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Zaha Hadid a été la première femme mais aussi la première musulmane à obtenir le prix Pritzker, l’équivalent du prix Nobel en architecture. Ses créations hors normes ont marqué ses pairs à travers le monde, lui valant une reconnaissance mondiale. Tour en images de quelques-unes de ses créations. L’architecte britannique d’origine irakienne est décédée jeudi 31 mars d’une crise cardiaque dans un hôpital de Miami, aux Etats-Unis. Née à Bagdad en 1950, elle s’est formée à l’Architectural Association de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. L’architecte de confession musulmane, qui a reçu une éducation par des nonnes catholiques à Bagdad, a pour mentor le théoricien néerlandais Rem Koolhaas, adepte des constructions gigantesques et démesurées et pour qui elle collabore avant de créer sa propre agence en 1979. Zaha Hadid commence à bâtir sa renommée avec la caserne de pompiers du site de fabricant de meubles Vitra en 1994, à Weil am Rhein, en Allemagne. L’architecture, les angles des murs et la lumière donnaient l’impression d’être sur un bateau en flottaison. Un édifice audacieux mais qui donnait le mal de mer aux pompiers… Il sert aujourd’hui d’emplacement de bureaux. Dans les années 2000, elle multiplie les ouvrages d’envergure. En 2003, elle est la première femme à créer un musée d’art aux Etats-Unis avec le centre Lois et Richard Rosenthal, à Cincinnati. Zaha Hadid conçoit aussi le centre culturel Heydar-Aliyev, doté d’un parc d’une superficie de 9 hectares à Bakou, en Azerbaïdjan. En 2004, elle est la première femme mais aussi la première musulmane à obtenir le prix Pritzker, l’équivalent du prix Nobel en architecture. En 2016, elle reçoit la Royal Gold Medal du Riba, l’ordre britannique des architectes. Ses constructions gigantesques ont essaimé le monde, que ce soit à Pékin, à Séoul, à Naples, à Barcelone ou à Rabat. Paris lui a résisté, la capitale goûtant très peu à sa vision de l’architecture. La France lui doit cependant la construction du siège de la société CGM-CMA à Marseille, une tour de 145 mètres au bord de la Méditerranée. A Montpellier, Pierres Vives, inauguré en 2012, a suscité une vive polémique pour l’énorme coût d’un bâtiment (125 millions d’euros) invisible par les habitants, sauf à le survoler par hélicoptère… Surnommée la « Lady Gaga de l’architecture », Zaha Hadid a marqué de son empreinte le monde de l’architecture. La Coupe du monde 2022 au Qatar sera l’occasion d’apprécier le design du stade Al-Wakrah, conçu par Zaha Hadid et qui sera un des cinq stades attendus pour le Mondial.
Fatima Al Qubaisi, la première femme émiratie diplômée en droit d’Harvard, en 2017.
Après avoir fait une entrée très remarquée dans la prestigieuse enceinte de la Harvard Law School l’année dernière, en sa qualité de première femme émiratie à étudier sur ses bancs, Fatima Al Qubaisi, 26 ans, en ressort aujourd’hui de manière triomphale, récompensée de ses efforts par de précieuses palmes académiques qui gravent son nom dans l’histoire des émirats du golfe Persique.
Première femme émiratie à être diplômée de l’une des universités de droit les plus réputées au monde, la jeune femme originaire d’Abu Dhabi, rayonnante sous son voile blanc, a indéniablement de qui tenir…
Issue d’une famille qui ne recule devant aucun challenge et estime que les plafonds de verre ne sont faits que pour être brisés, Fatima Al Qubaisi marche allègrement sur les traces de sa tante bien-aimée, Amal Al Qubaisi, dont elle admire l’irrésistible ascension qui l’a propulsée, en 2015, au sommet du Conseil national fédéral (FNC), l’autorité fédérale des Emirats arabes unis.
« J’appartiens à une famille qui aime relever des défis. Ma tante, Amal Al Qubaisi, est l’un de mes modèles. C’est la première femme présidente du Conseil national fédéral ! », s’est-elle exclamée avec fierté, intarissable d’éloges envers sa proche parente qui fait doublement figure de pionnière, en tant que première femme du monde arabe à occuper de si hautes fonctions dans le sérail politique.
Alors que son année passée aux Etats-Unis s’achève en beauté et qu’elle s’apprête à boucler ses valises pour retourner chez elle, Fatima Al Qubaisi, couverte de fleurs par les autorités émiraties, fourmille d’idées quant à la manière de tirer le meilleur profit des connaissances acquises, au service des siens. « Je reviens aux Emirats arabes unis avec une vraie vision et un ensemble d’idées qui feront de cet Etat fédéral, je l’espère, un Etat plus grand et plus fort », a-t-elle confié à Gulf News, en songeant à promouvoir l’aide juridictionnelle Pro bono pour le bien public, notamment en faveur de la population défavorisée.
« Tout comme notre père fondateur, Shaikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, que Dieu lui fasse miséricorde et qu’il repose en paix, était revenu de ses voyages à l’étranger avec une vision plus moderne et lumineuse pour les EAU, je veux extraire les aspects les plus positifs d’autres cultures pour que les miens puissent en bénéficier », a-t-elle insisté, avant de remercier vivement son gouvernement pour son soutien sans faille tout au long d’une année enrichissante et fructueuse, au sein d’un temple du savoir de l’élite américaine et mondiale.
Dans la famille Al Qubaisi habituée à bousculer les mentalités en s’illustrant dans tous les domaines, que ce soit aux cimes du pouvoir ou au volant d’une voiture de course, on demande l’oncle Khaled, un pilote chevronné ayant transmis le virus de la compétition à sa fille, la première femme émiratie à s’essayer à la formule 4…
C’est donc tout naturellement sur les chapeaux de roues que Fatima, fraîche émoulue d’Harvard, fera son grand retour au pays, auréolée de son titre de gloire.