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Bibliothèque numérique avec des milliers de textes scientifiques du monde musulman


Dans toutes les disciplines, mathématiques, astronomie, médecine, architecture, pharmacologie, chimie, géographie, les musulmans du Moyen-Age multiplièrent les plus prodigieuses réalisations. A l’époque du Moyen-Age, le monde arabo-musulman était le théâtre de nombreuses découvertes. L’activité intellectuelle riche et dynamique faisait l’objet d’une grande admiration. L’algèbre, le zéro, l’astronomie, la construction navale, l’anatomie, l’optique, on ne peut pas sous estimer l’impact considérable de cet héritage scientifique à travers le monde. Cette influence est pourtant aujourd’hui parfois mise sous silence, voire méprisée, et manque de valorisation.
Dès lors des scientifiques ont entrepris de mettre à disposition cet héritage. Ils ont oeuvré pour mettre en avant ces ressources scientifiques du monde musulman en numérisant de très anciens documents, et des écrits médiévaux de savants. . Plus d’un demi million de pages d’archives ont été numérisées, traitant également de Sciences Humaines tel que le droit, histoire, le politique, etc.
Cette bibliothèque numérique regroupe désormais plus de 25 000 manuscrits du monde musulman. Ce travail colossal est le fruit d’un partenariat de près de 10 ans entre la British Library et la Fondation du Qatar.

Désormais, sur le site Qatar Digital Library, http://www.qdl.qa/en , tout internaute pourra trouver une mine d’informations sur l’apport des musulmans du Moyen-Age. Un grand bravo pour cette belle initiative qui nous l’espérons permettra de redonner sa véritable place à la civilisation musulmane, un patrimoine qui pourra désormais être connu aux quatre coins de la Terre, en quelques clics.

Savez vous où sont nés les grands Savants de l’Islam ?


Nous entendons souvent le nom des grands savants de l’islam, mais savons-nous d’où ils viennent. A l’image de l’Islam, le résultat est surprenant et reflète le vrai message universel de l’Islam.
Qu’ils viennent d’Asie Centrale ou du Moyen Orient, ils ont tous contribué de manière significative à l’expansion de l’Islam à travers leurs recherches et leurs publications. Certains sont à l’origine des quatre plus grandes écoles de jurisprudence, auxquelles des régions entières se rattachent, d’autres sont les auteurs de livres de compilation de hadith de référence pour tous les musulmans.
Qu’Allah les agrée et soit satisfait d’eux
Quelques éléments biographiques des quatres fondateurs des principaux madhabs:
Imam Abu Hanifah Kufa, Iraq (80-148 AH), fondateur de l’école hanafite de jurisprudence. Il étudia pendant 18 ans sous la direction de Hammad. L’école Hanafite est le rite dominant chez les musulmans non arabophones (Turquie, Balkans, Asie centrale, et une large part du Sous-continent indien). Il fut emprisonné par le gouverneur de l’époque suite à son refus de devenir Juge. Il mourut en 148 AH dans sa prison,
Imam Malik – Médine, Arabie Saoudite (93-179 AH), aussi connu par la dénomination Imām dār al Hijrah, l’Imâm de Médine, fondateur de l’école malékite de jurisprudence. Cette école est majoritaire en Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest.  Sa famille est originaire du Yémen, de la tribu Al-Asbahi. Son grand-père Amir s’installa à Médine après sa conversion à l’islam en l’an deux de l’hégire.
Imam Ash Shafi’i – Gaza, Palestine (150-204 AH), fondateur de l’école chaféite de jurisprudence. Ce madhhab est répandu en Égypte, Érythrée, Indonésie, Thaïlande, Inde du sud, Suriname, aux Comores, aux Philippines, au Yémen. L’imam Ash Shafi’i combina en quelque sorte le fiqh du Hejaz (madhhab maliki) avec celui d’Irak (madhhab hanafi)
Imam Ahmad ibn Hanbal – Baghdad, Iraq (164-241 AH), fondateur de l’écolehanbalite de jurisprudence. Cette école est essentiellement répandue en Arabie saoudite, Syrie, Iraq. Sa méthode d’enseignement était de dicter les hadiths de son immense recueil de hadith, le Musnad (recueil de hadith), qui contient plus de 30 000 hadiths avec les opinions de compagnons du prophète (Sahaba) concernant leurs interprétations. Le calife Al-Ma`mûn, alors en campagne militaire, le fait arrêter et torturer pendant deux ans.
Auteurs de recueils de Hadiths

Imam Boukhari – Boukhara, Ouzbékistan (194-256 AH),
Imam Abu Dawud – Sistan, Iran/Afghanistan (202-275 AH),
Imam Muslim – Neyshabur, Iran (204-261 AH),
Imam ibn Majah – Qazwin, Iran (209-273 AH)
Imam At Tirmidhi – Termiz, Ouzbékistan (209-279 AH)
Imam An Nasai – Nasa, Turkménistan (215-303 AH)

Les 10 actes qui annulent l’Islam

 

L’Islam est la soumission à Allah en n’adorant que Lui, l’assujettissement à Allah en Lui obéissant ainsi que la purification et le désaveu de l’association et de ses adeptes.  Les actes l’annulant sont au nombre de dix, nous les avons énumérés.

1) Donner un associé à Allah, As-Shirk
Mettre entre une personne et Allah des intermédiaires en les invoquant, leur demandant l’intercession et en cherchant secours auprès d’elles. Mais aussi de croire qu’autre qu’Allah puisse repousser le mal ou apporter le bien.
« Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu’associé commet un énorme péché. » [Sourate 4, verset48]

2) L’apostasie
Sortir de l’Islam volontairement pour une autre religion à savoir le christianisme, le judaïsme etc. ou autre idéologie :

« Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu’à, s’ils le peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux parmi vous qui abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux les actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. » [sourate 2, verset 217]

3) Ne pas considérer les mécréants en tant que tel
Douter de la mécréance des juifs, des chrétiens, des associateurs et de tout autre type de mécréance, en considérant que leur voie est la bonne :

« Les mécréants parmi les gens du Livre, ainsi que les associateurs iront au feu de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires. » [Sourate 98, verset 6]

4) Estimer que la voie d’un autre est plus complète que la voie du Prophète (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui)
Penser que le jugement d’autre que le Prophète soit meilleur, à l’instar des lois inventées par les hommes. Se dire également que l’application et la prescription d’Allah ne sont pas adaptées à notre époque, et rendre licite ce qu’Allah et Son Prophète a rendu illicite qu’il s’agisse de la fornication, des intérêts usuraires, de l’alcool ou autres.

« Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. » [Sourate 5, verset 44]

5) Avoir de l’aversion envers un précepte transmis par le Prophète (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui)

« Et quant à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs œuvres vaines. C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a rendu donc vaines leurs œuvres. »

6) Railler d’Allah, du Prophète, du Coran, de la religion, des anges, des savants et autres préceptes

« Dis: « Est-ce d’Allah, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que vous vous moquiez? » Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels. » [Sourate 9, verset 65,66]

7) Pratiquer As-Sihr (la magie, la sorcellerie)
Parmi elle il y a deux types de sorcellerie à savoir As-Sarf, qui a pour dessein de détourner une personne de ce qu’elle aime, ainsi que Al-Atf, qui vise à attiser chez une personne l’amour d’un bien qu’elle n’apprécie habituellement pas.

« Ceux-ci n’enseignaient rien à personne sans qu’ils n’aient dit d’abord : « nous ne sommes rien qu’une tentation : ne sois pas mécréant » [Sourate 2, verset 102]

8) Aider et secourir les mécréants au détriment des musulmans

« Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » [Sourate 5, verset 51]

9) Penser que certaines personnes soient autorisées à ne pas se soumettre à la loi du Prophète
En partant du principe que Muhammad (paix et bénédiction soient sur lui) a été envoyé à toute l’humanité, il est par conséquent formellement interdit de ne pas se soumettre à sa législation.

« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas. [Sourate 34, verset 28]

10) Se détourner de la religion d’Allah
Ne pas apprendre ni mettre en pratique les préceptes de la religion en renonçant à l’apprentissage des bases de la religion qui font qu’une personne devienne musulmane :

« Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis » [Sourate 46, verset 3] 

Source : Leçons de Tawhid

Turquie, Le président Erdogan déclare que les marins musulmans ont découvert l’Amérique en 1178

Surprenant, cette affirmation du nouveau Président Turc, prononcée à Istanbul le 18 novembre 2014, lors d’une conférence réunissant les chefs religieux d’Amérique Latine, continue de se propager dans la sphère médiatique.

Ainsi d’après le chef d’État turque, le nouveau monde aurait été découvert non pas par le célèbre navigateur génois Christophe Colomb comme tous les livres d’histoire nous le racontent mais par des navigateurs musulmans originaires d’Al Andalus, plus de deux siècles avant.

Le célèbre géographe et cartographe al-Sharif al-Idrissî [1099 – 1166] décrit l’une des expéditions qui ont été lancées depuis les cotes ibériques et nord africaines alors territoire musulman, dans son livre “Nuzhat al-Mushtaq fi Ikhtiraq al-Afaq :
”Un groupe d’individus [d’Afrique du Nord] embarqua pour “l’océan d’obscurité et de brume” [l’océan Atlantique] depuis Lisbonne [Portugal], dans le but de savoir ce qui s’y trouvait et d’en connaître les limites. Ils atteignirent finalement une île qui avait une population et une agriculture…Le quatrième jour, un interprète leur parla en langue Arabe.

Il appartient aux historiens d’approfondir le débat et de s’en tenir aux faits historiques, à savoir les traces qui nous permettent de construire le passé. Pour le reste si par son allocution, le président Turc signifiait que nous devions, nous musulmans, reprendre possession de notre histoire, alors oui laissons nos historiens se pencher sur ces questions et apporter un éclairage singulier à travers les écrits et vestiges légués par nos prédécesseurs.

L’histoire n’est ni une science pure, ni un genre littéraire mais avant tout une construction humaine. Écrites par les vainqueurs, les versions officielles ont des visées politiques. Cette déclaration du chef de l”état Turc a le mérite de nous pousser à la réflexion. Aussi ne tombons pas dans la facilité, mais au contraire exigeons de la communauté musulmane l’analyse des faits le plus objectivement possible.

Rappelons l’existence d’une littérature abondante peu connu notamment sur les croisades donnant un tout autre point de vue, en particulier celui des historiens musulmans comme l’excellent « Les Grandes conquêtes arabes : Comment la propagation de l’Islam a changé le monde dans lequel nous vivons » de Hugh Kennedy, célèbre professeur d’arabe au sein de la Faculté des langues et des cultures de l’école des études orientales et africaines de Londres.
Ou encore « Les croisades vu par les arabes » d’Amin Maalouf qui s’inspire des historiens et des chroniqueurs arabes de l’époque en particulier Ibn al-Qalanisi, Oussama Ibn Mounqidh, Ibn Jubair et Ibn al-Athîr pour écrire une version romance des croisades.

Pour conclure sur le sujet, nous pouvons ainsi citer ces quelques mots de l’historien Jacques le Goff qui rappelle que : « l’histoire est un arrangement, nécessairement subjective, toujours incomplète, jamais définitive, elle se doit du moins d’être honnête.»