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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

Troisième lieu Saint de l’islam, Découvrez la Mosquée Al Aqsa comme vous ne l’avez jamais vue.

Troisième lieu Saint de l’islam

Mosquée Al Aqsa en Palestine

Découvrez la Mosquée Al Aqsa comme vous ne l’avez jamais vue.

Comme nous l’a indiqué le Prophète Mouhammad, que la paix et le salut soit sur lui, la Mosquée Al Aqsa fait partie des 3 mosquées que l’on peut visiter, selon un hadith.

 

La Mosquée Al Aqsa se situe au Sud Est de la ville d’Al Qods ( ancienne ville ).
La Mosquée Al Aqsa a une capacité de 500 000 fidèles, et elle a une superficie de 144 000 m2.

Derrière la muraille d’Al Aqsa, deux compagnons du Prophète, que la paix et le salut soit sur lui, sont enterré. Le premier des compagnons du Prophète, que la paix et le salut soit sur lui, enterré ici, est Ubada ibn As Samit ( Qu’Allah l’agrée ). Le Second est Chaddad ibn Aws ( qu’Allah l’agrée ). Ubada ibn As Samit ( qu’Allah l’agrée ) faisait parti de la tribu des Ansars ( Médine ). La tribu des Ansars s’était convertie très tôt à l’islam. Ils avaient prêté serment d’allégeance au Messager de Dieu, que la paix et le salut soit sur lui, lors de la première et seconde rencontre d’Al Aqaba.

La Mosquée Al Aqsa dispose de quatre minarets. La Mosquée Al Aqsa s’étend des portes situées au Nord ( bab Hutta et Asbat ) au Mihrab de l’édifice de la mosquée Al Qibli ( Dôme gris ). Toute cette étendue correspond à sa superficie, cela fait 144 000 m2.

Les juifs affirment que la Mosquée Al Aqsa ne correspond qu’à l’édifice de la mosquée Al Qibli ( Dôme gris ). Nous leur disons que la Mosquée Al Aqsa correspond à tout l’ensemble, soit 144 000 m2.

La Mosquée Al Aqsa est encerclée par la muraille ouest d’Al Qods, le mur situé au nord ( les portes Hutta et Asbat ), le mur occidental et la muraille sud. Tout l’ensemble fait parti de la Mosquée Al Aqsa.

Cette mosquée est citée par Allah ( soubhanahou wa ta’ala ) dans le Noble Coran ( sourate 17, Al Isra – verset 1 ) :
Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur ( Mouhammad ), de la Mosquée Al Haram à la Mosquée Al Aqsa dont Nous avons béni l’alentour….

La Mosquée Al Aqsa, selon plusieurs versions, fut construite pour la première fois par notre père Adam ( aleyhi as salam ) et ce au début de la création. Plusieurs Prophètes se sont succédés, puis notre Prophète ibrahim ( aleyhi as salam ) a élevé les fondations de la Noble Kaaba à la Mecque.

40 ans après l’élévation de la Kaaba, plusieurs descendants d’ibrahim ( aleyhi as salam ) sont venus ici, à Al Qods. Parmi eux, le Prophète d’Allah ( soubhana wa ta’ala ) Yaqoub ( aleyhi as salam ).

Une période de 40 ans s’est écoulée entre l’évènement d’ibrahim ( aleyhi as salam ) et Yaqoub ( aleyhi as salam ).

Comme indiqué dans le Hadith d’Al Boukhari. Le Prophète ( que la paix et le salut soit sur lui ), questionné par un compagnon au sujet de la première mosquée bâtie sur terre, a dit : « C’est la Mosquée Sacrée ( la Noble Kaaba ). Ensuite ? lui demanda-t-on. C’est la Mosquée Al Aqsa, répondit-il. Combien de temps entre les deux ? demanda-t-on. 40 ans, répondit-il.
Rapporté par al Bukhari.

Après l’apparition de plusieurs prophètes, est arrivé notre bien aimé prophète et messager Mouhammad, ( que la paix et le salut soit sur lui ). Le sceau de la prophétie.

Le Prophète Mouhammad, ( que la paix et le salut soit sur lui ), est venu à Al Aqsa durant l’épisode du voyage nocture ( de la Mecque à Al Qods ) et de l’ascencion celeste.

Le Prophète Mouhammad, ( que la paix et le salut soit sur lui ), a dirigé la prière avec l’ensemble des prophètes dans la Mosquée Al Aqsa, avant d’effectuer l’ascencion céleste. Durant cette évènement, le Prophète Mouhammad, ( que la paix et le salut soit sur lui ), laissa sa monture Al Buraq à l’emplacement où sont positionnés actuellement les soldats de l’occupation juif sioniste, près de la porte des marocains ( bab maghariba ).

La Mosquée Al Aqsa fut la première Qibla pour les Musulmans.
La Mosquée Al Aqsa est la deuxième mosquée batit sur terre.
La Mosquée Al Aqsa est également l’une des trois mosquées vers laquelle il est permis de voyager, selon un hadith.
Cette Mosquée bénie est nommée par son nom dans le Noble Coran, sourate 17, verset 1.
La Mosquée Al Aqsaest un lieu unique où Allah a rassemblé 124 000 prophètes.
De Adam ( aleyhi as salam ) au dernier des prophètes Mouhammad ( aleyhi salat wa salam ).

Les édifices à visiter :

– Le Dôme du Rocher.
Shaykh Yusuf Abu Sneina, imam de la Mosquée béni d’Al Aqsa, nous présente un des édifices de la Mosquée Al Aqsa, le Dôme du Rocher :
Le Dôme du Rocher que vous voyez, lieux d’où le Prophète, que la paix et le salut soit sur lui, a été construite par le Calif Malik ibn Marwan, en l’an 75 de l’hégire. Soit, il y a plus de 1370 ans. Vous constatez également, que le Dôme du Rocher est couvert par plus de 200 Kg d’or. La couverture en or du Dôme du Rocher a été réalisé par le précédent roi jordanien, le roi Hussein ( rahimou Allah). Le roi Hussein ( rahimou Allah) est le père du roi actuel de Jordanie. La sourate Yassin (36) est inscrite au niveau du Dôme du Rocher. L’inscription fait le tour entier de l’édifice. Au dessus de la première inscription, on trouve la sourate Al Isra (17). A l’intérieur du Dôme du Rocher, nous trouvons l’inscription de la sourate Ta-Ha (20). Durant la prière du vendredi et les prières du mois béni de Ramadan, ce sont les femmes qui occupent cette espace. Les autres espaces de la Mosquée Al Aqsa sont occupés par les hommes pour la prière. Les femmes effectuent la prière en général à l’intérieur et aux alentours du Dôme du Rocher, notamment durant la prière du vendredi et le mois béni de Ramadan.

– Masjid Al Qibli.
Masjid Al Qibli a une superficie de 4500 m2

– Masjid Al Aqsa Al Qadim ( sous-terrain ).
Masjid Al Aqsa Al Qadim a une superficie de 1500 m2

– Masjid Al Marwani ( sous-terrain ).
Masjid Al Marwani a une superficie de 4500 m2 et une capacité de 7000 personnes.

– Musée islamique.

– Masjid Al Buraq ( sous-terrain, le coeur d’Al Aqsa ).

– Bab Rahma, Bab Tawba.
Le lieu où l’imam al-Ghazali fesait sa retraite spirituelle.

– Ville d’Al Qods, le cimetière islamique.

Remerciement pour l’ensemble de toutes ces informations :
Shaykh Yusuf Abu Sneina, imam de la Mosquée béni d’Al Aqsa,
www.ilovealaqsa.com,
Safar Muslim,
Andalous Tour,
Staf technique MuslimTv monde,

Lieux du Tournage :
Al Qods – Palestine

 

Les compagnons du Prophète – ( As-Sahâba )

La croyance aux compagnons [As-Sahâba]

Définition du compagnon

Les compagnons sont tous ceux qui ont rencontré le Prophète et qui sont morts en musulmans.

Leur nombre

Ils sont approximativement 114.000

Leurs mérites

Allâh a dit: {Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah} (3/110)

Allâh a dit: {Les tout premiers (croyants) parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès !} (9/100)

Allâh a dit: {Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs coeurs, et a fait descendre sur eux la quiétude…} (48/18)

Ils sont les meilleurs des gens après les prophètes

Le Prophète  a dit: « Les meilleurs de ma communauté sont ma génération puis ceux qui viennent après eux puis ceux qui viennent après eux, puis viendront des gens en lesquels il n’y aura pas de bien ». (At-Tabarani et authentifié par al-Albani)

Dans une autre version: « Les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui viendront après eux, puis ceux qui viendront après eux… ». (al-Boukhari, Mouslim, Abou Dawoud, at-Tirmidhi, An-Nasa’i et d’autres)

Ibn Mas’oud a dit: « En vérité, Allah a regardé dans les cœurs de ses serviteurs et a trouvé que le coeur de Muhammad est le meilleur des cœurs de Ses serviteurs alors Il l’a choisi pour Lui-même et l’a envoyé comme Messager. Puis Il a regardé dans les cœurs de Ses serviteurs après Muhammad et Il a trouvé que les cœurs des compagnons étaient les meilleurs des cœurs de Ses serviteurs. Alors Il en a fait les ministres de Son Messager combattant pour Sa religion. Alors quoi que les musulmans considèrent comme bon alors c’est bon pour Allah et quoi que les musulmans considèrent comme mal c’est mal pour Allah.

Les compagnons du Prophète

< ‘Abdoullâh ibn ‘Abbas
< ‘Abdoullâh ibn Az-zoubayr
< ‘Abdoullâh ibn Mas’oûd
< ‘Abdoullâh ibn ‘Omar
< ‘Abdourrahmân ibn ‘Awf
< Abou Ayyoûb al-ansâri
< Abou Bakr as-Siddîq
< Abou Dhar
< Abou Hourayra
< Abou ‘Oubayda
< Abou Oumâma Al Bâhili
< Abou Qouhâfa
< ‘Âicha
< Al-‘Abbâs
< ‘Ali Ibn Abi Tâlib
< ‘Ammar Ibn Yâsir
< ‘Amr ibn ‘abasa as-soulami
< ‘Amr Ibn al-‘âs
< Asma
< Bilâl ibn rabah
< Fâtima bint Mouhammad
< Hamza ‘Abd Al-MouTTalib
< Houdhayfa ibn al-yaman
< Housayn
< Ja’far ibn abou Tâlib
< Khadîja bint Khouwaylid
< Khalîd ibn Al-Walîd
< Khawla bint ‘âmir al-ansâri
< Maymoûna bint Al-hârith
< Mou’adh ibn jabal
< Mouhammad Ibn Abou Bakr
< Mous’ab ibn ‘Oumayr
< ‘Omar ibn al-khattab
< ‘Othmân ibn ‘affân
< ‘Oukkâcha ibn Mihsan
< Oum Salama
< Ousâma ibn Zayd
< Ouways ibn ‘âmir
< Sa’d ibn abi Waqqâs
< Safiyya Bint Houyay
< Sa’îd ibn Zayd
< Salmân al-fârisi
< Soumayya
< Talha ibn ‘Oubaydallah
< Thâbit ibn Qays
< Zayd ibn hâritha
< Zoubayr ibn Al Awwam

 

Abdoullâh ibn 'Abbâs – ( les Compagnons du Prophète )

‘Abdoullâh ibn ‘Abbâs

Sa généalogie

Abdoullâh est le fils d’Al-‘Abbâs , un des oncles du Prophète .
Il est né seulement 3 ans avant l’Hégire.
A la mort du Prophète , Il n’avait ainsi que 13 ans.

Sa naissance

A sa naissance, sa mère l’emmena au Saint Prophète d’Allah afin qu’il mette un peu de sa propre salive sur la langue du bébé avant que celui-ci n’ait pris le sein de sa mère. Ce fut le début d’une étroite et intime relation entre Al-‘Abbas, , et le Prophète qui promettait, toute leur vie durant, amour et dévotion !

Les invocations du Prophète en sa faveur

Le Prophète considérait Abdoullâh comme un enfant proche de lui (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui). Lui donnant une tape sur l’épaule, le Prophète fit une invocation pour lui : « Ô Allah, donne-lui une profonde compréhension de la religion de l’Islam et instruis-le dans l’explication et l’interprétation des choses ».

Abdoullâh, , raconta l’incident suivant à propos de lui : « Une fois, le Prophète , était sur le point de faire ses ablutions. Je me pressai afin de lui amener de l’eau à cet effet. Il était ravi de ce geste de ma part. Au moment où il alla commencer à prier, il me fit signe de me poster à ses côtés. Cependant, je restai derrière lui. Une fois la prière terminée, il se retourna vers moi et dit :  » qu’est ce qui t’a empêché de venir prier à côté de moi, ô Abdoullâh ? » Tu es bien trop illustre et éminent à mes yeux pour que je me place côte à côte avec toi, répliquai-je ! ». Levant ses mains vers le ciel, le Prophète fit cette invocation : « Ô Allah, accorde-lui la sagesse ».

Sa recherche du savoir

Abdoullâh, , a rapporté ce qu’il fit alors qu’il entendit qu’un compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) possédait un hadith qui lui était inconnu : « J’allai chez lui au moment de la sieste de l’après-midi et déployai ma cape au pas de sa porte. Ce mouvement déplaça une masse de poussière sur moi (alors que je m’assis pour l’attendre). Si je l’avais voulu j’aurais pu lui demander sa permission d’entrer et il me l’aurait certainement autorisé. Mais je préférai l’attendre et le laisser ainsi bien se reposer. Sortant de chez lui et me voyant dans cet état (poussiéreux) il dit : Ô cousin du Prophète ! Que t’arrive-t-il ? Si tu m’avais fait demander, je serais venu te voir. C’était à moi de venir à toi, tout comme on doit aller à la connaissance et non le contraire ! dis-je. Je lui demandai alors le hadith et l’appris ».

Il avait une admiration particulière pour les personnes comme Zayd Ibn Thabit, qu’Allah l’agrée, le scribe de la Révélation, le principal juge et jurisconsulte (faqih) de Médine, un expert dans les droits régissant l’héritage et dans la récitation du Coran. Lorsque Zayd prévoyait de partir en voyage, le jeune Abdoullâh se tenait humblement à ses côtés et prenant les rênes de sa monture ; il adoptait l’attitude d’un serviteur à l’égard de son maître. Zayd lui disait alors : « Ne fais pas ça ô cousin du Prophète ! « . « C’est ainsi que l’on nous a ordonné de traiter les plus érudits d’entre nous », disait Abdoullâh. Et Zayd lui répondait : « Laisse-moi voir ta main ». Abdoullâh tendait sa main. Zayd la prenant, l’embrassait et disait :  » c’est ainsi que l’on nous a ordonnés de traiter les membres de la maison du Prophète ».

Les éloges faites en sa faveur

Masrûq Ibn Al-Ajda’ disait de lui : « Chaque fois que je voyais Ibn ‘Abbas, je disais : il est le plus beau des hommes. Et quand il parlait, je disais : il est le plus éloquent des hommes. Et quand il avait une conversation, je disais : il est le plus érudit des hommes ».

Le Calife ‘Omar Ibn Al-Khattâb, qu’Allah l’agrée, lui demandait souvent conseil pour d’importants problèmes étatiques et le décrivait comme « le jeune homme de maturité ».

Sa’d Ibn Abî Waqqâs le décrivait avec ces mots : « Je n’ai jamais vu quelqu’un qui comprenait aussi rapidement, qui était plus érudit, et plus sage qu’Ibn ‘Abbas. J’ai vu ‘Omar le convoquer afin de discuter de problèmes difficiles en présence de vétérans de Badr parmi les Muhajirîn (ceux qui avaient quitté La Mecque pour Médine, qu’Allah les agrée tous) et des Ansars (Auxiliaires Médinois ayant accueilli les Muhajirines chez eux, qu’Allah les agrée eux aussi). Ibn ‘Abbas, qu’Allah l’agrée, parlait, et ‘Omar prenait en considération ce qu’il disait ».

La transmission de sa science

Un de ses compagnons a dépeint une scène typique se passant devant sa maison : « Je voyais les gens converger sur les routes principales menant à la maison d’Ibn ‘Abbâs jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place devant sa maison. J’allai chez lui pour l’en informer et il me dit : apporte-moi de l’eau pour mes ablutions. Il fit ses ablutions et, en s’asseyant, il dit : sors et dis-leur : quiconque a des questions à propos du Coran ou sa récitation qu’il entre. De nouveau sa maison était pleine et Abdoullâh répondit et fournit plus d’informations que ce qu’il lui était demandé. Et ainsi de suite avec des groupes d’autres personnes venant pour discuter de Fiqh (jurisprudence) du halâl (licite) et du haram (illicite), des jugements légaux régissant l’héritage, de la langue arabe, de la poésie et d’étymologie.
Pour éviter la congestion avec toutes les assemblées venant pour discuter de sujets variés en un seul jour, Abdoullâh décida de consacrer exclusivement un jour par discipline différente. Un jour, seule l’exégèse du Coran était enseignée tandis qu’un autre jour seul le Fiqh (jurisprudence). Les maghâzî (histoire des épopées guerrières de l’Arabie) ou les expéditions du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui), la poésie, l’Histoire Arabe de la période pré-islamique (jâhiliyyah) : un jour spécifique était dédié à chacune des disciplines.

Son jugement lors du conflit de ‘Ali

C’est sous le Califat d’Ali Ibn Abî Talib que Abdoullâh Ibn ‘Abbâs (qu’Allah les agrée tous deux) eut l’occasion d’utiliser son extraordinaire force de persuasion. Un grand nombre de défenseurs d’Ali dans son opposition à Mu’awiyah l’ont tout simplement abandonné. Abdoullâh Ibn ‘Abbâs, , alla voir Ali, , et lui demanda la permission d’aller parler à ces gens. Ali hésita, craignant que Abdoullâh ne fût en danger entre leurs mains, mais finalement Alî laissa libre cours à l’optimisme de Abdoullâh qui était sûr que rien n’arriverait !

Abdoullâh alla jusqu’au groupe en question. Il les trouva absorbés par le culte. Certains n’étaient pas d’accord pour le laisser parler mais d’autres étaient prêts à lui tendre l’oreille.

« Dites-moi, demanda Abdoullâh, quel grief avez-vous à l’égard du cousin du Prophète , le mari de sa fille et le premier de ceux qui ont cru en lui ? ».

Les hommes se mirent à énumérer trois causes principales de leur mécontentement à l’encontre d’Ali Ibn Abî Talib, qu’Allâh l’agrée.
Premièrement, le fait qu’il nomma des hommes comme juges pour trancher sur une question dont le jugement ne revenait qu’à Allah (Exalté soit-Il). C’est à dire que ‘Ali avait accepté l’arbitrage d’Abû Mûsâ Al-Ash’arî et de ‘Amr Ibn al ‘Âs dans son conflit avec Mu’awiyah.
Deuxièmement, le fait qu’il ait livré bataille sans pour autant récupérer du butin ou constituer des prisonniers de guerre.
Troisièmement, le fait qu’il n’ait pas exigé le titre de Prince des Croyants pendant l’arbitrage bien que les musulmans lui aient prêté serment d’allégeance et qu’il était leur Calife !

A leurs yeux, il y avait manifestement un signe de faiblesse alors qu’Ali Ibn Abî Talib, , était prêt à apporter sa position légitime en tant que Prince des croyants dans ce discrédit .

En réponse à cela, Abdoullâh, , demanda s’il leur citait des versets du Coran et des paroles du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) pour lesquels ils n’avaient aucune objection et qui seraient en rapport avec leurs critiques, seraient-ils prêts à revoir leur position.

Il répondirent que oui, et Abdoullâh commença donc : « Concernant votre avis sur le fait qu’Ali avait nommé des hommes pour juger une affaire n’appartenant qu’au jugement d’Allah (Exalté soit-Il). Allah (Exalté soit-Il) dit dans le Coran : {Ô les croyants ! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d’Ihram (sacralisation). Quiconque parmi vous en tue délibérément, qu’il compense alors, soit par quelque bête de troupeau, semblable à ce qu’il a tué, d’après le jugement de deux personnes intègres parmi vous.} (5/95) Je vous en prie alors, par Allah ! Est-ce que le jugement des hommes pour des questions touchant à la préservation de leur sang et de leur vie et concernant la paix entre les hommes ne méritent pas plus d’attention que le jugement à propos d’un lapin valant un quart de dirham ?

Ils répondirent bien sûr que le jugement était plus important dans le cadre de la préservation des vies des croyants et dans l’établissement de la paix entre eux que pour celui de tuer un gibier dans l’enceinte sacrée (pendant le pèlerinage), chose pour laquelle Allah (Exalté soit-Il) sanctionne le jugement des hommes.

« En avons-nous fini avec cette question ? », demanda Abdoullâh, ,, et ils répondirent : « Ô Allah oui ! ». Abdoullâh poursuivit :  » Sur le fait qu’Ali avait livré bataille sans pour autant constituer de prisonniers de guerre comme d’ailleurs le Prophète fit ! Voulez-vous vraiment prendre votre Mère ‘Âicha comme captive et la traiter comme telle ? ? Si votre réponse est oui, c’est que vous êtes tombés dans la mécréance. Et si vous dites que ‘Âicha n’est pas votre Mère, vous tomberiez aussi dans le kufr car Allah (Exalté soit-Il) a dit : {Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères} (33/6).

« Choisissez pour vous ce que vous voulez » dit Abdoullâh, , puis il leur demanda : « En avons-nous fini avec cette question ? », et à ce moment-là ils répondirent : « Ô Allah oui ! ».

‘Abdoullâh, , continua :  » Quant à votre prise de position sur le fait qu’Ali a abandonné le titre de Prince des Croyants, rappelez-vous que le Prophète lui-même, au cours de la ratification du pacte de Houdaybiyyah, exigea que l’on y écrive :  » Ceci a été admis par le Messager de Dieu…. « . Mais Suhayl porte-parole des polythéistes, dit alors : « Si nous avions été convaincus que tu étais un Messager de Dieu, nous ne t’aurions pas bloqué l’accès à la Ka’bah, ni ne t’aurions combattu ! Ecris plutôt : « Mouhammad Ibn Abdoullâh ». Et le Prophète accepta en disant : « Par Allah, je suis le Messager d’Allâh même s’ils le nient ! ». A ce moment-là, Abdoullâh Ibn ‘Abbâs, , demanda aux dissidents : « En avons-nous fini avec la question ? ». Et ils répondirent encore une fois : « Ô Allah, oui ! ».

Un des fruits de cette confrontation verbale durant laquelle Abdoullâh, , exposa sa parfaite connaissance du Coran et de la Sîrah (biographie) du Prophète tout comme ses capacités remarquables d’argumentation et de persuasion, fut que la majorité, environ vingt mille hommes, rejoignirent les rangs d’Ali. Environ quatre mille cependant restèrent obstinés. Ces derniers furent bientôt connus sous le nom de khawârij ou « kharijites ».

Son immense générosité et sa grande hospitalité

Certains de ses contemporains dirent à propos de lui : « Nous n’avons jamais vu une maison plus fournie en nourriture, ou en boisson, ou en fruits ou même en savoir que celle d’Ibn ‘Abbâs ! « 

Son amour pour les musulmans

Il dit :  » Lorsque j’ai réalisé l’importance d’un verset du Livre d’Allah (Exalté soit-Il), j’ai prié pour que tout le monde sache ce que je savais ! Lorsque j’entends parler d’un dirigeant musulman qui distribue et partage équitablement et qui règne justement, je suis heureux à son égard et prie pour lui. Lorsque j’entends dire que des pluies s’abattent sur la terre des musulmans, cela me remplit de joie… ».

Sa mort

Abdoullâh Ibn ‘Abbâs, qu’Allah l’agrée, mourut à l’âge de 71 ans dans la ville montagneuse de Taif.

Abdoullâh ibn Az-zoubayr – ( les Compagnons du Prophète )

Abdoullâh ibn Az-zoubayr

Sa généalogie

C’est le fils de Az-zoubayr et de Asma

Son histoire avec sa tante ‘âicha

‘Awf Ibn Màlek rapporte que ‘Àisha apprit que ‘Abdullàh Ibn Azzoubeyr, avait dit à propos d’une vente ou d’une donation faite par ‘Aisha : «Par Dieu, si ‘Aisha ne cesse pas de dilapider ainsi son argent (par générosité excessive), je mettrai certainement un séquestre sur sa fortune». (Il était alors le gouverneur du Hedjaz). Elle dit: «Est-ce bien lui qui a proféré de telles paroles?» Ils dirent: «Oui». Elle dit: «Je fais vœu à Dieu de ne plus jamais adresser la parole à Ibn Azzoubeyr». Quand cette rupture dura trop longtemps pour Ibn Azzoubeyr, il demanda qu’on intercédât pour lui auprès d’elle. Elle dit: «Non, par Dieu. Jamais je n’accepterai d’intercession en sa faveur et jamais je ne manquerai à mon vœu». Quand Ibn Azzoubeyr trouva cette séparation insupportable, il en parla à Al Miswar Ibn Makhrama et à ‘Abdurrahman Ibn Al Aswad. Il leur dit: «Je vous en conjure par Dieu! Introduisez-moi chez ‘Aisha car il ne lui est pas permis de faire vœu de rompre ses liens de parenté avec moi». Al Miswar et ‘Abdurrahman le prirent avec eux et demandèrent la permission d’entrer chez ‘Aisha. Ils lui crièrent de l’extérieur: «Que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur toi ainsi que Sa miséricorde! Pouvons-nous entrer?» ‘Aisha leur dit: «Entrez». Ils dirent: «Est-ce que nous entrons tous?» Elle dit: «Oui, entrez tous». Elle ne savait pas qu’Ibn Azzoubeyr était avec eux. Une fois qu’ils entrèrent, Ibn Azzoubeyr franchit le rideau derrière lequel se tenait sa tante et la serra dans ses bras. Il se mit alors à la prier de l’excuser tout en pleurant à chaudes larmes. Al Miswar et ‘Aburrahman, de leur côté, la supplièrent de lui parler et d’accepter ses excuses. Ils lui dirent: «Le Prophète a interdit cette rupture des liens de parenté que tu veux maintenir. Or il n’est permis à un Musulman de rompre ses liens avec un Musulman plus de trois nuits successives». Devant leur insistance et leurs rappels répétés, elle se mit à leur rappeler ce que Ibn Azzoubeyr avait fait avec elle et à pleurer en disant: «J’ai fait un vœu et le vœu n’est pas facile à rompre». Mais ils ne cessèrent pas de la prier jusqu’à ce qu’elle adressât enfin la parole à Ibn Azzoubeyr. Pour se délier de son serment elle affranchit quarante esclaves (alors qu’un seul aurait suffi). Plus tard, quand elle parlait de ce vœu, elle pleurait jusqu’à mouiller son voile. (Al Boukhàri)