Sous-chapitre 7
Sur la mumâwala et le fait qu’un homme de Science écrit une Science et l’envoie dans différentes régions
Anas dit : Uthmân avait transcrit les mushaf (des copies du Coran) puis les avait envoyés aux différents coins du pays.
Et d’après, Abd-ul-Lâh ben Umar, Yahya ben Sa’id et Mâlik, cela est permis.
Un des savants du Hidjaz présenta, comme preuve pour la mumâwala, un hadith du Prophète : celui-ci envoya une missive à un chef d’une patrouille en lui disant : « Ne lis cette missive qu’une fois arrivé à tel endroit ! » En effet, à l’arrivée à l’endroit désigné, le chef lut la missive aux membres de la patrouille et les mit au courant des ordres du Prophète.
HADITH 0064
D’après Abd-ul-Lâh ben Abbâs, le Messager de Dieu envoya une missive avec un homme en lui donnant l’ordre de la remettre au grand souverain d’al-Bahrayn. L’ayant reçue, ce dernier la remit à son tour à Khosrô qui la lut et la déchira.
Ibn Chihâb : Je crois qu’ibn al-Musayab dit ; Le Messager de Dieu invoqua alors Dieu contre eux en Lui demandant de les déchirer.
HADITH 0065
Anas ben Mâlik dit : Une fois, le Prophète donna l’ordre ou voulut donner l’ordre d’écrire une lettre. On lui dit alors : « Ceux à qui tu veux écrire n’accepte de lire une lettre que si elle est scellée. » Depuis lors, le Prophète adopta un sceau en argent. Il y avait gravé : Muhammad, Messager de Dieu.
« C’est comme si je suis en train de voir sa blancheur dans sa main », reprit Anas.
Et Chu’ba de demander à Qatâda : « Qui a dit : Il y avait gravé : Muhammad, Messager de Dieu ? »
« C’est Anas », répondit Qatâda.