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Laylat al-Qadr (La Nuit du Destin)

laylat al qadr,la nuit du destinLaylat al Qadr ou Nuit du Destin


Laylat al Qadr ou Nuit du Destin (Arabe:لَيْلَةِ الْقَدْرِ) est l’une des nuits à la fin du mois du Ramadan au cours de laquelle le Coran a été révélé à Mahomet (Mohamed) par l’ange Gabriel ( Jibrīl )

On lit à la Sourate 97, verset 1-5,  » Nous l’avons fait descendre ( le Coran ) pendant la nuit d’Al Qadr  » ou encore, Sourate 44. verset 2-3.  » Par le Livre ( le Coran ) explicite. Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie, Nous sommes en vérité Celui qui avertit « .

La révélation du Coran a été graduellement fragmentée sur une période de 23 ans, ( soit de 610 jusqu’à la mort de Mahomet (Mohamed) en 632, ( Paix sur Lui)), afin de faciliter la compréhension et l’assimilation des textes sacrés, mais également pour tenir compte des évolutions ultérieures de la Communauté des premiers musulmans.

Les versets étaient en effet révélés graduellement en fonction des interrogations des contemporains de Mahomet (Mohamed) (Paix sur Lui). On trouve nombre de versets qui commencent par la formule: « Ils t’interrogent sur le vin. Dis…« , « Ils t’interrogent sur les menstrues« , etc.

La Nuit du Destin se situe généralement dans les dix dernières nuits du mois de Ramadan, plus précisement dans les nuits impaires de ce mois. Elle varie d’une année à l’autre selon certains signes révélateurs.

Cette nuit bénie est très observée par les musulmans, et sont invités à faire des invocations, des prières, à réciter le Coran, et demander pardon pour les péchés commis.

La Sourate 97 – La destinée ( Al Qadr ) est consacrée à la Nuit du Destin

 

Hégire

hegireL’hégire

 

Le mot hégire (arabe : هجرة [hiǧraʰ], exil; rupture; séparation) signifie en arabe « émigration » ; le sens de « rupture de liens » est parfois rencontré. Il désigne la journée du 9 septembre 622 où se produit le départ des quelques premiers compagnons de Mouhammad de La Mecque vers l’oasis de Yathrib, ancien nom de Médine.

Cet événement crée une rupture fondamentale avec la société telle qu’elle était connue des arabes jusqu’alors. Mouhammad vient en effet de rompre un modèle sociétal établi sur les liens du sang ( organisation clanique), vers un modèle de communauté de croyance.

Dans ce nouveau modèle où tout le monde est frère, il n’est plus permis de laisser à l’abandon le démuni ou le faible, comme cela était le cas avant.

Bien entendu, les clans puissants de La Mecque vont tout faire pour éliminer cette nouvelle proposition de société diminuant leur pouvoir, mais tellement acceptée par les plus faibles.

De par l’importance de cet évènement, le calendrier musulman démarre à cette date, car c’est à cette date que l’oumma , la communauté musulmane, naît officiellement.


Le calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri) est un calendrier lunaire, l’un des rares du monde moderne encore largement répandu.

Ce calendrier est caractérisé par des années de 12 mois lunaires de 29 à 30 jours chacun (pour être précis : 29,53059 jours solaires).

Une année du calendrier musulman est donc plus courte qu’une année grégorienne d’environ onze jours.

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L’Hégire : sens et enseignements, par Moncef Zenati.

Le nouvel an de l’Hégire commémore l’émigration du Prophète (psl) de la Mecque à Médine. Les musulmans, et à leur tête le calife ‘Omar ibn al-Khattab (que Dieu l’agrée), choisirent cette évènement historique pour marquer le début du calendrier musulman.

Leur choix ne fut pas porté sur la naissance du Prophète (psl) car l’islam n’entretient pas le culte de la personnalité, ni sur les victoires décisives remportées par les musulmans à l’instar de celle de Badr ou de la prise de la Mecque.

Le début du calendrier musulman commence par l’hégire car cet évènement marque la naissance de l’état musulman. La période mecquoise fut celle de la préparation des fondations de cet état. L’importance de cette période est comparable à l’importance des fondations pour l’édifice, bien qu’invisible, il supporte toute la construction, et toute défaillance dans les fondations vacille l’ensemble de l’édifice. Pendant, treize années, le Prophète (psl) va construire ces fondations dont l’édifice s’achèvera par l’instauration de l’état musulman à Médine.

A noter que l’Hégire a eu lieu pendant le mois de Rabi’ I et non pas au cours du mois de Mouharram. Mais ‘Omar (que Dieu l’agrée) et les musulmans autour de lui désignèrent l’année de l’Hégire comme l’année de référence pour le nouveau calendrier musulman en commençant l’année par le mois de Mouharram puisque chez les arabes, ce mois est le premier mois de l’année lunaire.

Le sens de l’Hégire :

Le Prophète (psl) dit : « Point d’émigration après la conquête de la Mecque, à l’exception d’un effort dans la voie de Dieu et d’une intention sincère » (rapporté pat al-Boukhari et Mouslim). Ainsi, la prise de laMecque marque la fin de l’émigration physique. Quel sens a donc l’Hégire de nos jours ?

L’Hégire dont il s’agit est un cheminement vers Dieu, à l’instar du prophète Ibrahim (Abraham) (psl) qui dit : « Moi, je pars vers mon Seigneur et Il me guidera » (Sourate 37, verset 99). L’Hégire est donc tout d’abord un voyage spirituel, passer d’un état à un autre, de l’état d’insouciance à l’état d’éveil, de la désobéissance à l’obéissance, de l’ignorance à la connaissance, de l’égarement à la guidance, transcender du niveau de l’islam vers celui de la conviction de foi « al-iman » et de la conviction de foi vers l’excellence de la foi « al-ihsan ». A chaque musulman correspond un état spirituel vers lequel il doit cheminer.

Les enseignements de l’Hégire :

Deux modèles d’hégire se présentent à l’esprit. Celle de ‘Omar (que Dieu l’agrée) qui émigra ouvertement, se présentant devant la kaaba en défiant les notables de la Mecque : « Quiconque veut faire de son épouse une veuve, de ses enfants des orphelins ou quiconque veut que sa mère le perde, qu’il me rejoigne derrière cette colline !! »

L’hégire du Prophète (psl) était au contraire d’une très grande discrétion, méticuleusement organisée, l’exemple même de l’ingéniosité de la planification humaine. Pourquoi tant de précautions alors que Mohammad (psl), en tant que Prophète, bénéficie de la protection divine ?!

L’émigration de ‘Omar (que Dieu l’agrée) est différente de celle du Prophète (psl). En effet, ‘Omar (que Dieu l’agrée) ne représente que sa propre personne. Son choix n’engage en rien les autres musulmans, d’autant plus que pour la plupart d’entre eux, ils n’avaient ni la force ni le courage de ‘Omar (que Dieu l’agrée) pour émigrer ouvertement.

Quant au Prophète (psl), il représente le modèle à suivre. Il aurait bien pu émigrer ouvertement, mais dans ce cas, son choix aurait engagé tous les musulmans qui, en dépit de leurs sexes, de leurs âges ou de leurs forces, auraient été ainsi dans l’obligation d’émigrer ouvertement, ce qu’un grand nombre parmi eux n’aurait pu supporter.

De plus, à travers l’Hégire, le Prophète (psl) a donné à sa communauté une leçon d’organisation et de planification :

1- Pour induire en erreur ses détracteurs, il demanda à son cousin ‘Ali ibn Abi Talib (que Dieu l’agrée) d’enfiler son vêtement dans lequel il dormait habituellement et de dormir à sa place. La ruse du Prophète (psl) a réussi bien qu’elle était susceptible d’être découverte. En effet, un homme qui vit le Prophète (psl) sortir de chez lui dit aux hommes postés devant la porte :

Par Dieu, Mohammad (psl) est sorti devant vous, ne remarquez-vous pas que chacun d’entre vous a de la terre sur sa tête ?! Chacun mit la main sur la tête et réalisa qu’il s’y trouvé effectivement de la terre. Puis, ils regardèrent à l’intérieur et observèrent ‘Ali allongé à la place du Prophète (psl) enveloppé de son habit. Ils dirent alors : Par Dieu, voici Mohammad (psl) entrain de dormir enveloppé de son habit. Ils restèrent alors à leur place jusqu’au matin. C’est alors qu’ils virent ‘Ali se lever et dirent : cet homme nous disait vrai !

En dépit de l’extrême confiance que place le Prophète (psl) place en son Seigneur, cela ne l’a pas empêché de prendre les précautions qui sont de son ressort. D’autre part, au moment où Dieu empêcha la vue du Prophète (psl) en sortant de chez lui et leur imposa le sommeil au point de passer tranquillement devant eux, la volonté divine fit en sorte qu’un homme observe le Prophète (psl) et en informe ses ennemis, et c’est ainsi que Dieu protégea son Prophète (psl), non pas par miracle, mais par le monde des causes à travers la planification humaine.

2- Le Prophète (psl) se présenta chez Abou Bakr (que Dieu l’agrée) à l’heure du midi, au moment de la sieste, où les rues sont désertes à cause de la chaleur, sachant que l’Hégire a eu lieu au début du mois de septembre, le dernier mois de l’été. Ce qui indique l’extrême discrétion du Prophète (psl). Il mit en place avec Abou bakr (que Dieu l’agrée) le plan de l’hégire.

3- Puis, le Prophète (psl) et Abou Bakr (que Dieu l’agrée) sortirent de nuit par une ouverture située à l’arrière de chez Abou Bakr (que Dieu l’agrée), car il est fort probable que la maison d’Abou Bakr (que Dieu l’agrée), en particulier la porte d’entrée, soit sous surveillance étant donné le lien d’amitié qui lie ces deux hommes.

1- Puis, le Prophète (psl) et Abou Bakr (que Dieu l’agrée) sortirent de nuit par une ouverture située à l’arrière de chez Abou Bakr (que Dieu l’agrée), car il est fort probable que la maison d’Abou Bakr (que Dieu l’agrée), en particulier la porte d’entrée, soit sous surveillance étant donné le lien d’amitié qui lie ces deux hommes.

2- Puis, ils se dirigèrent vers la grotte de Thaour à l’opposé de la direction de Médine où les recherches seront certainement concentrées. Cette grotte se trouve dans la montagne du même nom située à environ onze kilomètres de la Mecque et difficilement accessible.

3- Abou Bakr (que Dieu l’agrée) chargea son fils ‘Abdoullah de collecter les informations à la Mecque pendant la journée pour les communiquer au Prophète r de nuit. En effet, la durée du séjour dans la grotte et la suite des opérations dépendent de la connaissance concrète des plans de l’ennemi.

4- Quant à Asma, fille d’Abou Bakr (que Dieu l’agrée), elle assurait l’approvisionnement du Prophète (psl) et d’Abou Bakr (que Dieu l’agrée) en nourriture. Une femme enceinte, dans les derniers mois de grossesse, ne pouvait être soupçonnée de parcourir une telle distance pour escalader une montagne aussi difficile !

5- Abou Bakr (que Dieu l’agrée) chargea son domestique ‘Amir ibn Fahira d’effacer les traces laissées par ‘Abdoullah et Asma à l’aide de son troupeau.

6- Le séjour du Prophète (psl) et d’Abou Bakr (que Dieu l’agrée) a duré trois jours. Cette durée fut étroitement liée aux informations communiquées par ‘Abdoullah. En plus, le prolongement du séjour aurait pu éveiller les soupçons quant aux déplacements de ‘Abdoullah et d’Asma.

7- Malgré la planification minutieuse du Prophète (psl), malgré la ruse et la discrétion dont il a fait preuve, les mecquois finirent par parvenir à la grotte en question. Un homme s’arrêta devant la grotte. « Il nous voit » dit Abou Bakr. « Non » dit le Prophète (psl), les Anges nous protègent des leurs ailes ». Puis, l’homme se mit à uriner dans leur direction. Le Prophète (psl) dit alors à AbouBakr : « S’il nous voyait, il n’aurait jamais fait cela ». Dans la version de al-Boukhari, Abou Bakr dit : « Ô Prophète de Dieu, si l’un d’eux venait à baisser le tête, il nous verrait ». Le Prophète (psl) dit : « Que penses-tu de deux dont Dieu est le troisième ! ». Dieu dit à ce sujet : « Si vous ne lui portez par secours …Allah l’a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécrul’avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu’il disait à son compagnon : « Ne t’afflige pas, car Allah est avec nous » Allah fit alors descendre sur lui Sa sérénité « Sa sakina » et le soutint de soldats que vous n’avez pas vus » (Le repentir : 40).

Ainsi, l’attention divine est intervenue une fois que le Prophète r a épuisé tout ce qui relevait de ses capacités humaines. Le Prophète (psl) nous enseigne d’une manière pratique le sens du « tawakkoul », à savoir, entreprendre toutes les causes possibles puis s’en remettre à Dieu. Déployer toute son énergie, tous ses efforts sans pour autant croire que le succès ne soit dû à ces efforts. Les savants disent : « Délaisser les causes est un péché, mais s’en remettre est de l’idolâtrie ». L’effort t’incombe, mais le succès est accordé par Dieu. Dieu te jugera pour ton effort et ta sincérité, non pas pour le résultat, car ce dernier lui appartient.

8- Auparavant, Abou Bakr (que Dieu l’agrée) avait loué les services d’un guide expérimenté, digne de confiance en dépit de son incroyance, un certain ‘Abdoullah ibn Ourayqit. Il lui confia leurs deux chameaux pour les entretenir jusqu’au moment de leur sortie de la grotte. En sortant, ce guide emprunta un chemin en direction du sud, vers le Yémen, avant de se diriger à l’Ouest, vers le Sahel. Puis, dans un souci de discrétion, il prit la direction de Médine en empruntant un chemin secondaire inhabituel, vers le Nord, en longeant la mer rouge.

A travers tous ces préparatifs, toute cette planification minutieuse pour dérouter ses détracteurs, le Prophète (psl) nous apprend deux choses essentielles :

Premièrement, il nous définit le sens du véritable « tawakkoul » et rectifie par la même les fausses conceptions de cet élément fondamental de la foi musulmane qui consistent à croire que le fait de prendre des précautions traduirait un manque de confiance en Dieu et contredirait, par conséquent, la notion du « tawakkoul ». L’évènement de l’Hégire nous démontre qu’au contraire, se lancer dans l’action sans préparation, sans planification ni organisation n’est pas du « tawakkoul » mais de l’inconscience.

Deuxièmement, il nous inculque l’esprit d’organisation et de planification indispensable pour toute action constructive.

« En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle (à suivre), pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment » (Les coalisées : 21)

Moncef Zenati.

Achoura

achoura


achoura
Achoura

 

Le jour de Achoura, correspond au dixième jour du premier mois de l’année du calendrier islamique. 

Bien que surérogatoire, en référence au hadith, « Aujourd’hui est le jour de ‘Achoura, Allah n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner ; que celui qui le veut jeûne, et que celui qui ne le veut pas ne jeûne pas.», Rapporté par Al -Boukhari et Mouslim; le jeune du jour de ‘Achoura est très méritoire. Notre bien aimé prophète ﷺ l’a jeûné et en a été précédé par Moïse ﷺ, pour remercier Allah Le Très haut de l’avoir sauvé ainsi que son peuple de Pharaon et de ses soldats.

Ce jeûne expie les péchés de l’année précédente, c’est-à-dire les petits péchés à condition de s’écarter des grands péchés, L’Imam An-nawawi (rahimahouLlah) a dit : « le jeune du jour de ‘Achoura expie tous les péchés véniels et on en déduit que seul les péchés majeurs ne sont pas concernés ».

Le prophète ﷺ fut questionné au sujet du jeûne du jour d’Achoura et le Prophète ﷺ répondit : « Il expie les péchés de l’année écoulée » rapporté par l’Imam Mouslim, (qu’Allah lui fasse miséricorde), dans son sahih.

Il est préférable d’associer le jeune du 10ème jour avec celui du 9ème ou du 11ème jour :

Le messager d’Allah ﷺ a dit : « Si je suis toujours vivant l’année suivante, je jeûnerais le neuvième jour de Mouharram.», Rapporté par Mouslim.

Dans une autre version : « jeûnez un jour avant ou un jour après, faites le contraire des juifs.»

Pour conclure, Il est souhaitable pour le musulman de jeûner le neuvième et le dixième jour ou le dixième et le onzième de Mouharram ou encore les trois jours selon la version du hadith rapporté par l’Imam Ahmed, « jeûnez un jour avant et un jour après.», Rapporté par l’Imam Ahmed (rahimahouLlah). La chaine de transmission de ce hadith est considérée comme faible par des savants..

D’une manière générale, il est fortement recommandé de multiplier les jours de jeune pendant le mois de mouharram car le jeûne effectué pendant ce mois sacré est le meilleur après celui de ramadan, le Prophète ﷺ a affirmé : « le meilleur jeûne après celui du ramadan est le jeûne effectué pendant le mois d’Allah, Mouharram. Et la meilleure prière faite après la prière obligatoire est celle effectuée dans la nuit », hadith Authentique rapporté par Mouslim.

MAWLID (la naissance du Prophète Muhammad)


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Parmi certains savant, le Prophète Muhammed (pbsl) est mort soit un 12 Rabi’ 1 ou soit le 15 Rabi’ 1, admettons qu’il (saws) soit mort le 12 Rabi’1, dans ce cas là c’est très grave car vous célébrer la mort du Prophète…et si c’est sa naissance alors dans ce cas là le Prophète Muhammed (saws) n’a jamais Fêté son anniversaire (sa naissance)….
Et enfin comme le dit Allah (3azawajal) : Tout innovation est signe d’égarement, et tout égaré est pris au Feu de l’Enfer.

 

La mort du Prophète Mohammad (PSL)

C’était le 12 Rabî` Al-Awwal, de l’an 11 après l’Hégire, soit le 8 juillet 633. Il avait alors 63 ans.

Vidéo Emouvante sur La mort du Prophete… par scelerat

La maladie de mort du Prophète (PSL)

Le récit de ‘Aicha (R.a): ‘Ubayd-Allah ibn ‘Utba a dit: J’entrai chez ‘Aicha et lui dis: « Ne voudrais-tu pas me parler de la maladie de l’Envoyé d’Allah (PSL)? »
– « Si! », répondit-elle. Elle commença alors en ces termes: « L’état du Prophète (PSL) s’était aggravé sous l’effet de la maladie. Or, il demanda si les fidèles avaient fait la prière.
– « Non, lui répondîmes-nous, ils t’attendent, ô Envoyé d’Allah ».
– « Qu’on mette de l’eau dans le bassin », dit-il. Nous en mîmes; il se lava et voulut ensuite se lever, mais il tomba évanoui. Revenu à lui, il demanda de nouveau si les fidèles avaient fait la prière.
– « Non, lui répondîmes-nous, ils t’attendent ô Envoyé d’Allah ». Il nous ordonna de lui mettre de l’eau dans le bassin; se lava, essaya de se lever; mais retomba évanoui. Ayant ensuite repris ses sens, il demanda encore: « Les fidèles ont-ils fait la prière? ».
– « Non, répliquâmes-nous, pas encore, ils sont toujours dans ton attente ». Il ordonna de mettre de l’eau dans le bassin; se lava, essaya de se lever et encore une fois tomba en syncope. Une fois revenu à lui, il dit: « Les fidèles ont-ils fait la prière? ».
– « Non, répondîmes-nous, ils t’attendent, ô Envoyé d’Allah! ». Réunis dans la mosquée, les fidèles attendaient l’Envoyé d’Allah (PSL) pour faire la prière de ‘ichâ’ (du soir) ». Alors, le Prophète (PSL) envoya chercher Abou Bakr pour présider la prière. Le messager alla trouver celui-ci et lui dit: « L’Envoyé d’Allah (PSL) t’enjoint de présider la prière des fidèles ». Abou Bakr, qui était tendre du cœur, s’adressa alors à ‘Umar en lui disant: « Préside toi-même la prière ».
– « Non, reprit ‘Umar, toi tu en as plus de droit ». Abou Bakr présida donc la prière durant ces jours. Puis, l’Envoyé d’Allah (PSL), sentant un jour une légère amélioration, sortit de chez lui, appuyé sur deux personnes dont Al-‘Abbâs et se rendit à la prière de Zhouhr (de midi) que Abou Bakr présidait. A la vue du Prophète, Abou Bakr voulut reculer, mais, d’un geste, le  Prophète (PSL) l’enjoignit de ne pas bouger et, s’adressant aux deux personnes qui le soutenaient, il dit: « Faites-moi asseoir à côté de Abou Bakr ». On déféra à cet ordre: Abou  Bakr, étant debout, suivit la prière du Prophète et les fidèles suivirent celle de Abou Bakr. Durant ce temps, le Prophète (PSL) demeura assis. (Mouslim n°629)

D’après Anas ibn Mâlik (R.a), Abou Bakr dirigeait la prière des fidèles durant la maladie qui avait emporté l’Envoyé d’Allah (PSL). Un lundi, pendant qu’ils étaient rangés pour la prière, l’Envoyé d’Allah (PSL) souleva le rideau de la chambre et se mit à les regarder. Il se tenait debout, son visage ressemblait à un papier de parchemin et il souriait. Nous fûmes si émus de la joie de le revoir. Quant à Abou Bakr, il se mit à reculer pour gagner sa place parmi la rangée des fidèles, pensant que le Prophète (PSL) allait venir diriger lui-même la prière. Mais, d’un geste, le Prophète (PSL) nous fit signe d’achever la prière et laissa ensuite retomber le rideau. Le même jour l’Envoyé d’Allah (PSL) rendit le dernier soupir. (Mouslim n°636)

D’après Abou Mûsa (R.a), Le Prophète (PSL) tomba gravement malade. Il dit alors: « Donnez l’ordre à Abou Bakr de diriger les fidèles dans la prière ».
– « Abou Bakr, fit observer ‘A’icha, est un homme au cœur tendre; quand il se tiendra à ta place il sera incapable de diriger les fidèles dans la prière ».
– « Donne l’ordre à Abou Bakr de diriger les fidèles dans la prière, reprit-il. Vraiment vous êtes telles les dames de Joseph (vous discutez trop et vous insistez trop)! ».
Abou Bakr dirigea ainsi les fidèles dans la prière du vivant de l’Envoyé d’Allah (PSL). (Mouslim n°638)

D’après Sahl ibn Sa’d As-Sâ’idî (R.a), l’Envoyé d’Allah (PSL) était allé chez les Banû ‘Amr ibn ‘Awf pour rétablir la paix parmi eux. Comme l’heure de la prière était arrivée, le muezzin vint trouver Abou Bakr et lui dit: « Veux-tu présider la prière pour que je fasse le second appel? ».
– « Oui », répondit-il. Abou Bakr présida la prière, mais au cours de laquelle, l’Envoyé d’Allah (PSL) arriva à la mosquée. Il se fraya un passage à travers les fidèles et se mit au premier rang. Les fidèles battirent des mains (pour attirer l’attention de l’imam), mais Abou Bakr ne se   retourna pas et continua sa prière. Puis, comme les fidèles faisaient plus de bruit, il se retourna et aperçut l’Envoyé d’Allah (PSL). Celui-ci lui fit signe de demeurer en sa place. Abou Bakr  éleva les mains et loua Allah, à Lui la puissance et la gloire, pour l’ordre que venait de lui donner l’Envoyé d’Allah (PSL). Ensuite, il recula et alla prendre place au premier rang parmi les fidèles. Alors l’Envoyé d’Allah (PSL) s’avança, fit la prière et quand elle fut achevée il dit: « O Abou Bakr, qu’est-ce donc qui t’a empêché de rester à ta place puisque je t’en avais donné l’ordre? ».
– « C’est, répondit Abou Bakr, qu’il n’appartenait pas au fils de Abou Quhâfa (surnom de Abou Bakr) de diriger la prière en présence de l’Envoyé d’Allah (PSL) ». Puis, s’adressant aux fidèles, l’Envoyé d’Allah (PSL) dit: « Pourquoi donc avez-vous tapé des mains si bruyamment? Celui d’entre vous qui, étant en prière, voulut exprimer quelque chose, qu’il glorifie Allah car cette glorification attire l’attention de l’imam. Seules les femmes sont autorisées à claquer des mains pour cette fin ». (Mouslim n°639)

Le Prophète (PSL) reçoit la révélation jusqu’aux derniers instants de sa vie

Anas (R.a) a dit: «Dieu honoré et glorifié n’a cessé de faire des révélations au Messager de Dieu (PSL) jusqu’à sa mort; si bien, qu’au moment de sa mort, il avait reçu le plus de révélations». (Al-Boukhâri, Mouslim)

Le dernier sermon du Prophète (PSL)

Ce sermon fut fait le neuvième jour de Zil Hadj 10 A.H. dans la Vallée Uranah du Mont Arafat

« Ô Peuple, écoutez-moi attentivement, car je ne sais pas si, après cette année-ci, je serais encore parmi vous. Donc écoutez ce que je vous dis avec beaucoup d’attention et APPORTEZ CE MESSAGE A CEUX QUI NE PEUVENT ETRE PRESENTS ICI AUJOURD’HUI.

Ô Peuple, tout comme vous considérez ce Mois, ce Jour, cette Cité comme Sacrés, considérez aussi la vie et les biens de chaque Musulman comme Sacrés. Retournez à leurs légitimes propriétaires les biens qui vous ont été confiés. Ne blessez personne afin que personne ne puisse vous blesser. Souvenez-vous qu’en vérité vous rencontrerez votre SEIGNEUR et qu’effectivement il vous demandera compte de vos actes. ALLAH vous a défendu de pratiquer l’usure (de prendre de l’intérêt), donc toute obligation d’intérêt sera dorénavant abolie.

Méfiez-vous de Satan, pour le salut de votre religion. Il a perdu tout espoir de ne pouvoir jamais vous induire à commettre les grands pêchés, méfiez-vous donc à ne pas le suivre en ce qui concerne les petits pêchés.

Ô Peuple, il est vrai que vous ayez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous, mais si elles vous obéissent, alors à elles appartient le droit d’être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles car elles sont vos partenaires. Et il est de votre droit de vous assurer qu’elles choisissent leurs amies avec votre approbation, aussi bien que de ne jamais commettre l’adultère.

Ô Peuple, écoutez-moi bien. Adorez ALLAH, faites vos cinq prières (Salah) quotidiennes, jeûnez pendant le mois de Ramadan, et donnez de votre richesse en Zakat. Accomplissez le Hajj si vous en avez les moyens. Vous savez que chaque musulman est le frère d’un autre musulman. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n’est supérieur à une autre excepté en piété et en bonne action.

Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant ALLAH et vous répondrez de vos actes. Donc, prenez garde, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort.

Ô Peuple, AUCUN PROPHETE OU APOTRE NE VIENDRA APRES MOI ET AUCUNE NOUVELLE FOI NAITRA. Raisonnez bien, donc, O Peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses, le Coran et mon exemple La SUNNAH, et si vous les suivez vous de vous égarerez jamais.

Que tous ceux qui m’écoutent transmettent ce message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement.

Sois témoin Ô ALLAH, que j’ai transmis ton message à ton Peuple ».

——

Abou Oumama Al Bâhilî a dit: «J’ai entendu le Messager de Dieu dire dans son sermon du pèlerinage d’adieu: «Craignez pieusement Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, observez le jeûne de votre mois (Ramadhân), acquittez l’aumône légale de vos biens et obéissez à vos chefs et vous serez alors dans le Paradis de votre Seigneur». (Tirmidhi)

Les derniers instants de la vie du Prophète
(PSL)

D’après ‘Âicha (R.a): « L’Envoyé d’Allah (PSL) avait près de lui une outre contenant de l’eau. Il se mit à introduire sa main dans l’eau et à essuyer son visage en disant : « Il n’y de Dieu qu’Allâh. La mort a ses affres ». (Al-Boukhâri)

Anas a dit: « Au moment de son agonie, le Prophète (PSL) fut très éprouvé. Sa fille Fâtima se mit à dire: « Quel malheur, O père » !
Il lui dit : « Plus d’épreuve pour ton père après ce jour » « . (Al-Boukhâri)

Il (PSL) disait dans ses derniers instants de vie, juste avant de quitter sa communauté: « La prière, la prière, et (le bon comportement envers) vos esclave ». (Ahmad 3/117, Ibn Maja n°2697, Ibn Hibban n°1220, déclaré authentique par al-Albani dans Al-Irwa n° 2178)

L’Archange Djibrîl (A.s) vint le voir trois jours avant sa mort, et lui dit : « O Muhammad ! Allâh m’envoie vers toi et te demande ce qu’Il sait mieux que toi et Il dit : comment te trouves-tu ? Il répondit : je me trouve affligé et je me trouve éprouvé. Djibrîl (A.s) revint le deuxième jour, lui posa la même question et il reçut la même réponse. A ces instants l’ange de la mort [Malak al-mawt] se présenta et demanda l’autorisation. Djibrîl (As) dit alors : O Muhammad ! voici l’ange de la mort qui te demande l’autorisation. Il ne l’a jamais demandée à un humain avant toi et il ne la demandera jamais à un humain après toi. Il lui dit : Donne-lui l’autorisation d’entrer et il entra. Il se mit devant lui, et dit : Allâh m’a envoyé vers toi et m’a ordonné de t’obéir. Si tu m’ordonnes de ravir ton âme je le ferai et si tu m’ordonnes de la laisser, je la laisserai. L’Envoyé d’Allâh (PSL) lui dit : tu ferais ça, O ange de la mort ? Il dit : c’est qu’on m’a ordonné d’obéir. Puis Djibrîl (As) ajouta : O Ahmad ! Allâh aspire ardemment à toi. Il dit alors : Fais ce qu’on t’ordonne O ange de la mort ! A ces mots Djibrîl (A.s) dit : Paix sur toi O Envoyé d’Allâh ! [As-Salâmou ‘aileyka Yâ RassoulouLLâh] C’est mon dernier passage sur la terre. C’est toi qui était le but de mes venus dans ce bas-monde. » (Al-Boukhâri)

L’Envoyé d’Allâh (PSL) mourut en étant adossé à la poitrine de son épouse ‘Âicha (R.a) en portant des vêtement feutré et un manteau ample et épais. Sa fille Fâtima, se leva pour se lamenter en disant : O père ! Tu as répondu à l’appel de ton Seigneur ! O père, le paradis du haut Firdaws est le lieu de ton séjour ! O père ! à Djibrîl nous annonçons ta mort ! O père ! Combien tu es proche de ton Seigneur ! Puis, lorsqu’on l’a mis dans sa tombe elle dit : O Anas ! Comment vos âmes ont-elles pu accepter que vous versiez la terre sur l’Envoyé d’Allâh (PSL) ? » (Al-Boukhâri)

C’était le 12 Rabî` Al-Awwal, de l’an 11 après l’Hégire, soit le 8 juillet 633. Il avait alors 63 ans.