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SAWS est l'abrégé de : Salla Allahou alayhi Wa Salam
"Allah et ses Anges prient sur le Prophète. O croyants, priez pour lui et louez-le."
( Sourate 33, verset 56 ).

Et d'aprés Al-Husayn, le Prophète ( Salla Allahou alayhi wa Salam ) a dit :
"L'égoîste, c'est celui qui ne prie pas sur moi quand mon nom est prononcé en sa présence.",
Rapporté par Ahmad, At-Tirmidhi, an-Nassa'î.

Les compagnons du Prophète – ( As-Sahâba )

La croyance aux compagnons [As-Sahâba]

Définition du compagnon

Les compagnons sont tous ceux qui ont rencontré le Prophète et qui sont morts en musulmans.

Leur nombre

Ils sont approximativement 114.000

Leurs mérites

Allâh a dit: {Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah} (3/110)

Allâh a dit: {Les tout premiers (croyants) parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils l’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès !} (9/100)

Allâh a dit: {Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs coeurs, et a fait descendre sur eux la quiétude…} (48/18)

Ils sont les meilleurs des gens après les prophètes

Le Prophète  a dit: « Les meilleurs de ma communauté sont ma génération puis ceux qui viennent après eux puis ceux qui viennent après eux, puis viendront des gens en lesquels il n’y aura pas de bien ». (At-Tabarani et authentifié par al-Albani)

Dans une autre version: « Les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui viendront après eux, puis ceux qui viendront après eux… ». (al-Boukhari, Mouslim, Abou Dawoud, at-Tirmidhi, An-Nasa’i et d’autres)

Ibn Mas’oud a dit: « En vérité, Allah a regardé dans les cœurs de ses serviteurs et a trouvé que le coeur de Muhammad est le meilleur des cœurs de Ses serviteurs alors Il l’a choisi pour Lui-même et l’a envoyé comme Messager. Puis Il a regardé dans les cœurs de Ses serviteurs après Muhammad et Il a trouvé que les cœurs des compagnons étaient les meilleurs des cœurs de Ses serviteurs. Alors Il en a fait les ministres de Son Messager combattant pour Sa religion. Alors quoi que les musulmans considèrent comme bon alors c’est bon pour Allah et quoi que les musulmans considèrent comme mal c’est mal pour Allah.

Les compagnons du Prophète

< ‘Abdoullâh ibn ‘Abbas
< ‘Abdoullâh ibn Az-zoubayr
< ‘Abdoullâh ibn Mas’oûd
< ‘Abdoullâh ibn ‘Omar
< ‘Abdourrahmân ibn ‘Awf
< Abou Ayyoûb al-ansâri
< Abou Bakr as-Siddîq
< Abou Dhar
< Abou Hourayra
< Abou ‘Oubayda
< Abou Oumâma Al Bâhili
< Abou Qouhâfa
< ‘Âicha
< Al-‘Abbâs
< ‘Ali Ibn Abi Tâlib
< ‘Ammar Ibn Yâsir
< ‘Amr ibn ‘abasa as-soulami
< ‘Amr Ibn al-‘âs
< Asma
< Bilâl ibn rabah
< Fâtima bint Mouhammad
< Hamza ‘Abd Al-MouTTalib
< Houdhayfa ibn al-yaman
< Housayn
< Ja’far ibn abou Tâlib
< Khadîja bint Khouwaylid
< Khalîd ibn Al-Walîd
< Khawla bint ‘âmir al-ansâri
< Maymoûna bint Al-hârith
< Mou’adh ibn jabal
< Mouhammad Ibn Abou Bakr
< Mous’ab ibn ‘Oumayr
< ‘Omar ibn al-khattab
< ‘Othmân ibn ‘affân
< ‘Oukkâcha ibn Mihsan
< Oum Salama
< Ousâma ibn Zayd
< Ouways ibn ‘âmir
< Sa’d ibn abi Waqqâs
< Safiyya Bint Houyay
< Sa’îd ibn Zayd
< Salmân al-fârisi
< Soumayya
< Talha ibn ‘Oubaydallah
< Thâbit ibn Qays
< Zayd ibn hâritha
< Zoubayr ibn Al Awwam

 

Soumayya – ( les Compagnons du Prophète )

Soumayya

Sa généalogie

Soumayya, fille de Khoubat, mère de Amar fils de Yasser (que Dieu les agrée). C’était aussi la mère de Abi Houdeïfa fils d’El Moughira.

Son martyr

Le Prophète (salut et bénédiction sur lui) fut envoyé à La Mecque, alors que la Kâaba regorgeait d’idoles pour exhorter à adorer un Dieu unique. Ne répondirent à son appel que : Abou Bakr, Bilal fils de Rabah, Khabab fils de Harith, Sahaïb el Roumi, Amar, Soumayya et Mouqdad, ainsi que les membres de sa famille. C’était le premier groupe de croyants allant à l’encontre de leur communauté respective, reniant par là même les idoles et la croyance de leur ancêtres, l’idolâtrie. Les Qoreïchites, ne pouvant supporter un tel affront, se courroucèrent contre tous ceux qui renièrent l’idolâtrie. Toutefois Mohammed (salut et bénédiction sur lui) fut protégé par son oncle Abou Talib, chez du clan Abd el Moutalib. Abou Bakr, lui, était protégé par les Banou Tamim, son clan. Quant à Bilal et Amar fils de Yasser et de Soumayya, personne ne se présenta pour prendre leur défense contre l’exaspération des grands de Qoreïche. Soumayya fut torturé par Abou Houdeïfa. En plus de la flagellation, elle fut privé de nourriture et d’eau sous un soleil de plomb. Emprisonnement, menaces de mort, tout y passa, et ce, matin et soir. Tous ces malheurs auraient pu cesser, si, et seulement si, elle avait renié sa nouvelle religion pour revenir à l’adoration de leurs idoles. Mais c’était sans compter sur l’inébranlable foi de Soumayya.

La dévote Soumayya souffrit avec endurance sans fléchir, et sans se tourmenter outre mesure, pour tout ce qui arrivait dans la voie de Dieu. Tout lui insignifiant. Abou Houdeïfa s’obstina dans ses supplices et ses intimidations afin de la dissuader, mais rien n’y fit, elle tint bon. Ne pouvant en venir à bout, il l’abandonna à Abou Djahl qui la sortit sur la place publique, lui faisant subir les plus pénibles des souffrances, sous la chaleur incandescente du soleil à son zenith, sur le sable brûlant, l’insultant et la maltraitant, alors qu’elle était d’un âge avancé. Elle lui répondit avec fierté et détermination, infléxible. Lorsque le prophète (salut et bénédiction sur lui) passa devant les prisonniers, voyant la famille de Yasser martyrisée et suppliciée, avec un coeur clément, il dit : « Patientez, ô Famille de Yasser! Votre rendez-vous sera le Paradis ». (Al-Hakim)

Les Qoreïchites furent abasourdis devant une si grande résistance : face à une telle infortune, ce petit nombre de fidèles restait déterminé. Ils furent stupéfiés par leur foi tenace et leur clairevoyance. ils étaient incorruptibles, rien ne leur faisait plaisir, ni argent, ni situation élevée.

Devant une telle obstination, la colère des Qoreïchites fut portée à son paroxysme. Aucune des membres de la famille de Yasser ne sortit indemne.

Lorsque le Messager de Dieu passa près d’eux, les prisonniers dirent : « Ô Messager de Dieu (salut et bénédiction sur lui)! La vie est ainsi faite ». Il leur répondit : « Patience, ô Mon Dieu ! Pardonne à la famille de Yasser, c’est ce que Tu as déjà fait ».

Yasser mort en martyr, les Qoreïchites continuèrent à le supplicier. Quand à son fils Amar, sous la souffrance de la torture, les Qoreïchites arrivèrent à lui faire faire dire des obscénités sur Dieu, son Prophète et l’Islam. Ayant obtenu de lui ce qu’ils voulaient, ils le libérèrent. Il se rendit séance tenante chez le Prophète (salut et bénédiction sur lui) lui raconter son humiliation et ce qu’il avait dit sous la persécution.

Dieu fit descendre un verset du Coran en son honneur, disant ceci :[…-Excepté celui qui est contraint tandis que son coeur demeure tranquille en la foi.] (S.16/V.106)

Il ne restait que Soumayya, de la famille de Yasser encore sous les affres des Qoreïchites. Chaque jour sa foi grandissait.

L’impie Abou Djahl continua de la martyriser sans répit, tout en l’outrageant en ces termes grossiers : « Tu as cru en Mohammed, parce que tu es amoureuse de lui et de sa beauté ».
Elle l’offensa, et un orgueil meurtrier s’empara de lui : il prit son sabre et le lui planta dans le coeur.

Ainsi finit Soumayya, en martyre apaisée, pour la cause de l’Islam.

Ce fut la première femme martyr. Elle fut l’exemple indéfectible aux générations à venir de fermeté et d’endurance.