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Les conditions de la pratique de la chasse

Question

L’islam autorise-t-il la chasse? Quelles en sont les conditions? M’est-il permis de m’y livrer secrètement, la chasse étant interdite dans le pays où je réside?

Réponse

Louanges à Allah,

En principe, la chasse est licite sauf pour le pèlerin et celui qui se trouve dans le périmètre sacré, même s’il n’est pas un pèlerin. Quant à la pêche maritime, elle est permise aussi bien au pèlerin qu’au non pèlerin.  Si on se livre à la chasse des animaux dont la consommation est licite pour s’en servir ou les vendre ou les consommer ou les offrir à d’autres ,etc. cela ne représente aucun inconvénient à l’avis unanime des ulémas. Se référer à la réponse donnée à la question n° 152261.

Deuxièmement, les conditions de la chasse concernent le chasseur, le gibier et l’instrument. Nous vous les résumons comme suit.

S’agissant des conditions à remplir par le chasseur pour pouvoir se livre correctement à la chasse, les voici:

-il doit être raisonnable et capable de discernement. C’est l’avis de la majorité des jurisconsultes (hanafites, malikites et hanbalites c’est encore un avis de l’école chafiite). La justification en est que l’enfant mineur n’est pas (religieusement) qualifié pour égorger selon les jurisconsultes susmentionnés et partant il ne l’est pas pour se livrer à la chasse, celle-ci ayant besoin de la définition d’un objectif et de la prononciation du nom d’Allah, deux choses qui ne peuvent provenir que d’une personne raisonnable d’après l’argumentation des hanafites et des hanbalites;

– il ne doit pas être en pèlerinage car le produit de  la chasse du pèlerin ne doit pas être consommé car il est assimilé à un cadavre;

-il doit être de ceux autorisés à égorger par la loi islamique donc un musulman ou un membre des religions révélées. Le produit de la chasse pratiquée par un idolâtre, un mage, un communiste, un athée , un apostat et consorts est exclu. Compte tenu de cette condition, il n’est pas permis de consommer le produit de la chasse de celui qui a définitivement abandonné la prière; on ne consomme pas le produit de sa chasse car il est un apostat. Se référer à la réponse donnée à la question n° 106051;

-le chasseur doit mentionner le nom d’Allah Très -haut au moment de lâcher (l’animal qu’il utilise dans la chasse) ou de jeter une lance  ou de tirer une balle. C’est l’avis de la majorité des jurisconsultes hanafites, malikites et hanbalites;

– le chasseur doit viser quelque chose qu’il est licite de chasser. S’il lançait une flèche ou lâchait un animal contre un être humain ou un animal domestique ou contre pierre et atteint un objectif non visé, le produit ne serait licite.

Deuxièmement, des conditions concernant le gibier:

-le gibier doit être un animal dont la viande est jugée licite de consommation. Cette condition compte selon tous les jurisconsultes quand on se livre à la chasse pour en consommer le produit. Quand il s’agit de chasser pour le plaisir de chasser, leur avis divergent: les hanafites et les malikites ne formulent pas la conditions que le gibier soit un animal dont la viande est licite. Ils permettent de chasser aussi bien l’animal dont la viande peut être consommée que l’animal dont la viande ne peut pas être consommée mais on le chasse pour en utiliser soit la peau, soit la fourrure, soit les plumes ou pour écarter le mal qu’il peut faire aux autres. Quant aux chafiites et aux hanbalites, ils n’autorisent pas la chasse ou l’égorgement d’un animal dont la viande n’est pas licite;

– le gibier doit être un animal sauvage qui résiste à l’homme grâce à ses pattes ou à ses ailles. Par le qualificatif sauvage on entend décrire une bête qui l’est naturellement et qu’on ne peut capturer que par la ruse. Quant aux animaux domestiques faisant l’objet de la propriété de quelqu’un, il n’est pas permis de les chasser;

-le gibier ne doit pas se trouver dans le sanctuaire. Les jurisconsultes sont tous d’avis qu’il est interdit de se livrer à la chasse dans le sanctuaire et de viser un animal qui vit et se reproduit sur terre; qu’il soit permis d’en consommer la viande ou pas;

– le gibier ne doit pas avoir disparu pendant long temps après avoir été atteint sans que le chasseur fasse un effort pour le retrouver. Si tel est le cas, on le consomme pas. S’il ne disparait pas ou disparait mais poursuivi par le chasseur, on le consomme. Ceci est admis par les jurisconsultes dans l’ensemble;

– si le chasseur atteint un gibier et lui ampute un organe sans l’empêcher de continuer à vire normalement, il est alors interdit de consommer l’organe amputé, à l’avis unanime des jurisconsultes, compte tenu de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): Tout morceau découpé d’un animal vivant est (comme) un cadavre. (Rapporté par Abou Dawoud (2858) et jugé authentique par al-Albani dans Sahih  d’Abou Dawoud. Quant à l’animal amputé mais toujours vivant, il faut l’égorger, sinon sa consommation reste interdite à l’avis unanime des jurisconsultes. Le produit de la pêche maritime n’est pas soumis aux conditions que voilà.

Il est permis selon les jurisconsultes (malikites, hanbalites, c’est aussi l’avis le plus juste chez les chafiites) de pêcher  et de consommer tous les animaux marins, poissons ou autres , compte tenu de la parole du Très-haut: Vous sont licites la pêche maritime et ses produits alimentaires. Aussi tous les animaux marins qui vivent exclusivement en mer peuvent être consommés ; qu’on le captent vivants ou morts. Se référer à la réponse donnée à la question n° 182508.

Troisièmement, les conditions relatives aux instruments utilisés dans la chasse et la pêche. Il existe deux sortes d’instruments: inertes et animaux

Premièrement, les instruments inertes:

– l’instrument doit être pointu de sorte à ce qu’il puisse blesser et transpercer la chair en s’y enfonçant ou en le déchirant. Autrement, le gibier ne serait consommable qu’après son égorgement. Il n’est pas une condition que l’instrument soit en fer car on peut utiliser tout instrument pointu; qu’il soit en fer ou en bois ou en pierre limée ou un autre objet qui pénètre dans le corps de l’animal;

-il faut que le gibier  soit touché par la pointe de l’instrument et blessé par cette partie et qu’il soit sûr que la blessure est la cause de la mort de l’animal. Autrement, il n’est pas permis de le consommer car ce qui est tué après avoir été touché latéralement ou sous l’effet du poids de l’instrument est jugé écrasé, d’où l’illicéité de sa consommation;

-il est permis d’employer un fusil pour la chasse. Si au moment de tirer sur un oiseau, un lapin ou une gazelle on a mentionné le nom d’Allah, il est permis de consommer le gibier, même si on le retrouve mort. Se référer à la réponse donnée à la question n° 121239. Les jurisconsultes soutiennent l’interdiction d’utiliser une flèche empoisonnée dans la chasse, si on est sûr ou croit fortement que le poison aide certainement ou éventuellement à tuer le gibier. Car dans ce cas deux facteurs concourent pour tuer l’animal; un facteur licite et un autre illicite et ce dernier est jugé l’emporter. C’est comme ce qui se passerait si une flèche tirée par un mage et une autre tirée par un musulman tuaient un animal. S’il est exclu que le poison ait contribué à la mort de l’animal, il n’est pas interdit de le consommer.

Deuxièmement, l’animal

Il est permis d’utiliser dans la chasse un animal dressé à cet effet. C’est ce qu’on appelle les animaux de chasse comme les chiens, les bêtes féroces et les oiseaux munis de griffes. Entrent dans ce cadre également le chien entraîné, le léopard, le tigre, le lion, l’aigle et tous les autres carnassiers dressés comme le faucon, l’épervier et l’aigle. La règle est que tout animal susceptible d’être entraîné et ayant effectivement reçu un entraînement peut être utilisé dans la chasse dans l’ensemble.

L’animal à utiliser dans la chasse est soumis aux conditions que voici:

– il doit être dressé. Cette condition est admise à l’unanimité des jurisconsultes en vertu de la parole du Très-haut: ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés. (Coran,5:4);

– l’animal doit blesser le gibier dans un endroit quelconque de son corps. Pour les malikites et les hanbalites, cette considération est fondée sur l’apparence d’une version. C’est aussi ce qui est retenu par les hanafites. Pour les chafiites, c’est ce qui s’oppose au plus apparent. Si le carnassier tue le gibier en le heurtant ou en le mordant sans le blesser, on n’en permet pas la consommation. C’est le cas de la flèche sans plume qui tue en heurtant de côté ou en écrasant. C’est aussi le cas du chien de chasse qui tue le gibier en lui cassant le cou sans le blesser ou qui écrase ou étouffe le gibier;

– l’animal doit être lâché par un musulman ou un adepte d’une religion révélée après avoir mentionné le nom d’Allah. Si l’animal partait de lui-même ou échappait au contrôle de son maître et si ce dernier omettait de mentionner le nom d’Allah au moment de lâcher l’animal, si dans tous ces cas, l’animal rattrapait un gibier et le tuait, il ne serait pas permis de le consommer. Ceci reste un jugement d’ensemble;

– que l’animal ne s’occupe pas d’autres choses une fois lâché. C’est pour que le lien entre le lâchage et la chasse soit direct. Cette condition est précisée chez les hanafites et les malikites;

-les jurisconsultes sont unanimes à soutenir que si la chasse est conjointement conduite par une personne dont le produit de la chasse est licite comme un musulman ou un chrétien et une autre dont le produit de la chasse est illicite comme un mage ou idolâtre, la consommation du gibier ainsi pris ne serait pas licite. C’est une application de la règle qui veut que le facteur entraînant l’illicéité l’emporte sur le facteur entraînant la licité quand ils se retrouvent. Sur cette base , si un musulman et un mage pratiquait la chasse ensemble et tiraient en même temps sur un gibier ou lâchaient  le même carnassier , la prise serait interdite de consommation car deux facteurs licite et illicite ont concourus pour le tuer et le dernier est jugé l’emporter. Voir l’encyclopédie juridique (28/117-142).

Troisièmement, si les lois et règlements du pays interdisent la pratique de la chasse, il n’est pas permis de s’y livrer  car ce serait une agression contre un pays auquel on est entré grâce à un visa d’entrée et muni d’un contrat de travail dont on doit respecter les conditions de délivrance. L’on sait que le respect des lois et règlements du pays en fait partie. Il s’y ajoute que l’interdiction de la chasse ne vise que la sauvegarde de l’intérêt général. Aussi, faut il s’y pilier. A supposer qu’on ne le fasse pas, on s’expose  à une peine, voire à l’expulsion du pays. Or l’homme raisonnable ne cherche pas à s’attirer un préjudice ni à l’attirer aux siens. Se référer à la réponse donnée à la question n°109188 et la réponse donnée à la question n° 182467.

Allah le sait mieux.

Source : https://islamqa.info/fr/answers/194080/les-conditions-de-la-pratique-de-la-chasse

Source: Islam Q&A

hadith 0724 – Le Adhan – Sur le pêché de celui qui ne fait pas le rang bien comme il faut

 

Sous-chapitre 75
Sur le pêché de celui qui ne fait pas le rang bien comme il faut

HADITH 0724

Anas ben Malik rapporte être arrivé à Médine où on lui dit :

« Par rapport à ce que tu connais de la période du Messager de Dieu (pbsl), quelle est la chose que tu désapprouves en nous ? »

« A part que vous ne faites pas les rangs bien comme il faut, il n’y a rien que je désapprouve. », répondit Anas.

Uqba ben Ubayd rapporte ce même hadith de bachayr ben Yasar qui dit : « Anas ben Malik arriva chez nous, à Médine… ».

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Conseils pratiques pour éviter le piège de la médisance.


Conseils pratiques pour éviter le piège de la médisance.

Qu’est-ce que la médisance ?

Avez-vous déjà rencontré une personne coupable de cannibalisme ? Probablement pas, pourtant si on devait donner un surnom à ceux d’entre nous qui s’adonnent à la médisance ce serait : des cannibales. C’est ainsi qu’on décrit la médisance en Islam. Nous sommes nombreux à savoir cela.

Allah soubhanahou Wa Ta’ala nous met en garde :

« Ô vous qui avez cru! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non!) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux » [Sourate des Appartements (Al-Hujurât), 49:12].

Comme nous a enseigné le Prophète (paix et bénédictions sur lui), médire.

« C’est le fait de parler de ton frère d’une façon qui ne lui plairait pas ». Certains demandèrent : « Qu’en penses-tu, si ce que je dis de mon frère est vrai ? » Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) répondit : « Si ce que tu dis sur lui est vrai, tu te seras rendu coupable de médisance. Mais si ce que tu dis sur lui est faux, tu l’auras alors calomnié ».

Pourquoi les gens s’adonnent-ils à la médisance ?

Lorsqu’une personne aime médire à propos d’autrui, c’est normalement dû à une ou plusieurs des causes suivantes :

L’ignorance.
Le manque de confiance en soi.
L’envie.
L’ennui/la perte de temps.
Vouloir impressionner autrui.
Une foi faible.

Que doit-on faire lorsque les gens commencent à médire ?

Parfois, on a le sentiment d’être entrainé dans des situations où la médisance prend le dessus. Bien que l’on aimerait vraiment éviter de telles circonstances, on ne sait pas toujours comment éviter ce genre de conversation et encore moins comment y mettre fin. Voici quelques conseils utiles incha’Allah :

1. Faites l’éloge de la personne en question.

Observez votre foi monter en flèche lorsque vous défendez la personne qui est sujet à médisance. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit :

« Celui qui défend l’honneur de son frère alors qu’il est absent, c’est un devoir pour Allah que de l’affranchir du feu ». (Tirmidhi).

Il se peut que pendant un moment vous hésitiez à prendre la défense de cette personne, mais trouvez le courage ! Une fois que vous aurez prononcé les premiers mots, vous vous sentirez bien d’avoir eu la bonne attitude, et les gens autour de vous se rendront compte qu’ils sont en train de gaspiller leur temps dans des conversations inutiles.

2. Allez chercher la vérité.

Même si cela peut être perçu comme scandaleux, vous pouvez demander à la personne médisante de vous accompagner pour aller voir la personne concernée et vérifier si les propos rapportés sont authentiques. Vous n’êtes pas réellement obligé d’aller vérifier, c’est toutefois une action qui fait partie de la sounna. En effet, nous ne devons pas mentir sur les autres et ternir leur réputation surtout si cela repose sur des rumeurs.

3. Expliquez que cela ne vous concerne pas.

C’est probablement la partie la plus difficile quand on se retrouve avec un groupe d’amis qui se met à médire d’autrui, mais c’est important de leur rappeler que la vie des autres ne les concerne pas à moins qu’ils en discutent d’une façon convenable. Vous pouvez également encourager la personne à ne pas parler en mal d’autrui en lui disant que ce qu’elle dit ne vous intéresse pas ou ne vous concerne pas. Puis essayez de trouver un sujet de discussion autre que parler sur autrui !

Il est rapporté qu’Al-Hassan Al-Basri (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

« Parmi les signes qui indiquent qu’Allah se détourne du serviteur, est le fait qu’Il le fasse se préoccuper de ce qui ne le concerne pas ».

4. Mettez-vous à sa place.

Posez cette question à la personne médisante (ou bien à vous-même le cas échéant) : « Que ressentiriez-vous si ces vicieuses rumeurs étaient sur vous ? » Cela devrait amener la personne à regagner un sens d’intégrité, à se mettre à la place de l’individu dont elle vient juste de parler et avec un peu de chance à éviter de médire sur quelqu’un d’autre.

5. Changez de sujet.

Si vous avez essayé les démarches susmentionnées sans obtenir de résultat, essayez de changer la discussion et trouvez un autre sujet qui peut intéresser vos interlocuteurs, ou bien demandez leurs de vous parler d’eux-mêmes.

6. Partez.

Si vos efforts n’aboutissent à rien, et bien partez, tout simplement. Allah nous dit dans le Coran :

« Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier), alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes. » [Sourate des Bestiaux (Al-An’am), 6:68].

Comment délaisser la médisance ?

Qu’en est-il si c’est vous qui êtes à l’origine de ces discussions inutiles ?

Retenez votre souffle et rappelez-vous les conseils suivants avant de dire un mot.

1. Rappelez-vous que la médisance est un péché majeur en Islam et qu’elle figure parmi les causes de l’entrée en enfer

2. Posez-vous la question suivante :

« Est-ce que la personne dont je vais parler aimerait ce que je m’apprête à dire ? Aurais-je eu le courage de dire la même chose si cette personne était présente ? Serais-je fier de moi-même après avoir parlé ? ».

Vous pouvez vous épargner les remords et les excuses qui vont avec, simplement en vous posant ces questions. En plus, essayez de vous rappeler ce que vous avez ressenti la dernière fois que vous avez appris que l’on parlait en mal de vous.

3. Est-ce utile pour quiconque d’être au courant ?

Allah soubhanahou Wa Ta’ala dit :

« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salât, qui se détournent des futilités et Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages; et qui, lorsqu’ils passent auprès d’une frivolité, s’en écartent noblement et quand ils entendent des futilités, ils s’en détournent ». [Sourate du Récit (Al-Qasa), 28:55].

Ces versets décrivent le comportement que l’on doit avoir lorsqu’on discute. Un conseil précieux qui vous aidera à couper court aux conversations téléphoniques et à discuter que de ce qui est important.

4. Est-ce nécessaire pour quiconque d’être au courant ?

Même si c’est le cas, est-ce que votre intervention est nécessaire ? Parfois shaytan nous piège en nous faisant croire que l’on se sentira plus important en médisant sur les autres et en les rabaissant. Demandez-vous plutôt comment vous pouvez améliorer votre caractère et votre propre vie.

5. Imaginez que la personne dont vous parlez peut entendre tout ce que vous dites à son propos.

Quelle serait donc votre réaction ? Sachez qu’Allah soubhanahou Wa Ta’ala est le Clairvoyant, l’Audient, et l’Omniscient. N’oublions pas le Jour où chacun sera tenu responsable de ses actes dans ce bas monde. La médisance aura un reflet négatif sur votre caractère.

6. Faites attentions à vos fréquentations.

Évitezla compagnie des gens qui ont l’habitude de s’adonner à la médisance. Identifiez les moments où il y a médisance et consacrez-les plutôt à faire des tâches utiles où même mieux, consacrez-les à sensibiliser les autres sur les méfaits de la médisance!

7. En êtes-vous sûr à 100% ?

Diffuser de fausses informations est une calomnie qui peut causer de la discorde au sein de la communauté. Allah soubhanahou Wa Ta’ala dit :

« Pourquoi, lorsque vous l’avez entendue [cette calomnie], les croyants et les croyantes n’ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n’ont-ils pas dit : C’est une calomnie évidente? » [Sourate de la Lumière (An-nûr), 24:12].

8. Réjouissez-vous du temps et des récompenses que vous allez gagner.

En arrêtant cette mauvaise habitude sans mentionner les bonnes actions que vous accumulerez et effaceront les mauvaises. Vous serez étonné du temps et de l’énergie que vous gagnerez, sans oublier la récompense divine dans l’Au-delà incha’Allah.

9. Recherchez les qualités chez les gens.

Si vous devez vraiment parler d’une personne absente, parlez de ses qualités, comme à quel point elle travaille dur, à quel point elle est drôle et humble au lieu de parler de ses défauts. Comme je le dis souvent : « nous sommes prompt à détecter les défauts des autres, mais pas les notre ».

10.Extérioriser d’une manière différente.

Si vous ressentez le besoin urgent de répandre une nouvelle et que vous ne pouvez plus la garder pour vous-même, écrivez-le dans votre journal ou sur un bout de papier. Relisez ce que vous avez écrit après quelques jours et demandez-vous si vous voulez vraiment montrer au monde entier que vous n’êtes pas assez digne de confiance pour garder un fait confidentiel pour vous-même ! Débarrassez-vous du papier et des pensées négatives ! Disciplinez votre esprit à penser positivement des autres.

11. Repentez-vous et ayez l’intention d’arrêter la médisance.

Gardez à votre portée les versets et les Hadiths se rapportant à ce péché. Mettez-les en fond d’écran de votre ordinateur, écrivez-les sur un tableau (de cette façon ils seront également visibles pour les autres !). Enfin, invoquez Allah soubhanahou Wa Ta’ala pour qu’il vous aide dans votre démarche, soyez patient et persévérant. Rappelez-vous :

« Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier, qu’il ne dise du bien ou qu’il se taise. » [Al-Boukhari].

On a demandé au Prophète (paix et bénédiction sur lui) :

« Ô Messager d’Allâh ! Quel est le meilleur Islam ? » Il répondit : « Celui dont les musulmans sont en sécurité concernant ses paroles et ses actes. » [Al Boukhari et Mouslim].

Et si jamais quelqu’un dit du mal de vous en votre absence ?

Envoyez-lui un cadeau ; Il est en train de vous offrir ses hassanats !

On a dit à une personne : « untel est en train de dire du mal à ton propos ». Il lui a envoyé un plat de dattes, avec un message : « j’ai entendu que vous m’avez offert vos hassanats et je veux bien vous remercier en vous offrant ces dattes ; tout en m’excusant du fait que mon cadeau n’est pas à la hauteur de ce que vous méritez ».

Bien que cela puisse paraître amusant, cela requiert un sens de la dignité de se lier d’amitié avec la personne qui vous a calomnié.

Pour conclure, ayez l’intention de purifier votre cœur dès aujourd’hui, et mettez en œuvre les conseils ci-dessus mentionnés pour améliorer votre vie. Si vous avez d’autres conseils, partagez-les avec nous en commentaire !

Par Jihan Anwar pour MusulmanProductif.com.

hadith 0691 – Le Adhan – Sur le péché de celui qui relève la tête avant l'imam

 

Sous-chapitre 53
Sur le péché de celui qui relève la tête avant l’imam

HADITH 0691

D’après Abou Hourayra, le Prophète dit :

« L’un de vous ne craint-il pas, en relevant la tête avant l’imam, que Dieu lui transforme le tête en une tête d’àne (ou: que Dieu lui transforme la face en une face d’àne) ? »

Dans le texte : ama yakhcha ahadoukoum. Mais le rawi doute entre ama et ala

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