologique du islam de l’âge moyen précoce (autour du 750 d.C), qui suit la ligne de Democrito et de Pitágoras, mais aussi de Aristote, en introduisant ainsi une vision du monde davantage de racionalista de de ce qui est habituelle jusqu’à celui-là alors dans le monde islamique. Les philosophes de cette tendance essayent de réconcilier la raison avec la foi. Ils défendent la liberté de la volonté humaine contre la predestination divine et rejettent l’interprétation littérale du Corán, à auquel ils considèrent une création humaine. Certains de ces philosophes sont même critiques vers la religion, comme Al-Razi. Un de ses maxima expositoires de ce courant a été Al-Kindi (801-873), qui a créé un vocabulaire philosophique arabe très efficace. Il a essayé d’interpréter le Corán de manière allégorique et a introduit le concept de métaphore dans l’interprétation du Corán. Sous le régime du califa Al-Mamun (813-833), que fonde le centre spirituel Al-Hikma cette école philosophique cobra une certaine influence politique. Sa doctrine que le Corán « a été créé » s’est transformée en politique officielle du califa. Toutefois dans l’âge moyen tardif on impose à nouveau l’orthodoxie islámicaÇ : Al-Ghazali (1059-1111), représentant d’une orthodoxie d’orientation mystique délimite avec les Mutakallimun, ainsi qu’avec les philosophes qui ont reçu leur influence, comme par exemple Avicena (980-1037). Averroes est éloigné aussi des Mutakallimun, parce qu’en les soutenant qu’il est Dieu qui cause le bien et le mal et qu’il n’existe pas le bien et mal en elle, on induirait ainsi aux jeunes à assumer la moral comme simple imposition, et avec cette base ils arriveront jamais à être des gardiens de la Loi.


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