Nombreux sont les versets coraniques et les ahadith qui nous enseignent l’attitude que nous devons avoir face aux afflictions de la vie.
Avoir confiance en Dieu
Devant les épreuves de la vie, le croyant doit être patient et doit demander à Dieu l’aide pour cela. Le croyant doit s’en remettre à Dieu pleinement et toujours se souvenir que le choix que Dieu fait pour lui est le meilleur, car la sagesse divine nous dépasse.
Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé.
( Sourate 57, verset 22 )
Il faut avoir confiance en Dieu, et nous souvenir que la vie n’est que passagère et que tout ce qui nous atteint nous purifie. Al boukhari et Mouslim rapportent que le prophète (que la paix et le salut soient sur lui) a dit :
Tout ce qui atteint le musulman, épuisements, maladies, chagrins, douleurs, souffrances, angoisses, même une piqûre d’épine lui vaut de la part de Dieu la rémission d’une partie de ses péchés.
Le prophète (que la paix et le salut soient sur lui) nous rappelle dans un hadith la position particulière dont seul le croyant véritable dispose, et qui détermine l’attitude que tout croyant devrait avoir face aux épreuves :
L’affaire du croyant est étonnante, tout ce qui lui arrive est un bien pour lui. S’il lui arrive une chose qui le réjouit et qu’il remercie, c’est un bien pour lui ; Et s’il lui arrive un mal et qu’il patiente, c’est un bien pour lui. Et ceci n’est que pour le croyant.
(Rapporté par Mouslim)
Demander à Dieu
Dans ces moments douloureux, il faut ne pas oublier une invocation que le prophète (que la paix et le salut soient sur lui) nous a enseigné, il (que la paix et le salut soient sur lui) a dit :
nulle personne attristée ne fait l’invocation suivante: «Ô Seigneur ! Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon toupet est dans Ta main. Ton jugement s’accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste. Par les noms qui T’appartiennent avec lesquels Tu T’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre ou que Tu as enseigné à l’une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l’inconnu, je Te demande de faire du Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, l’objet de la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis », Sans qu’Allah (Exalté soit-il) n’écarte sa tristesse et ses soucis et leur substitue de la joie. Les compagnons lui ont demandé s’ils devaient la mémoriser, et il leur a répondu qu’il est indispensable que toute personne qui entend cette invocation l’apprenne.
اللّهُـمَّ إِنِّي عَبْـدُكَ ابْنُ عَبْـدِكَ ابْنُ أَمَتِـكَ نَاصِيَتِي بِيَـدِكَ، مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ، عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤكَ أَسْأَلُـكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّـيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أِوْ أَنْزَلْتَـهُ فِي كِتَابِكَ، أَوْ عَلَّمْـتَهُ أَحَداً مِنْ خَلْقِـكَ أَوِ اسْتَـأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الغَيْـبِ عِنْـدَكَ أَنْ تَجْـعَلَ القُرْآنَ رَبِيـعَ قَلْبِـي، وَنورَ صَـدْرِي وجَلَاءَ حُـزْنِي وذَهَابَ هَمِّـي(Rapporté par Ahmad et Sahih d’Abi Hatim d’après Abdullah bin Masood, que Dieu soit satisfait de lui)