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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam "Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le." ( Sourate 33, verset 56 ). Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit : "L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.", Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.
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Le Saint Coran, Sourate 38, SAD
Bismillahi Rahmani Rahime Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Verset 1
Şād Wa Al-Qur’āni Dhī Adh-Dhikri Sad. Par le Coran, au renom glorieux (Zikr) !
Verset 2
Bali Al-Ladhīna Kafarū Fī `Izzatin Wa Shiqāqin Ceux qui ont mécru sont plutôt dans l’orgueil et le schisme !
Verset 3
Kam ‘Ahlaknā Min Qablihim Min Qarnin Fanādaw Walāta Ĥīna Manāşin Que de générations avant eux avons-Nous fait périr, qui ont crié, hélas, quand il n’était plus temps d’échapper ?
Verset 4
Wa `Ajibū ‘An Jā’ahum Mundhirun Minhum Wa Qāla Al-Kāfirūna Hādhā Sāĥirun Kadhābun Et ils (les Mecquois) s’étonnèrent qu’un avertisseur parmi eux leur soit venu, et les infidèles disent : “C’est un magicien et un grand menteur,
Verset 5
‘Aja`ala Al-‘Ālihata ‘Ilahāan Wāĥidāan ‘Inna Hādhā Lashay’un `Ujābun Réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu ? Voilà une chose vraiment étonnante”.
Verset 6
Wa Anţalaqa Al-Mala’u Minhum ‘Ani Amshū Wa Aşbirū `Alá ‘Ālihatikum ‘Inna Hādhā Lashay’un Yurādu Et leurs notables partirent en disant : “Allez-vous en, et restez constants à vos dieux : c’est là vraiment une chose souhaitable.
Verset 7
Mā Sami`nā Bihadhā Fī Al-Millati Al-‘Ākhirati ‘In Hādhā ‘Illā Akhtilāqun Nous n’avons pas entendu cela dans la dernière religion (le Christianisme); ce n’est en vérité que pure invention !
Verset 8
A’uunzila `Alayhi Adh-Dhikru Min Bayninā Bal Hum Fī Shakkin Min Dhikrī Bal Lammā Yadhūqū `Adhābi Quoi ! C’est sur lui, parmi nous, qu’on aurait fait descendre le Rappel [le Coran] ? ” Plutôt ils sont dans le doute au sujet de Mon message. Ou plutôt ils n’ont pas encore goûté à Mon châtiment !
Verset 9
Am `Indahum Khazā’inu Raĥmati Rabbika Al-`Azīzi Al-Wahhābi Ou bien détiennent-ils les trésors de la miséricorde de ton Seigneur, le Puissant, le Dispensateur par excellence.
Verset 10
Am Lahum Mulku As-Samāwāti Wa Al-‘Arđi Wa Mā Baynahumā Falyartaqū Fī Al-‘Asbābi Ou bien ont-ils le royaume des cieux et de la terre et de ce qui existe entre eux ? Eh bien, qu’ils y montent par n’importe quel moyen !
Verset 11
Jundun Mā Hunālika Mahzūmun Mina Al-‘Aĥzābi Une armée de coalisés qui, ici-même, sera mise en déroute !
Verset 12
Kadhabat Qablahum Qawmu Nūĥin Wa `Ādun Wa Fir`awnu Dhū Al-‘Awtādi Avant eux, le peuple de Noé, les Aad et Pharaon l’homme aux pals (ou aux Pyramides),
Verset 13
Wa Thamūdu Wa Qawmu Lūţin Wa ‘Aşĥābu Al-‘Aykati ‘Ūlā’ika Al-‘Aĥzābu et les Tamud, le peuple de Lot, et les gens d’Al-Aïka , (ont tous démenti leurs Messagers). Voilà les coalisés.
Verset 14
In Kullun ‘Illā Kadhaba Ar-Rusula Faĥaqqa `Iqābi Il n’en est aucun qui n’ait traité les Messagers de menteurs. Et bien, Ma punition s’est avérée contre eux !
Verset 15
Wa Mā Yanžuru Hā’uulā’ ‘Illā Şayĥatan Wāĥidatan Mā Lahā Min Fawāqin Ceux-ci n’attendant qu’un seul Cri, sans répétition.
Verset 16
Wa Qālū Rabbanā `Ajjil Lanā Qiţţanā Qabla Yawmi Al-Ĥisābi Et ils disent : “Seigneur, hâte-nous notre part avant le jour des Comptes” .
Verset 17
Aşbir `Alá Mā Yaqūlūna Wa Adhkur `Abdanā Dāwūda Dhā Al-‘Aydi ‘Innahu ‘Awwābun Et ils disent : “Seigneur, hâte-nous notre part avant le jour des Comptes” Endure ce qu’ils disent; et rappelle-toi David, Notre serviteur, doué de force [dans l’adoration] et plein de repentir [à Allah].
Verset 18
Innā Sakhkharnā Al-Jibāla Ma`ahu Yusabbiĥna Bil-`Ashīyi Wa Al-‘Ishrāqi Nous soumîmes les montagnes à glorifier Allah, soir et matin, en sa compagnie,
Verset 19
Wa Aţ-Ţayra Maĥshūratan Kullun Lahu ‘Awwābun de même que les oiseaux assemblés en masse, tous ne faisant qu’obéir à lui [Allah].
Verset 20
Wa Shadadnā Mulkahu Wa ‘Ātaynāhu Al-Ĥikmata Wa Faşla Al-Khiţābi Et Nous renforçâmes son royaume et lui donnâmes les sagesse et la faculté de bien juger .
Verset 21
Wa Hal ‘Atāka Naba’u Al-Khaşmi ‘Idh Tasawwarū Al-Miĥrāba Et t’est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimpèrent au mur du sanctuaire !
Verset 22
‘Idh Dakhalū `Alá Dāwūda Fafazi`a Minhum Qālū Lā Takhaf Khaşmāni Baghá Ba`đunā `Alá Ba`đin Fāĥkum Baynanā Bil-Ĥaqqi Wa Lā Tushţiţ Wa Ahdinā ‘Ilá Sawā’i Aş-Şirāţi Quand ils entrèrent auprès de David, il en fut effrayé. Ils dirent : “N’aie pas peur ! Nous sommes tous deux en dispute; l’un de nous a fait du tort à l’autre. Juge donc en toute équité entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit.
Verset 23
Inna Hādhā ‘Akhī Lahu Tis`un Wa Tis`ūna Na`jatan Wa Liya Na`jatun Wāĥidatun Faqāla ‘Akfilnīhā Wa `Azzanī Fī Al-Khiţābi Celui-ci est mon frère : il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n’ai qu’une brebis. Il m’a dit : “Confie-la-moi”; et dans la conversation; il a beaucoup fait pression sur moi”.
Verset 24
Qāla Laqad Žalamaka Bisu’uāli Na`jatika ‘Ilá Ni`ājihi Wa ‘Inna Kathīrāan Mina Al-Khulaţā’i Layabghī Ba`đuhum `Alá Ba`đin ‘Illā Al-Ladhīna ‘Āmanū Wa `Amilū Aş-Şāliĥāti Wa Qalīlun Mā Hum Wa Žanna Dāwūdu ‘Annamā Fatannāhu Fāstaghfara Rabbahu Wa Kharra Rāki`āan Wa ‘Anāba Il [David] dit : “Il a été certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis à ses brebis”. Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associés, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres – cependant ils sont bien rares. – Et David pensa alors que Nous l’avions mis à l’épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur et tomba prosterné et se repentit
Verset 25
Faghafarnā Lahu Dhālika Wa ‘Inna Lahu `Indanā Lazulfá Wa Ĥusna Ma’ābin Nous lui pardonnâmes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge.
Verset 26
Yā Dāwūdu ‘Innā Ja`alnāka Khalīfatan Fī Al-‘Arđi Fāĥkum Bayna An-Nāsi Bil-Ĥaqqi Wa Lā Tattabi`i Al-Hawá Fayuđillaka `An Sabīli Allāhi ‘Inna Al-Ladhīna Yađillūna `An Sabīli Allāhi Lahum `Adhābun Shadīdun Bimā Nasū Yawma Al-Ĥisābi “Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion : sinon elle t’égarera du sentir d’Allah”. Car ceux qui s’égarent du sentir d’Allah auront un dur châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes.
Verset 27
Wa Mā Khalaqnā As-Samā’a Wa Al-‘Arđa Wa Mā Baynahumā Bāţilāan Dhālika Žannu Al-Ladhīna Kafarū Fawaylun Lilladhīna Kafarū Mina An-Nāri Nous n’avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain. C’est ce que pensent ceux qui ont mécru. Malheur à ceux qui ont mécru pour le feu [qui les attend] !
Verset 28
‘Am Naj`alu Al-Ladhīna ‘Āmanū Wa `Amilū Aş-Şāliĥāti Kālmufsidīna Fī Al-‘Arđi ‘Am Naj`alu Al-Muttaqīna Kālfujjāri Traiterons-Nous ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres comme ceux qui commettent du désordre sur terre ? ou traiterons-Nous les pieux comme les pervers ?
Verset 29
Kitābun ‘Anzalnāhu ‘Ilayka Mubārakun Liyaddabbarū ‘Āyātihi Wa Liyatadhakkara ‘Ūlū Al-‘Albābi [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent !
Verset 30
Wa Wahabnā Lidāwūda Sulaymāna Ni`ma Al-`Abdu ‘Innahu ‘Awwābun Et à David Nous fîmes don de Salomon, – quel bon serviteur ! – Il était plein de repentir.
Verset 31
‘Idh `Uriđa `Alayhi Bil-`Ashīyi Aş-Şāfinātu Al-Jiyādu Quand un après-midi, on lui présenta de magnifiques chevaux de course,
Verset 32
Faqāla ‘Innī ‘Aĥbabtu Ĥubba Al-Khayri `An Dhikri Rabbī Ĥattá Tawārat Bil-Ĥijābi il dit : “Oui, je me suis complu à aimer les biens (de ce monde) au point [d’oublier] le rappel de mon Seigneur jusqu’à ce que [le soleil] se soit caché derrière son voile.
Verset 33
Ruddūhā `Alayya Faţafiqa Masĥāan Bis-Sūqi Wa Al-‘A`nāqi Ramenez-les moi.” Alors il se mit à leur couper les pattes et les cous .
Verset 34
Wa Laqad Fatannā Sulaymāna Wa ‘Alqaynā `Alá Kursīyihi Jasadāan Thumma ‘Anāba Et Nous avions certes éprouvé Salomon en plaçant sur son siège un corps . Ensuite, il se repentit.
Verset 35
Qāla Rabbi Aghfir Lī Wa Hab Lī Mulkāan Lā Yanbaghī Li’ĥadin Min Ba`dī ‘Innaka ‘Anta Al-Wahhābu Il dit : “Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil. C’est Toi le grand Dispensateur”.
Verset 36
Fasakhkharnā Lahu Ar-Rīĥa Tajrī Bi’amrihi Rukhā’an Ĥaythu ‘Aşāba Nous lui assujettîmes alors le vent qui, par son ordre, soufflait modérément partout où il voulait.
Verset 37
Wa Ash-Shayāţīna Kulla Bannā’in Wa Ghawwāşin De même que les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes.
Verset 38
Wa ‘Ākharīna Muqarranīna Fī Al-‘Aşfādi Et d’autres encore, accouplés dans des chaînes.
Verset 39
Hādhā `Aţā’uunā Fāmnun ‘Aw ‘Amsik Bighayri Ĥisābin “Voilà Notre don; distribue-le ou retiens-le sans avoir à en rendre compte”.
Verset 40
Wa ‘Inna Lahu `Indanā Lazulfá Wa Ĥusna Ma’ābin Et il a une place rapprochée de Nous et un beau refuge.
Verset 41
Wa Adhkur `Abdanā ‘Ayyūba ‘Idh Nādá Rabbahu ‘Annī Massanī Ash-Shayţānu Binuşbin Wa `Adhābin Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu’il appela son Seigneur : “Le diable m’a infligé détresse et souffrance”.
Verset 42
Arkuđ Birijlika Hādhā Mughtasalun Bāridun Wa Sharābun Frappe [la terre] de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire.
Verset 43
Wa Wahabnā Lahu ‘Ahlahu Wa Mithlahum Ma`ahum Raĥmatan Minnā Wa Dhikrá Li’wlī Al-‘Albābi Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse, comme une miséricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens doués d’intelligence.
Verset 44
Wa Khudh Biyadika Đighthāan Fāđrib Bihi Wa Lā Taĥnath ‘Innā Wa Jadnāhu Şābirāan Ni`ma Al-`Abdu ‘Innahu ‘Awwābun “Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela . Et ne viole pas ton serment”. Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait.
Verset 45
Wa Adhkur `Ibādanā ‘Ibrāhīma Wa ‘Isĥāqa Wa Ya`qūba ‘Ūlī Al-‘Aydī Wa Al-‘Abşāri Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob ? Nos serviteurs puissants et clairvoyants.
Verset 46
‘Innā ‘Akhlaşnāhum Bikhālişatin Dhikrá Ad-Dāri Nous avons fait d’eux l’objet d’une distinction particulière : le rappel de l’au-delà.
Verset 47
Wa ‘Innahum `Indanā Lamina Al-Muşţafayna Al-‘Akhyāri Ils sont auprès de Nous, certes, parmi les meilleurs élus.
Verset 48
Wa Adhkur ‘Ismā`īla Wa Al-Yasa`a Wa Dhā Al-Kifli Wa Kullun Mina Al-‘Akhyāri Et rappelle-toi Ismaël et Elisée, et Zal-Kifl, chacun d’eux parmi les meilleurs.
Verset 49
Hādhā Dhikrun Wa ‘Inna Lilmuttaqīna Laĥusna Ma’ābin Cela est un rappel. C’est aux pieux qu’appartient, en vérité, la meilleure retraite,
Verset 50
Jannāti `Adnin Mufattaĥatan Lahumu Al-‘Abwābu Les Jardins d’Eden, aux portes ouvertes pour eux,
Verset 51
Muttaki’īna Fīhā Yad`ūna Fīhā Bifākihatin Kathīratin Wa Sharābin où, accoudés, ils demanderont des fruits abondants et des boissons.
Verset 52
Wa `Indahum Qāşirātu Aţ-Ţarfi ‘Atrābun Et auprès d’eux seront les belles au regard chaste, toutes du même âge.
Verset 53
Hādhā Mā Tū`adūna Liyawmi Al-Ĥisābi Voilà ce qui vous est promis pour le Jour des Comptes
Verset 54
Inna Hādhā Larizqunā Mā Lahu Min Nafādin Ce sera Notre attribution inépuisable
Verset 55
Hādhā Wa ‘Inna Lilţţāghīna Lasharra Ma’ābin Voilà ! Alors que les rebelles auront certes la pire retraite,
Verset 56
Jahannama Yaşlawnahā Fabi’sa Al-Mihādu L’Enfer où ils brûleront. Et quel affreux lit !
Verset 57
Hādhā Falyadhūqūhu Ĥamīmun Wa Ghassāqun Voilà ! Qu’ils y goûtent : eau bouillante et eau purulente,
Verset 58
Wa ‘Ākharu Min Shaklihi ‘Azwājun et d’autres punitions du même genre.
Verset 59
Hādhā Fawjun Muqtaĥimun Ma`akum Lā Marĥabāan Bihim ‘Innahum Şālū An-Nāri Voici un groupe qui entre précipitamment en même temps que vous, nulle bienvenue à eux. Ils vont brûler dans le Feu .
Verset 60
Qālū Bal ‘Antum Lā Marĥabāan Bikum ‘Antum Qaddamtumūhu Lanā Fabi’sa Al-Qarāru Ils dirent : “Pas de bienvenue pour vous, plutôt, C’est vous qui avez préparé cela pour nous”. Quel mauvais lieu de séjour !
Verset 61
Qālū Rabbanā Man Qaddama Lanā Hādhā Fazid/hu `Adhābāan Đi`fāan Fī An-Nāri Ils dirent : “Seigneur, celui qui nous a préparé cela, ajoute-lui un double châtiment dans le Feu”.
Verset 62
Wa Qālū Mā Lanā Lā Nará Rijālāan Kunnā Na`udduhum Mina Al-‘Ashrār Et ils dirent : “Pourquoi ne voyons-nous pas des gens que nous comptions parmi les malfaiteurs ?
Verset 63
‘Āttakhadhnāhum Sikhrīyāan ‘Am Zāghat `Anhumu Al-‘Abşāru Est-ce que nous les avons raillés (à tort) ou échappent-ils à nos regards ? ”
Verset 64
‘Inna Dhālika Laĥaqqun Takhāşumu ‘Ahli An-Nāri Telles sont en vérité les querelles des gens du Feu.
Verset 65
Qul ‘Innamā ‘Anā Mundhirun Wa Mā Min ‘Ilahin ‘Illā Allāhu Al-Wāĥidu Al-Qahhāru Dis : “Je ne suis qu’un avertisseur. Point de divinité à part Allah, l’Unique, le Dominateur Suprême,
Verset 66
Rabbu As-Samāwāti Wa Al-‘Arđi Wa Mā Baynahumā Al-`Azīzu Al-Ghaffāru Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui existe entre eux, le Puissant, le Grand Pardonneur”.
Verset 67
Qul Huwa Naba’un `Ažīmun Dis : “Ceci (le Coran) est une grande nouvelle,
Verset 68
‘Antum `Anhu Mu`riđūna mais vous vous en détournez.
Verset 69
Mā Kāna Liya Min `Ilmin Bil-Mala’i Al-‘A`lá ‘Idh Yakhtaşimūna Je n’avais aucune connaissance de la cohorte sublime au moment où elle disputait .
Verset 70
‘In Yūĥá ‘Ilayya ‘Illā ‘Annamā ‘Anā Nadhīrun Mubīnun Il m’est seulement révélé que je suis un avertisseur clair”.
Verset 71
‘Idh Qāla Rabbuka Lilmalā’ikati ‘Innī Khāliqun Basharāan Min Ţīnin Quand ton Seigneur dit aux Anges : “Je vais créer d’argile un être humain.
Verset 72
Fa’idhā Sawwaytuhu Wa Nafakhtu Fīhi Min Rūĥī Faqa`ū Lahu Sājidīna Quand Je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon Esprit, jetez-vous devant lui, prosternés”.
Verset 73
Fasajada Al-Malā’ikatu Kulluhum ‘Ajma`ūna Alors tous les Anges se prosternèrent,
Verset 74
‘Illā ‘Iblīsa Astakbara Wa Kāna Mina Al-Kāfirīna à l’exception d’Iblis qui s’enfla d’orgueil et fut du nombre des infidèles.
Verset 75
Qāla Yā ‘Iblīsu Mā Mana`aka ‘An Tasjuda Limā Khalaqtu Biyadayya ‘Āstakbarta ‘Am Kunta Mina Al-`Ālīna (Allah) lui dit : “ô Iblis, qui t’a empêché de te prosterner devant ce que J’ai créé de Mes mains ? T’enfles-tu d’orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés ? ”
Verset 76
Qāla ‘Anā Khayrun Minhu Khalaqtanī Min Nārin Wa Khalaqtahu Min Ţīnin “Je suis meilleur que lui, dit [Iblis,] Tu m’as créé de feu et tu l’as créé d’argile”.
Verset 77
Qāla Fākhruj Minhā Fa’innaka Rajīmun (Allah) dit : “Sors d’ici, te voilà banni;
Verset 78
Wa ‘Inna `Alayka La`natī ‘Ilá Yawmi Ad-Dīni et sur toi sera ma malédiction jusqu’au jour de la Rétribution”.
Verset 79
Qāla Rabbi Fa’anžirnī ‘Ilá Yawmi Yub`athūna “Seigneur, dit [Iblis,] donne-moi donc un délai, jusqu’au jour où ils seront ressuscités”
Verset 80
Qāla Fa’innaka Mina Al-Munžarīna (Allah) dit : “Tu es de ceux à qui un délai est accordé,
Verset 81
‘Ilá Yawmi Al-Waqti Al-Ma`lūmi jusqu’au jour de l’Instant bien Connu”.
Verset 82
Qāla Fabi`izzatika La’ughwiyannahum ‘Ajma`īna “Par Ta puissance ! dit [Satan]. Je les séduirai assurément tous,
Verset 83
‘Illā `Ibādaka Minhumu Al-Mukhlaşīna sauf Tes serviteurs élus parmi eux”.
Verset 84
Qāla Fālĥaqqu Wa Al-Ĥaqqa ‘Aqūlu (Allah) dit : “En vérité, et c’est la vérité que je dis,
Verset 85
La’amla’anna Jahannama Minka Wa Mimman Tabi`aka Minhum ‘Ajma`īna J’emplirai certainement l’Enfer de toi et de tous ceux d’entre eux qui te suivront”.
Verset 86
Qul Mā ‘As’alukum `Alayhi Min ‘Ajrin Wa Mā ‘Anā Mina Al-Mutakallifīna Dis : “Pour cela, je ne vous demande aucun salaire; et je ne suis pas un imposteur.
Verset 87
‘In Huwa ‘Illā Dhikrun Lil`ālamīna Ceci [le Coran] n’est qu’un rappel à l’univers.
Verset 88
Wa Lata`lamunna Naba’ahu Ba`da Ĥīnin Et certainement vous en aurez des nouvelles bientôt ! ”.
Son nom est Sa’d Ibn Malek Az-ZouHri. Son grand père, Ohayb Ibn Manaf, est l’oncle paternel d’Amina la mère du Messager .
Le Prophète a dit de lui: « C’est mon oncle (maternel)! Que quelqu’un me présente son oncle ».
Sa conversion qui fût de lui le troisième musulman à accepter le dernier message divin
Il avait embrassé l’Islam à l’âge de 17 ans. Sa conversion était précoce. En parlant de lui même, il disait: « Un jour était venu, où je représentais le tiers des musulmans ! » Il voulait dire qu’il était parmi les 3 premiers qui se convertirent à l’Islam.
Les persecutions qu’il subit pour la cause d’Allâh
Pour contraindre Sa’d à l’idolâtrie de ses parents et de ses proches, sa mère avait déclaré qu’elle s’abstiendrait de prendre nourriture et boisson jusqu’à ce que Sa’d retourne à la religion de ses pères et de son peuple. En s’évertuant ainsi, elle a failli trouver la mort. Sa’d ne soucia guère de cela et ne vendit jamais sa foi même si il devait payer pour cela la vie de sa mère. Sur son lit de mort ses parents l’obligèrent à venir jeter un coup d’oeil d’Adieu sur sa mère agonisante, espérant attendrir son coeur en la voyant de la sorte. Sa’d est allé la voir, il vit un spectacle qui peut faire fondre le rocher. Mais sa foi en Allah et en Son Messager surpassait n’importe quel genre de rocher ou d’acier, il s’approcha du visage de sa mère et cria afin qu’elle l’entende: «Par Allah tu sais ma mère. Si tu possédais cent âmes et ces âmes mouraient l’une après l’autre je ne laisserais ma religion pour n’importe quel prix. Mange si tu veux ou ne mange pas». Sa mère se plia devant sa résolution et la révélation fut descendue au sujet de Sa’d pour fortifier son attitude: {Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensute, est votre retour, et alors, Je vous informerai de ce que vous faisiez.} (31/15)
Son combat dans la voie d’Allâh [JiHâd]
Il dit: « Par Allah je suis le premier homme parmi les arabes qui lança une flèche dans la voie d’Allah ». (Al-Boukhâri, Mouslim)
‘Omarle choisis pour commander l’armée musulmane contre les perses
Le Prince des Croyants réfléchit et demanda à ses compagnons: « A qui pensez-vous, pour l’envoyer en Irak » ? Ils se turent pour réfléchir. Abdel Rahman Ibn ‘Awf s’écria : »Je l’ai trouvé ! » ‘Omar dit: « Qui-est-ce »? Abdel Rahman dit: « Le lion qui cache ses griffes. Sa’d Ibn Malek Az-ZouHri ». Les musulmans agréerent ce choix, le Prince des Croyants envoya une lettre à Sa’d Ibn Abi Waqas pour lui confier le commandement de l’armée et de l’Irak.
Il fut également commandant lors de la fameuse bataille dans la Qadisiya
Voilà la lettre de ‘Omar lui ordonnant d’aller à Al Qadisiya, c’est la porte de la Perse, en rejetant dans son coeur des mots pleins de lumière et de guidée. « Ô Sa’d Ibn Wouhaib. Ne te trompe pas si on te dit que tu es l’oncle du Messager et son compagnon, car nul ne se rapproche d’Allah que par son obéissance. Les gens aisé et les faible sont semblable pour Allah. Allah est leur Seigneur et ils sont ses adorateurs. Le meilleur c’est celui qui Le craint le plus, et celui qui fait le plus d’effort dans l’obéissance. Observe la manière dont le Messager s’est comporté depuis qu’il nous fut envoyé jusqu’à son départ, exécute ceci car c’est l’ordre ». Puis il lui dit: « Ecris-moi pour me faire part de votre état. Où vous campez? Et où se trouve votre ennemi vis-à-vis de vous. Que je sois par tes lettres comme si je vous regarde ! »
Sa’d écrivait au Prince des Croyants comme s’il lui décrivait tous les détails jusqu’au point de lui déterminer la position de chaque soldat… Sa’d arriva à Al Qadissiya, les Persans rassemblent armée et peuple à la fois, un rassemblement jamais vu auparavant, à leur tête se trouvait le chef le pus redouté et le plus renommé: Roustom. Sa’d écrivit à Omar, et celui-ci lui répondit: « Ne t’angoisse pas par ce que tu entends comme nouvelle d’eux, confie-toi à Allah et compte sur Lui. Envoie – à Roustom – des hommes intelligents et patients afin qu’ils l’appelle a embrasser la religion d’Allah. Ecris-moi chaque jour ». Sa’d écrivit au Prince des Croyants en disant: « Roustom a campé à SABAT et il envoie les chevaux et les éléphants pour nous attaquer ».
Omar lui répondit pour l’assurer et annoncer la bonne nouvelle. Sa’d, le chevalier intelligent et téméraire, l’oncle du Messager et le premier à se convertir à l’Islam, le champion des guerres et des expéditions, son épée ne faibli jamais ni sa lance.. Il conduit son armée à l’une des plus grandes batailles de l’histoire, et lui, il ne se considère que comme un simple soldat. Ni l’orgueil de sa force, ni la vanité du commandant en chef ne le portèrent à être épris par sa confiance en lui-même. Mais il se fia au Prince des Croyants bien que des milliers de lieux les séparent, en échangeant des lettres et en demandant son conseil avant que la grande bataille ne soit entamée. Sa’d savait qu’Omar à Médine ne décidait pas tout seul, mais il prenait le conseil des musulmans, des compagnons du Messager de Allah . Sa’d refuse malgré les conditions de la guerre de priver son armée et soi même de la bénédiction du conseil et son avantage, surtout si Omar, le grand inspiré, se trouve parmi les magnats. Sa’d exécuta le conseil d’Omar, il envoya chez (Roustom) le chef des perses quelques uns de ses compagnons pour l’amener à se convertir à l’Islam. Le dialogue se prolonge entre eux et le chef des perses, puis ils mirent fin à la discussion en disant: « Allah nous a choisi afin qu’il fasse sortir qui Il veut du polythéismes au monothéisme, de la gêne à l’aisance de ce bas monde, et de l’iniquité des gouverneurs à la justice de l’Islam. Celui qui accepte ceci de notre part nous l’acceptons et nous le laissons mais celui qui nous combat nous le combattons jusqu’à aboutir à ce que Allah a décidé ». Roustom demanda: « Qu’est ce qu’Allah vous a promis ? » Le compagnon lui répondit: « Le paradis pour nos martyrs, et la victoire pour nos vivants ». La délégation retourne chez Sa’d, le chef des musulmans, pour lui annoncer le début de la guerre. Les yeux de Sa’d se remplirent de larmes. Il voulait que la bataille s’avance ou se retarde car en ce jour là il était très malade, les abcès emplissaient son corps au point qu’il ne pouvait ni s’asseoir, ni monter à cheval pour mener une guerre dure et acharnée ! Si la guerre se déroulait avant sa maladie, ou si elle était un peu retardée il aurait pu faire une grande preuve de sa bravoure. Mais non le Messager leur a appris de ne dire jamais « Si », car « Si » veut dire l’impuissance et l’impuissance ne se trouve pas chez le croyant fort qui ne laisse point échapper un moyen et ne faiblit jamais. A ce moment-là « Le lion qui cache ses griffes » harangua son armée en commençant par le verset: {Au nom de Allah le Miséricordieux, le Très Miséricordieux} {Et Nous avons certes écrit dans le Zabour (les Psaumes), après l’avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs}. (21/105) Après son discours il fit la prière du midi avec l’armée puis il se tourna vers elle en s’écriant: « Allah est grand. Allah est grand. Allah est grand. Allah est grand. » L’univers retentit par les voix des soldats: « Allah est grand », il leur pointa l’ennemi avec son bras en flèche et cria à ses soldats: « Allons-y par la grâce d’Allah ». Il monta en titubant et avec peine au balcon de la maison où il résidait et où était aussi son quartier général. Au balcon il s’assit posant la poitrine sur un coussin, la porte de la maison était ouverte et la moindre attaque des perses pouvait le faire tomber entre leurs mains mort ou vivant. Mais il n’avait aucune peur. Ses abcès se creusaient et saignaient mais il ne se souciait plus car du balcon il lance les cris: « Allah est grand », il donnait ses ordres à ceux-là d’avancer vers la droite! à d’autres de combler les lacunes de la gauche. Devant toi Moughaïra. Derrière eux Jarir. Frappe Nou’man. Attaque Al-Châth, et toi aussi Qa’qâ’. Avancez compagnons de Mohammed ! Sa voix emplie de fermeté et d’espoir faisait de chaque soldat une armée entière… Les soldats Persans tombèrent comme des mouches, et avec eux le polythéisme et l’adoration du feu ! Leurs bataillons vaincus prirent la fuite après la mort de leur chef et leurs élites des soldats, l’armée musulmane les traqua jusqu’à Nahawand, puis Al-Madaine, et pénétrèrent pour s’emparer du palais de Chosroes et sa couronne comme butin !
La bataille d’Al-Madaine
La bataille d’Al-Madaine s’est déroulée deux ans après celle d’Al Qadissiya, à travers ces escarmouches entre les musulmans et les perses jusqu’à ce que le reste de l’armée Persane fusse rassemblé à Al-Madaine pour la bataille finale et décisive. Sa’d pensant que le temps jouera pour ses ennemis, décida de leur ôter cet avantage. Mais comment le faire alors que le fleuve du Tigre le sépare d’Al-Madaine et que c’est la saison des pluies et la crue du Tigre ! Ici il y a un évènement où Sa’d prouvera qu’il est vraiment le « Lion qui cache ses griffes » comme l’a décrit Abdel Rahman Ibn ‘Awf ! La foi de Sa’d et sa détermination braveront le danger et l’impossible avec une témérité incontestable ! Ainsi Sa’d donna l’ordre à son armée de franchir le fleuve du Tige et ordonna de chercher un endroit facilement franchissable pour pouvoir traverser à pieds. A la fin ils trouvèrent une place un peu périlleux. Avant le passage de l’armée Sa’d pensa à retrouver un endroit sur l’autre rive où l’ennemi campait. Alors il prépara deux bataillons: Le premier appelé: « Le bataillon des terreurs ». Sa’d plaça à la tête Assam Ibn Amr , le deuxième « Le bataillon muet » eut pour chef Al Qa’qâ’ Ibn Amr. Les soldats des deux bataillons devaient braver leurs peurs pour assurer un lieu sûr sur l’autre bord afin que l’armée traverse suivant leur chemin. Ils ont fait leur travail d’une habileté extraordinaire. Le stratagème de Sa’d a réussi ce jour-là d’une façon qui surprendra les historiens… Même Sa’d Ibn Abi Waqas lui-même en fut surpris… Aussi bien son compagnon dans la bataille, Salman Al Farisi qui se frottait les mains d’émotion en disant: « L’Islam me parait être une nouvelle religion: Par Allah! Les mers ont été soumises aux musulmans comme la terre. Par celui que l’âme de Salman en sa main, les hommes sortiront en masse, comme ils sont entrés en masse ». Et ainsi il fut fait, ils ne perdirent pas un seul soldat, ni même un cheval. Un combattant fit tomber son gobelet, comme il ne voulait pas être le seul parmi ses camarades qui perde quelque chose, il appela ses compagnons pour l’aider à le repêcher, le gobelet fut élevé par une marée où les passants ont purent le ramasser ! Un conte historique nous décrit la splendeur du spectacle à leur traversé du Tigre, il dit: « Sa’d ordonna aux musulmans de dire: « Allah nous suffit Il est le meilleur Protecteur ». Puis traversa sur son cheval le Tigre et les gens le suivirent. Personne ne resta en arrière. Ils marchèrent comme s’ils traversaient la terre ferme jusqu’à ce qu’ils remplirent les deux côtés, de sorte qu’on ne voyait pas la surface de l’eau. Des chevaliers et des fantassins s’entretenaient sans avoir rien à craindre, à cause du sentiment de tranquillité et de sûreté qu’ils éprouvaient en se confiant à Allah espérant Sa victoire, Son secours et l’accomplissement de Sa promesse ! »
L’époque où il fut gouverneur de Koufa en Irak
Un jour les habitants de Koufa se plaignirent de lui chez le Prince des Croyants en suivant, leur tempérament présumant que Sa’d ne fait pas la prière à la perfection. Alors Sa’d rit à pleine gorge et dit: « Par Allah! Je fais la prière comme le Messager de Allah la faisait. J’allonge les deux première raka’ts et je raccourcis les deux dernières ». Omar le convoqua à Médine, il s’y rendit sans être courroucé. Après un moment Omar voulait qu’il retourne au Koufa, Sa’d lui répondit en riant: « Tu m’ordonnes à retourner chez un peuple qui prétend que je ne fais la prière à la perfection? » Alors il préféra rester à Médine.
A la mort de ‘Omar, il fait parti du cercle de concertation pour choisir le prochain calife
Quand ‘Omar le Prince des Croyants fut poignardé il choisit six hommes parmi les Compagnons du Messager afin qu’on choisissent le nouveau Calife, il a dit que son choix devait porter sur l’un des six hommes dont le Messager était satisfait d’eux. Parmi eux il y avait Sa’d Ibn Abi Waqas. On déduisit des derniers mots d’Omar que s’il avait le choix de nommer un Calife parmi les compagnons du Messager il aurait choisi Sa’d. Il dit à ses compagnons en les conseillant et leur faisant ses adieux: « Si Sa’d devient calife il est digne, si un autre le devient qu’il demande à Sa’d de le seconder ».
Lors du combat entre l’armée de ‘Ali et celle de Mou’awiya, il resta neutre
Son neveu Hicham Ibn Atba Ibn Abou Waqas lui dit: « Ô mon oncle, voilà cent mille épées qui te considèrent comme le plus digne pour ce poste ». Sa’d lui répondit: « Je veux des cent mille épées une seule qui si elle touche le croyant il reste indemne, si elle touche l’athée elle le tue ». Le neveu, devinant le but de son oncle, le laissa à sa retraite et sa paix.
Et lorsque Mouâwiya, fut désigné calife il demanda à Sa’d: « Pourquoi tu n’as pas combattu à nos côtés? » Il lui a répondit: « J’ai passé par un vent ténébreux, j’ai dit: « Aïe! Aïe » J’ai fait agenouiller monture jusqu’à ce que tout fût dissipé.. ». Mouâwiya lui dit: « Il n’y a pas dans le livre d’Allah: « Aïe! Aïe! » Mais Allah dit: {Si deux groupes de croyants se combattent, rétablissez la paix entre eux. Si l’un des deux se rebelle encore contre l’autre, luttez contre celui qui se rebelle jusqu’à ce qu’il s’incline devant l’Ordre de Allah} (XLI/9). Et toi tu n’étais ni avec l’un ni avec l’autre ». Sa’d lui répondit: « Je n’avais pas le droit de combattre un homme – il veut dire Ali Ibn Abi Taleb – dont le Messager lui a dit: « Tu es pour moi comme était Aaron par rapport à Moïse mais il n’y aura plus de prophète après moi »« .
Ses dépenses dans la voie d’Allâh
Au pèlerinage d’adieu, il était avec le Messager d’Allah et il tomba malade, le Messager alla le visiter, Sa’d lui demanda: « Ô Messager d’Allah, je suis riche et je n’ai qu’une seule fille héritière. Pourrai-je faire une aumône des deux tiers de ma fortune? Dois-je donner les deux tiers de mon argent en aumône »? Le prophète dit: « Non » Il répliqua: « La moitié? » Le prophète répondit: « Non » Sa’d rétorqua: « Le tiers? » Le prophète dit: « Oui, et même le tiers est beaucoup. Que tu laisses tes héritiers riches vaut mieux que de les laisser quémander les gens. Tu ne dépenses une somme pour l’amour d’Allah sans que tu ne sois récompensé, même la bouchée que tu donnes à ta femme ».
Ses mérites
L’annonce qu’il est des gens du Paradis
Alors que le Messager était assis parmi ses compagnons, il regarda vers l’horizon comme quelqu’un qui entendait une chose en secret, puis regarda les visages de ses compagnons et leur dit: « Maintenant vous allez recevoir un des élus du paradis ». Les compagnons regardaient de tous les côtés et se dressaient pour voir cet élu. Après un court moment ils virent apparaître Sa’d Ibn Abi Waqqas. Plus tard Abdallah Ibn ‘Amr s’approcha de lui et il lui demandant avec insistance de lui montrer l’œuvre et l’adoration qui le fera rapprocher d’Allah, pour le rendre digne de la récompense et de la bonne nouvelle, Sa’d lui dit: « Rien de plus de ce que nous œuvrons et nous adorons. Mais je ne garde ni rancune ni mal pour un musulman ».
La parole du Prophète « Que je te donne rançon père et mère » en sa faveur
‘Ali Ibn Abi Talib a dit: « Je n’ai jamais entendu le Messager donner en rançon ses père et mère à quiconque sauf à Sa’d, je l’ai entendu dire le jour de Ouhôud: « Tire Sa’d, que je te donne rançon père et mère » ».
L’invocation du Messager en sa faveur
Alors le Messager d’Allah l’avait vu faire quelque chose qui lui plut beaucoup. Il invoqua pour lui Allah en ces mots: «Grand Allah! Dirige son tir et exauce ses invocations».
Amir Ibn Sa’d: « Sa’d a entendu un homme insulter à haute voix, Ali, Talha, et Azoubaïr il l’interdit de le faire, mais l’homme ne l’écouta pas. Sa’d lui dit: «J’invoque alors Allah contre toi». Et l’homme de répliquer: «Me menaces-tu en te croyant un Prophète?». Sa’d le quitta pour faire ses ablutions et deux raka’ts, puis leva les mains et dit: «Allah si tu savais que cet homme a insulté ceux qui ont reçu de Toi les marques de faveur, et Tu t’es courroucé contre lui, fais de lui un exemple pour les autres ». A peine un court laps de temps fut écoulé, quand une chamelle enragée sortit d’une étable et pénétra parmi la foule, comme si elle cherchait quelqu’un, puis elle foula l’homme de ses pattes jusqu’à la mort ».
Sa mort
Un jour de l’année cinquante-quatre de l’hégire, Sa’d avait dépassé ses quatre-vingt ans, il était à sa maison au ‘Aqîq s’apprêtant à la rencontre d’Allah. Son fils nous raconte ses dernières minutes et dit: « La tête de mon père était dans mon giron pendant son agonie, il me dit: « Qu’est-ce qui te fait pleurer Ô fils? Allah ne me châtiera pas car je suis l’un des élus du paradis ! ». Sa foi ferme n’avait pas été affaiblie par les affres de la mort. Le Messager le lui avait annoncé cela et lui, il croyait à la véridicité des propos du Messager pourquoi donc avoir peur?
Mais il voulait rencontrer Allah en portant les plus beaux souvenirs qui le lient à sa foi et au Messager. Il pointa son armoire, ils l’ouvrirent et en sortirent un ancien vêtement râpé, il ordonna à sa famille de l’utiliser comme son linceul en disant: « J’ai combattu les polythéistes en le portant le jour de Badr et je l’ai gardé pour ce jour ».