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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam "Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le." ( Sourate 33, verset 56 ). Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit : "L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.", Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.
Concernant le fait que le mort soit véritablement questionné [dans sa tombe], est-ce qu’il s’assied vraiment dans la tombe pour lui parler ?
Réponse :
Que le défunt soit questionné dans sa tombe est indubitablement vrai, et la personne s’assied dans sa tombe, parle et le questionne. Si une personne demande : « La tombe est étroite et confinée, comment donc [le défunt] peut-il se redresser ? [dans sa tombe] »
La réponse est :
Premièrement :
Il est obligatoire que le croyant croit et accepte véritablement le monde de l’invisible, et il ne faut pas demander le pourquoi du comment ? [de la chose]. Car personne ne demande le pourquoi du comment excepté celui qui a des doutes. Quant a celui qui croit et que sont cœur est satisfait avec ce qu’Allâh et Son Messager disent, il accepte la chose et dit : « Allâh Lui Seul sait comme cela se passe ».
Deuxièmement :
La relation de l’âme au corps dans le mort est différente de sa relation dans la vie. La relation entre le corps et l’âme peut varier selon des voies que l’homme ne peut pas toujours comprendre, et le rapport du corps au corps après la mort ne peut-être comparée à celui dans la vie. Quand une personne rêve, il se voit va-et-vient, en voyageant, parler aux gens, il rencontre des gens vivant comme mort ; il peut se voir dans un beau jardin, ou dans une maison sombre et effrayante ; Il peut se voir monter dans une voiture confortable, ou monter dans une voiture inconfortable. Tout est possible, bien qu’il soit dans son lit sans que rien n’ai changé, même le revêtement de la couverture n’a pas changé, mais toutefois nous ressentons cela comme si cela était réalité. La relation de l’âme au corps après la mort est différente comme quand on est éveillé ou bien endormi. C’est différent et nous ne le comprenons pas. Donc une personne peut s’asseoir dans sa tombe et être questionné, bien que la tombe soit étroite et confinée. De la même façon cela a été relaté dans un hadîth authentique du Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) ; il transporte le message et nous devons y croire et nous soumettre. Allâh – Ta’âla – dit :
« Non !… Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence. »Coran, 4/65
SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué qu’en un premier temps, il est obligatoire de savoir que tout croyant et toute croyante se doit de croire véritablement aux informations données par Allâh dans Son livre ou par le biais de Son messager (sallallahu ’alayhi wa salam).Ces choses concernent les affaires de l’au-delà et le règlement des comptes, ainsi que le paradis et l’enfer, la mort, le châtiment et les délices de la tombe, ainsi que toutes les affaires touchant le monde de l’invisible dans le Qor’ân ou l’authentique Sounnah purifiée. Nous devons porter foi à cela, nous y soumettre et y croire sincèrement. Car nous savons que notre Maître est véridique. Ce qu’Il dit et rapporte est vrai comme Il l’a affirmé :
« Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, Nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Promesse d’Allâh en vérité. Et qui est plus véridique qu’Allâh en parole ? »
[ Coran, 4/122 ]
Et :
« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. »
[ Coran, 4/78 ]
Nous savons aussi que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa salam) est le plus véridique des hommes, et qu’il ne parlait pas sous l’impulsion de la passion et ne faisait que rapporter la révélation qu’il recevait. Ce qui a été rapporté de lui dans des traditions authentiques est une chose à laquelle nous devons croire, même si nous n’en comprenons pas véritablement le sens. Notre obligation est de croire à ce qu’il nous rapporte au sujet de l’au-delà : le paradis, l’enfer, les délices réservés aux gens du paradis et le châtiment infligé aux gens de l’enfer. Le châtiment subi dans la tombe, les délices que l’on y reçoit et le retour de l’âme au corps du mort, tout cela est véridique et se confirme dans les textes. L’adorateur [d’Allâh] doit l’accepter et ajouter foi à tout ce qu’il apprend dans le Qor’ân, dans la Sounnah authentique et dans le consensus des savants de l’Islâm. Aussi, par le biais d’Allâh, si le croyant ou la croyante arrive à pénétrer la sagesse ou les secrets dans cela, ceci est un bien pour un bien [encore meilleur], lumière sur lumière, et une connaissance pour une science [encore meilleure]. Qu’il loue Allâh et rende grâce pour ce qu’Allâh lui a accordé en connaissance, en science, et perception qui lui ont permis d’accroître ses connaissances et renforcer sa tranquillité.
Concernant les questions dans la tombe et de l’état du mort à ce moment-là, ces questions sont une vérité. Et l’on restitue au mort son âme. Des informations authentiques rapportées d’après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) indiquent que le mort mène dans sa tombe une vie différente de celle d’ici-bas. C’est une vie intermédiaire différente de celle que l’on avait déjà menée et pendant laquelle on avait besoin de manger et de boire et autres choses semblables. C’est une vie particulière qui permet de comprendre des questions et d’y répondre.
Deux anges lui diront : « Qui est ton prophète ? Qui est ton Maître ? Quelle est ta religion ? » Le croyant dira : « Mon Maître est Allâh, ma religion l’Islâm et mon prophète Muhammad ». C’est de cette manière que seront questionné le croyant et la croyante et qu’ils répondront. Et puis on dira à l’adorateur [d’Allâh] : « Que sais-tu de cet homme (Muhammad) ? » – Il dira : « Il est le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; il nous a apporté la vérité et nous avons cru en lui et l’avons suivi ». On lui dira alors : « Nous savons que tu étais croyant ».Et on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et il en recevra le souffle et les bienfaits. Et puis on lui dira : tu resteras là jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. Mais on lui montrera sa place en enfer et lui dira : voilà la place que tu aurais occupée si tu n’avais pas cru en Allâh. Maintenant Allâh t’en a sauvé et tu es revenu au paradis.
Quant au mécréant, si on l’interroge sur son Maître, sur sa religion et sur son prophète, il dit : « Hâ ! Hâ ! Je ne sais pas. J’ai entendu les gens dire des choses et j’en ai fait de même ». On lui assènera un coup avec une barre de fer et il lancera un cri que tout être entendra à l’exception des djinns et des hommes. Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer et on rendra sa tombe si étroite que ses côtes se croiseront. Sa tombe se transformera en une fosse infernale et on lui ouvrira une porte d’où viendra un vent de l’enfer en guise de châtiment. On lui dira : voici ta place jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. On lui ouvrira encore une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : ceci serait ta place si Allâh t’avait bien guidé ».
Cela permet de savoir que la tombe peut être soit un des jardins, des jardins du paradis, soit un des fossés, des fossés de l’enfer. Le châtiment et le bienfait s’appliquent dans la tombe aussi bien au corps qu’à l’âme. Et il en est de même dans l’au-delà au paradis ou en enfer. Quant à celui qui meurt noyé, brûlé ou dévoré par un fauve, son âme recevra sa part de châtiment ou de bonheurs. Cette part l’atteindra sur terre ou en mer ou dans le ventre des fauves ou dans n’importe quel autre endroit, en fonction de la volonté d’Allâh. Mais la majeure partie du châtiment ou des délices qui touchent l’âme seront subit éternellement, que ce soient les délices, ou que ce soit le châtiment. L’âme du croyant va au paradis. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit : « l’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du paradis et se nourrit de leurs fruits. Et l’âme du mécréant ira en enfer ».
L’obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane est d’accepter avec soumission les informations données par Allâh – ’Azza Wa Djal – et par Son Messager (sallallahu ’alayhi wa salam). Ils doivent y croire de la manière voulue par Allâh – ’Azza Wa Djal – même si un côté de leur signification n’est pas clair pour l’adorateur [d’Allâh]. Car la sagesse parfaite appartient à Allâh – Subhânahu.
Les condoléances (dans la langue arabe) font référence à la piété. C’est-à-dire, la piété dont doit faire preuve la personne, en cas de malheur, en patientant face à cela. Ceci ne doit pas être fait dans les apparences et sensations, mais plutôt, dans le rappel et la piété en sachant qu’il n’y a pas un mal qui touche sans que cela ne soit décrété, et qu’il n’y a pas un mal évité sans que cela ne soit décrété [1]. SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué que pour ce qui est des condoléances à l’égard de la famille du défunt, il n’y a pas de jour précis pour les offrir. Cela est permis depuis le moment ou la personne rend son âme, avant la prière mortuaire, comme après. Il n’y a pas de moment précis pour cette pratique, le jour ou la nuit ; que ce soit dans la maison, ou dans la rue, ou dans la mosquée, ou dans le cimetière, ou dans d’autres lieux encore [2].
SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit qu’il n’y a pas de doute sur le fait que les condoléances pour des défunts proches comme pour les autres, sont des choses recommandées et légiférées en Islâm. Ceci dit, les réunions faites dans une maison pour les condoléances font parties des innovations. Et si à cela s’ajoutent des repas dans cette demeure, cela est considéré comme des lamentations sur le mort. Ibn ‘Uthaymîn ajoute que ces condoléances doivent être données en toutes circonstances, et non pas comme les gens font en prenant place dans les maisons, ouvrant leur porte (aux gens pour cette circonstance) et ce qui y ressemble, tout cela fait partie des innovations religieuses. Les gens ne doivent pas faire cela, car ceci n’a pas été fait à l’époque des anciens pieux. [3] Les condoléances faites dans la maison de la famille du défunt n’ont pas de fondement dans la Sounnah. Cependant, si la personne est un proche, et qu’elle craint qu’en ne s’y rendant pas, elle risque de couper les liens proches, elle s’y rend, il n’y aura pas de mal à cela ; mais elle ne doit pas prendre place dans la maison. Car certains anciens pieux considéraient cette pratique comme des lamentations sur le mort. Ils ne doivent pas ouvrir leur maison à cela [4].
Les condoléances peuvent être données aux musulmans comme aux non-musulmans. Et le rassemblement dans les maisons pour cette occasion est une innovation qui n’a ni été faite à l’époque du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam), ni à celle des compagnons. Ils ont fermé cette porte, c’est-à-dire, les portes de leurs défunts à ces condoléances. Ce n’est que quand ils se rencontraient dans les marchés, ou la mosquée, que les gens présentaient leurs condoléances. Il n’était pas connu à l’époque des compagnons que les gens se réunissaient chez la famille du défunt afin de présenter les condoléances, si ce n’est qu’ils assistaient (aidaient la famille du défunt) seulement pour la nourriture dans la maison. Car le fait de réunir les gens pour cette occasion est considéré comme de la lamentation sur le mort. Et la lamentation fait partie des grands péchés. [5] A voir notamment sur le sujet, l’avis des anciens pieux cités par Ibn Qoudâma dans al-Moughnî [6].
Notes
[1] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/350
[2] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 13/379
[3] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/345
[4] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/342-343
[5] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 17/348-349