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L’importance du repas de fin de nuit, le Sohour

L’importance du repas de fin de nuit, le Sohour

 Durant le mois béni de Ramadan, de nombreux jeûneurs se lèvent pour le repas de fin de nuit ( sohour ). Certains pensent qu’ils ressentiront moins la faim durant la journée, d’autres se plient seulement aux coutumes familiales et culturelles. Or, certains ne prennent malheureusement pas la peine de prendre ce repas…Mais savons-nous quelle est l’importance du repas de fin de nuit, plus communément appelé « al Sohour » ?

D’une sagesse sans précédent et des mérites considérables, intéressons-nous de plus près à ce repas qui est bien plus qu’un repas… Notre rappel est éclairé par l’ouvrage de Salim al Hilali et ‘Ali Hasan al Halabi, intitulé « Le jeûne du Ramadan comme l’a enseigné le Prophète (‘alayhi salat wa salam) ».

Le sohour ou « la différence entre notre jeûne et celui des gens du Livre »
Tout d’abord, rappelons que le jeûne a été prescrit aux musulmans mais également aux gens du Livre avant nous. En effet, Allah dit : {Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant-vous, peut-être atteindrez-vous la piété.} (Sourate 2 : Verset 183). Nous ne sommes donc pas la seule communauté à qui le jeûne a été prescrit. Cela constitue donc un point commun entre nous et les gens du Livre.

Cependant, notre jeûne se distingue du leur, notamment grâce au sohour. C’est ainsi que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) ordonna de prendre ce repas afin de différencier notre jeûne de celui des gens du Livre. En ce sens, ‘Amr Ibn al-’As (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « La différence entre notre jeûne et celui des gens du Livre est le repas du sohour » (Rapporté par Muslim). Ainsi, ce repas a une sagesse considérable : il permet de ne pas ressembler aux non musulmans. Cela ne suffit-il pas pour considérer l’importance du sohour ?

« Allah et Ses anges prient pour ceux qui prennent le repas du sohour »
Les mérites du sohour sont remarquables. En effet, ce repas est une bénédiction. Cela a notamment été rapporté par Salaman (qu’Allah l’agrée) selon qui l’Envoyé d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « La bénédiction se trouve en trois choses : le groupe, al Tharid (c’était une nourriture répandue à l’époque du Prophète ‘alayhi salat wa salam) et le sohour ». De même, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Allah a placé la bénédiction dans le sohour et dans le Kayl » (Le Kayl est une unité de mesure pour les grains). Ainsi, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a affirmé que le sohour était une bénédiction d’Allah. Comment pouvons-nous ignorer une bénédiction de notre Seigneur ? Nous devrions tout apprécier ce repas à sa juste valeur sobhanAllah.

De plus, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) nous a même ordonné de ne pas délaisser ce repas. En effet, d’après ‘Abd Allah ibn al Harith (qu’Allah l’agrée), il (‘alayhi salat wa salam) a dit : « C’est une bénédiction qu’Allah vous a accordée. Ne l’abandonnez-donc pas ». Le sohour est une Sunna donc cette bénédiction d’Allah a été appréciée par le Prophète (‘alayhi salat wa salam). Le meilleur des hommes n’a pas délaissé ce bienfait de notre Seigneur. Qu’en est-il de nous ?

Par ailleurs, le plus grand mérite du sohour est probablement le fait qu’Allah pardonne à ceux qui le consomment. Au delà de la bénédiction qu’il représente, ce repas est une occasion de bénéficier du Pardon et de la Miséricorde du Tout-Puissant. SobhanAllah ce repas est un bienfait évident !

De même, les anges prient pour les serviteurs qui prennent le sohour. En effet, d’après Abu Sa’id al Khudri (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Le sohour est un repas béni. Donc ne l’abandonnez pas même si l’un de vous ne prend qu’une gorgée d’eau. Car Allah et Ses anges prient pour ceux qui prennent le repas du sohour ». SobhanAllah ! La prière d’Allah et de Ses anges sur nous, jeûneurs prenant le sohour, est un mérite incommensurable ! Cela devrait pousser les jeûneurs à se conformer à cette Sunna et à apprécier la valeur de celle-ci macha Allah !

Enfin, il ne faut pas délaisser cette bénédiction de notre Seigneur, d’autant plus que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a insisté sur son importance. Précisons tout de même que l’Envoyé d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a affirmé que « le meilleur repas du sohour du croyant est la datte », d’après Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée). Cependant, même si ce repas ne se compose que d’un verre d’eau, cela n’est pas gênant, l’essentiel étant d’honorer cette bénédiction d’Allah et de se conformer aux ordres de Son Messager (‘alayhi salat wa salam). Ce dernier (‘alayhi salat wa salam) ayant dit : « Venez au repas béni [c’est-à-dire le sohour] » (Rapporté par Ahmed). N’oublions pas que nous sommes sur terre uniquement afin d’obéir aux ordres d’Allah et de suivre la voie de Son Envoyé (‘alayhi salat wa salam). Le sohour constitue un moyen de tendre vers cet objectif, alors pourquoi s’en priver ?
Qu’Allah accorde Sa récompense aux jeûneurs prenant le repas béni. Puisse-t-Il accepter notre jeûne et notre entrée dans Son Paradis.

Par Oum Ayoub

Détermination du début et de la fin du Mois de RamaDân

ramadan

La Détermination du début et de la fin du Mois de RamaDân selon la Loi de L’Islam

 

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

Sachez qu’il y a douze mois lunaires qui sont dans l’ordre : MouHarram, Ŝafar, Rabî^ou l-’awwal, Rabî^ou th-thânî, Joumâda l-’Ôulâ, Jôumâda th-thânî, Rajab, Cha^bân, RmaDân, Chawwâl, Dhou l-Qa^dah et Dou l-Hijjah. Il sont tous de 29 ou 30 jours selon l’observation du croissant lunaire qui est une obligation d’ordre communautaire. Si le croissant est vu le 29 du mois après le coucher (du côté du couchant) alors demain sera le premier du mois suivant et cette nuit la nuit du premier sinon on complète le mois à trente jours. Pour confirmer le début du mois il faut l’observation de deux musulmans dignes de confiance (^adl), excepté le mois de RamaDân, où l’observation d’un seul musulman digne de confiance suffit.

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« الشّهر هكذا وهكذا »

Ce qui signifie : « le mois est de vingt neuf ou trente jours » [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim].

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit aussi :

« لا تقَدّموا رمضان بيوم أو يومين صُوموا لِرُؤيَتِهِ وأَفْطِروا لرؤيته فإن غُمَّ عَلَيكُم فَأَكْمِلُوا عِدَّةَ شَعْبَان ثَلاثين يوماً »

(lâ taqaddamôu RamaDâna biyawmin ‘aw yawmayni Sôumôu lirou’yatihi wa’afTirôu  lirou’yatihi fa’in ghoumma ^alaykoum fa’akmilôu ^iddata cha^bâna thalâthîna yawman )

ce qui signifie : « N’anticipez pas RamaDân d’un jour ou deux. Jeûnez à la vue [du croissant] et interrompez le jeûne à la vue [du croissant] et si vous ne l’avez pas vue, poursuivez le compte de Cha^bân à trente jours » [rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim].

Après ces éclaircissements donnés par la Sounnah pure, il n’est pas permis de se baser sur la parole d’un astronome pour déterminer le début ou la fin du mois de RamaDân. Ainsi on connaît le commencement et la fin de tous les mois lunaires par l’observation du croissant de lune. Les musulmans, qu’ils soient parmi les prédécesseurs (salaf) ou de leurs successeurs (khalaf), avaient adopté cette voie. Les savants jurisconsultes ont mentionné qu’il n’est pas permis de se fonder sur la parole d’un astronome pour déterminer le moment de l’apparition du croissant de RamaDân. Il est ainsi nécessaire d’observer, après le coucher du soleil du vingt neuvième jour de Cha^bân, le croissant de RamaDân. S’il est vu, le jeûne de RamaDân sera confirmé. Sinon, on complétera alors le mois de Cha^bân jusqu’à trente jours puisque les nuages en auront empêché l’observation.

Voyez comme Allâh, par Sa miséricorde, facilite pour vous l’accomplissement du bien : Le Messager de Allâh a interdit de commencer le jeûne sans avoir, soit vu préalablement le croissant de lune de RamaDân, soit complété le mois de Cha^bân par un trentième jour au cas où les nuages auraient empêché l’observation du croissant.

Les savants des quatre écoles sont unanimes pour dire que la base de la détermination du premier jour du mois de RamaDân est ce qui suit : « Le croissant sera guetté après le coucher du soleil du vingt-neuvième jour de Cha^bân [on observe du côté du couchant, juste après le couchant les vingt premières minutes environ]. S’il est vu, le jour d’après sera le premier jour de RamaDân, et s’il n’a pas été vu, le jour d’après sera alors le trentième jour de Cha^bân et le jour d’après sera donc le premier RamaDân ».

Nous devons nous fier à cela et ne donner aucune importance aux assertions des personnes qui se basent sur les calculs astronomiques pour déterminer le début et la fin du mois du jeûne.

Ainsi, le HâfiDH Waliyyou d-Dîn Al-^Irâqiyy décédé en l’an 826 H a dit : « L’ensemble des Châfi^iyy suit cet avis. Le jugement n’est donc lié qu’à l’observation visuelle ». Puis il a dit : « Et c’est aussi l’avis de Mâlik, Abôu Hanîfah, Ach-Châfi^iyy et l’ensemble des savants du Salaf et du Khalaf » – fin de citation.

Le grand savant Hanafite, Ibnou ^Âbidîn, décédé en l’an 1252 H, a dit dans son livre Raddou l-MouHtâr ^ala d-dourri l-Moukhtâr qui compte parmi les plus célèbres livres de savants Hanafites :

« قوْلُهُ: “لا عِبْرَةَ بِقَوْلِ المُوَقّتينَ” أيْ في وجوبِ الصومِ على الناسِ »

qui signifie : « sa parole “on ne donne pas de considération à la parole de ceux qui se basent sur le calcul” vise la détermination de l’obligation de commencer le jeûne pour les gens ». Puis il a dit :

« لا يُعْتَبَرُ قولهُمْ بالإجماعِ ولا يجوزُ للمنجّمِ أنْ يعملَ بحسابِ نَفْسِهِ »

qui signifie : « Leur parole n’est pas prise en considération, et ce à l’unanimité, et il n’est pas permis à l’astronome de jeûner en se basant sur ses propres calculs ».

Le grand savant Malikite, le Chaykh Mayyarah Al-Mâlikiyy (1072 H) a dit dans son livre « Ad-dourrou th-thamîn wa l-Mawridou l-Ma^în » :

« قال الشهاب القرافي عن سند : لو كان الإمام يرى الحساب في الهلال فأثبت به لم يتبع لإجماع السلف على خلافه »

qui signifie : « Ach-Chihâb Al-Qarâfiyy a dit, selon Sind : « Et si le gouverneur se base sur le calcul [astronomique] et qu’il affirmerait par cela le [début du] mois lunaire, on ne le suit pas car l’unanimité des gens du salaf vertueux est en opposition avec cela ». Le salaf vertueux désigne ici les savants sunnites des trois premiers siècles de l’hégire..

Ainsi, si un musulman ^adl, c’est-à-dire digne de confiance, voit le croissant de RamaDân dans n’importe quel endroit de la terre, il nous sera permis de jeûner selon l’école de l’Imam Abôu Hanîfah sur la base de sa vision.

Il convient donc d’avoir la certitude de la vision du croissant avant de s’endormir, car celui qui se lève le matin du premier jour de RamaDân et qui trouve les gens en train de jeûner alors que lui n’en a pas formulé l’intention la veille, celui-là verra son jeûne de ce jour invalidé.

Il est donc nécessaire d’accorder une attention particulière à l’observation du croissant de RamaDân. Pour cela, on se fonde sur la parole de quelqu’un de digne de confiance, comme l’ont précisé les jurisconsultes du Salaf et du Khalaf. Quant au fait de se baser sur les calculs pour la détermination des débuts des mois lunaires, cela constitue une transgression claire et explicite de ce qui a été rapporté du Prophète – Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam.

Notre conseil pour tout musulman est donc de s’attacher à ce qui a été dit par le Messager de Allâh – Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam – et à ce qui a été dit par les jurisconsultes des quatre écoles dont la communauté est unanime à reconnaître le haut degré.

Que le musulman apprenne les lois du jeûne avant que commence le mois de RamaDân. Qu’il apprenne ces lois auprès de gens de confiance et possédant la science nécessaire, ayant eux-mêmes appris cela auprès de gens également de confiance et possédant la science nécessaire, et ainsi de suite, de sorte qu’il y ait une chaîne de transmission remontant jusqu’au Messager de Allâh – Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam.

Ô Allâh apprends-nous ce qui nous est utile, fais que nous tirions profit de ce que Tu nous apprends. Aide-nous afin que nous accomplissions le jeûne, les veillées de prières et que nous entretenions nos liens familiaux. Ô Toi, Le Seigneur des mondes, Ô Allâh.

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allâh, le Créateur du monde.